Ivano Sossella
Seule la marque de leur absence demeurait, comme lorsqu'on décroche un tableau après des années. Cette absence évoquait une dimension de l'art qui trouve présence et réalité dans la dissipation extrême de son être reconnaissable.
Sossella avait aussi créé une œuvre au mur avec des livres, pris au hasard, tous ouverts à la page 15...
Mais avec ce quadra italien, il y a-t-il vraiment un hasard ?
A la fin des années 80, précisement en 1987, une créativité nouvelle s'est développé dans le milieu artistique italien. Abandonnant à la fois la politisation et les systèmes idéologiques absolutistes, elle s'est propagée à travers des méthodologies individuelles qui se vérifient de temps à autre, selon des modes opératoires variables et instables.
L'art peut donc s'étendre vers plusieurs langages ce qui met en cause le métier même de l'artiste et atteint son coté opposé, plus ironique, plus lyrique. Les deux milieux recherchent, dans une atmosphère tendue, les relations et les rapports entre la réalité et la fiction, entre le corps et l'âme individuelle et sociale.
Pour Ivano Sossella, autant que pour Luca Vitone, Cesare Viel, Tommaso Tozzi et Filippo Falaguasta qui en 1987 s'unirent dans un mouvement nommé Arte(Dissipazione), c'est bien l'absence du tissu narratif qui manque parce que leur travail naquit comme « une recherche au-delà de l'objet et de l'art même ».
Sossella affirme : « les Conceptuels avaient une vérité, pas nous ! L'art est un acte insensé et distributif, une correction constante du sens proposé et exhibé. C'est surtout une tentation suspecte ».
On a parlé, à propos de cet artiste, de « Dissipation de l'objet exposé ». L'œuvre, comme agglomérat d'actions et de significations, se révèle dans son instant maximum de dispersion.
Dans son premier projet (2005) à la Galerie Depardieu à Nice, Ivano Sossella avait pris possession de l'espace tout-entier avec des dessins à thème fixe sur les murs. La présence obsessionnelle d'images de billets de banque affirmait la finalité de l'art à devenir de plus en plus un objet d'investissement financier et une source de gain rapide, elle éclairait aussi la pulsion inconsciente vers la possession, presque un désir érotique qui satisferait tout individu.
Que nous réserve-t-il avec cette troisième exposition qui s'intitule « Penultimo Progetto », est-il besoin de le traduire ?
Commissaire de l'exposition : Enrico Pedrini
L'artiste sera présent à partir du 25 mars: Photos, visuels, entretien sur demande au +33 (0) 497 12 12 97
Galerie Depardieu / 64, bd Risso 06300 Nice - France
Tél. +33 0 497 12 12 97
Sossella avait aussi créé une œuvre au mur avec des livres, pris au hasard, tous ouverts à la page 15...
Mais avec ce quadra italien, il y a-t-il vraiment un hasard ?
A la fin des années 80, précisement en 1987, une créativité nouvelle s'est développé dans le milieu artistique italien. Abandonnant à la fois la politisation et les systèmes idéologiques absolutistes, elle s'est propagée à travers des méthodologies individuelles qui se vérifient de temps à autre, selon des modes opératoires variables et instables.
L'art peut donc s'étendre vers plusieurs langages ce qui met en cause le métier même de l'artiste et atteint son coté opposé, plus ironique, plus lyrique. Les deux milieux recherchent, dans une atmosphère tendue, les relations et les rapports entre la réalité et la fiction, entre le corps et l'âme individuelle et sociale.
Pour Ivano Sossella, autant que pour Luca Vitone, Cesare Viel, Tommaso Tozzi et Filippo Falaguasta qui en 1987 s'unirent dans un mouvement nommé Arte(Dissipazione), c'est bien l'absence du tissu narratif qui manque parce que leur travail naquit comme « une recherche au-delà de l'objet et de l'art même ».
Sossella affirme : « les Conceptuels avaient une vérité, pas nous ! L'art est un acte insensé et distributif, une correction constante du sens proposé et exhibé. C'est surtout une tentation suspecte ».
On a parlé, à propos de cet artiste, de « Dissipation de l'objet exposé ». L'œuvre, comme agglomérat d'actions et de significations, se révèle dans son instant maximum de dispersion.
Dans son premier projet (2005) à la Galerie Depardieu à Nice, Ivano Sossella avait pris possession de l'espace tout-entier avec des dessins à thème fixe sur les murs. La présence obsessionnelle d'images de billets de banque affirmait la finalité de l'art à devenir de plus en plus un objet d'investissement financier et une source de gain rapide, elle éclairait aussi la pulsion inconsciente vers la possession, presque un désir érotique qui satisferait tout individu.
Que nous réserve-t-il avec cette troisième exposition qui s'intitule « Penultimo Progetto », est-il besoin de le traduire ?
Commissaire de l'exposition : Enrico Pedrini
L'artiste sera présent à partir du 25 mars: Photos, visuels, entretien sur demande au +33 (0) 497 12 12 97
Galerie Depardieu / 64, bd Risso 06300 Nice - France
Tél. +33 0 497 12 12 97