Nathalia Edenmont, Morning, 2007-2008 © Nathalia Edenmont / BUS
Pour sa première exposition en France, Existence, Nathalia Edenmont présente à l’Institut suédois un panorama de son travail, de 2003 à 2011. Photographies couleur de moyens et grands formats, ses images ne sont réalisées qu’à l’appareil analogique et révèlent un degré de qualité rare pour des photographies de cette taille.
Outre le fait d’utiliser ce que la technologie offre de mieux aujourd’hui, la grande netteté de ses images correspond également à la volonté pour l’artiste de reproduire à l’identique les images intérieures qui hantent son esprit. Reproduire, ou plutôt exulter ces visions dont les sujets trouvent bien souvent leurs origines dans les nombreux événements tragiques qui ont jalonné sa vie.
C’est dans ses portraits peut-être qu’émane le plus ce sentiment de tragédie. Usant d’un clair-obscur rappelant les peintures de la Renaissance flamande, les modèles sont plongés dans un décor entièrement noir et fixent le spectateur, sans esquisser l’ombre d’un sourire. Femme vêtue de robe de soie au contour brûlé, nu féminin atrophié de ses jambes car celles-ci sont délicatement emballées dans du papier, etc. : ses madones expriment à la fois force et vulnérabilité.
La frontière fragile qui sépare la vie de la mort est une thématique récurrente dans les œuvres d’Edenmont et se manifeste déjà dans ses premiers travaux qui représentent des animaux morts, transformés en marionnettes ou en élégants objets de décoration. Parfois, le sang de l’animal fraîchement tué coule encore sur le bras du modèle... Plus récentes, ses photographies d’ailes de papillons venues des quatre coins du monde se présentent comme des tableaux abstraits aux couleurs savamment arrangées.
Faussement innocente, l’art photographique de Nathalia Edenmont ne se dévoile pas au premier regard et invite son spectateur à une plongée dans les abîmes obscurs et oniriques de l’inconscient. Cruelle parfois, elle n’en demeure pas moins, d’après le critique d’art américain Arthur C. Danto, aussi emplie d’humour et de légèreté.
Nathalia Edenmont est née à Yalta en 1970 et réside en Suède depuis 1991. Elle vit et travaille à Stockholm. Depuis 2003, son œuvre a fait l’objet de nombreuses expositions en Europe et aux Etats-Unis.
Outre le fait d’utiliser ce que la technologie offre de mieux aujourd’hui, la grande netteté de ses images correspond également à la volonté pour l’artiste de reproduire à l’identique les images intérieures qui hantent son esprit. Reproduire, ou plutôt exulter ces visions dont les sujets trouvent bien souvent leurs origines dans les nombreux événements tragiques qui ont jalonné sa vie.
C’est dans ses portraits peut-être qu’émane le plus ce sentiment de tragédie. Usant d’un clair-obscur rappelant les peintures de la Renaissance flamande, les modèles sont plongés dans un décor entièrement noir et fixent le spectateur, sans esquisser l’ombre d’un sourire. Femme vêtue de robe de soie au contour brûlé, nu féminin atrophié de ses jambes car celles-ci sont délicatement emballées dans du papier, etc. : ses madones expriment à la fois force et vulnérabilité.
La frontière fragile qui sépare la vie de la mort est une thématique récurrente dans les œuvres d’Edenmont et se manifeste déjà dans ses premiers travaux qui représentent des animaux morts, transformés en marionnettes ou en élégants objets de décoration. Parfois, le sang de l’animal fraîchement tué coule encore sur le bras du modèle... Plus récentes, ses photographies d’ailes de papillons venues des quatre coins du monde se présentent comme des tableaux abstraits aux couleurs savamment arrangées.
Faussement innocente, l’art photographique de Nathalia Edenmont ne se dévoile pas au premier regard et invite son spectateur à une plongée dans les abîmes obscurs et oniriques de l’inconscient. Cruelle parfois, elle n’en demeure pas moins, d’après le critique d’art américain Arthur C. Danto, aussi emplie d’humour et de légèreté.
Nathalia Edenmont est née à Yalta en 1970 et réside en Suède depuis 1991. Elle vit et travaille à Stockholm. Depuis 2003, son œuvre a fait l’objet de nombreuses expositions en Europe et aux Etats-Unis.
Institut suédois
11 rue Payenne
F-75003 Paris
01 44 78 80 20
www.institutsuedois.fr
Entrée libre.
Mardi - dimanche / 12:00 - 18:00
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Entrée libre.
Mardi - dimanche / 12:00 - 18:00