Nice. Les expos du mois d'octobre 2024

Musée Masséna (65, rue de France)
Nice, ma ville, mon quartier - Du 18 octobre 2024 au 2 mars 2025 > Inauguration jeudi 17 octobre 2024 à 18 heures
Cette exposition est un voyage à travers l’histoire urbaine de Nice et la mémoire collective de ses habitants. Inspirée des paroles de Patrick Modiano, prix Nobel de littérature qui évoquait le rôle de la ville comme lieu de souvenirs, cette exposition propose de revisiter Nice sous l’angle de ses quartiers. Des œuvres de peintres et photographes niçois renommés comme Costa, Fricero, Mossa et Giletta ou des archives visuelles de la Métropole Nice Côte d’Azur seront à découvrir.

Nice, d’hier… Dans l’objectif de Charles Bébert - Du 17 octobre 2024 au 2 mars 2025 > Inauguration jeudi 17 octobre 2024 à 18 heures
L’exposition du journaliste-reporter-photographe Charles Bébert nous plonge dans les années 60, 70 et 80 au cœur de Nice. À travers une série de photographies en noir et blanc sur papier argentique, cette exposition fait revivre des lieux emblématiques de la capitale azuréenne (la Promenade des Anglais, la Place Masséna, l’avenue Jean Médecin, Stade du Ray, Gare Thiers…) tout en évoquant une nostalgie douce du passé.

Musée de la Photographie (Place Pierre Gautier)
Vivian Maier – Anthology – Du 19 octobre 2024 au 16 mars 2025 > Inauguration le vendredi 18 octobre 2024 à 18h30
Le musée de la Photographie met à l’honneur Vivian Maier, artiste au parcours unique. Cette gouvernante d’enfants, née à New York en 1926, a traversé sa vie dans le silence et l’anonymat avant d’être révélée comme photographe après la découverte fortuite de son œuvre. Son œuvre photographique brillante, sortie de l’ombre, raconte la vie. Avec une sélection de 140 images et vidéo, l’exposition Anthology permet de saisir l’ampleur de l’œuvre de Vivian Maier, photographe autodidacte et passionnée de l’image, qui inventa un langage à la croisée de la photographie humaniste et de la photographie de rue.

Galerie du Musée de la Photographie Charles Nègre (Place Pierre Gautier)
« Ashes of the Arabien’s Pearl » de Valentin Valette - Du 28 septembre au 3 novembre 2024
La galerie du musée de la Photographie présente l’exposition du photographe Valentin Valette, lauréat du Prix Satellite 2024, dans le cadre du festival L’IMAGE_SATELLITE. 24 photographies seront présentées où la perspective documentaire se double d’une approche ethnographique, et aboutit à une plongée saisissante dans les paysages et les trajectoires sociales du Sultanat d’Oman, un territoire en pleine mutation politique et économique. Valentin Valette a immortalisé le basculement du Sultanat d’Oman, et la période de transition entre les règnes du Sultan Qābūs et de son cousin Haitham Bin Tarik. Un travail tant artistique que journalistique pour ce documentaire où les catégories de populations s’expriment et nous font découvrir les modes de vie de la classe ouvrière du Sultanat d’Oman.

Musée Matisse (164, avenue des Arènes de Cimiez)
Le pouvoir bouleversant de la couleur - Du 23 octobre 2024 au 14 avril 2025
À l’automne, le musée présentera un accrochage de sa collection augmentée d’un contrepoint organisé en lien avec le MAMAC autour des œuvres d’Yves Klein. Cet accrochage, « Le pouvoir bouleversant de la couleur », s’inscrit dans la programmation hors-les-murs du MAMAC et marque le début d’une collaboration entre les deux institutions niçoises qui permettra d’instaurer un travail de recherche conjoint autour de la conception renouvelée de l’espace pictural chez Henri Matisse et Yves Klein.

Galerie Lou Babazouk 1 (8, rue de la Loge)
Magali Zambelli – « Une exploration artistique des origines de la vie » Du 17 septembre au 6 octobre 2024
Plongez dans un voyage au cœur de la Source, là où tout commence, où la vie naît et se renouvelle sans cesse. Cette exposition vous invite à explorer les mystères des eaux originelles à la fois physiques et symboliques. L’eau incarne le cycle perpétuel de la vie, de la création à la régénération. Chaque œuvre est une ode à ces lieux où l'eau jaillit comme source d’abondance de fertilité et de spiritualité. La femme dans ces créations artistiques de l’artiste en est la représentation mythes et légendes en sont la substance, une porte ouverte vers l’imaginaire et le féminin sacré.

« ThinK ArT » de Candice Bogare - Du 8 octobre au 27 octobre 2024
Cette exposition met en scène des œuvres par le biais d’une peinture d’action et de mouvement qui implique le corps et l’esprit. Le style est vivace, audacieux laissant une place majeure à l’imaginaire et à la flamboyante.

Galerie Lou Babazouk 2 (5, rue Benoît Bunico)
« Femmes d’ici et d’ailleurs » de Philippe Lagrange - Du 17 septembre au 6 octobre 2024
L’exposition porte sur « la femme magique » qui représente toutes les femmes, leur approche de la vie, leur approche des autres, leur amour, leurs intuitions et leur sagesse. Chaque tableau est un voyage intérieur, invitant à se mettre à la place d’une femme.

« Nice vibration 10h10 » de Sabrina Benhafid – Du 8 octobre au 27 octobre
Artiste autodidacte, Sabrina Fid utilise des techniques mixtes sur des supports multiples comme la toile et le bois. Le style de son art est abstrait et figuratif ce qui laisse une grande ouverture à la créativité. L'optimisme est son fil conducteur et cette exposition célèbre la Ville de Nice, ses couleurs et sa lumière !

Promenade du Paillon (Allées de la résistance et de la déportation)
« La Promenade des Anglais s’expose sur la Promenade du Paillon » - Depuis le 2 août 2024
Jusqu’en octobre 2024, le photographe David Elalouf présente ses clichés de la Promenade des Anglais sur la Promenade du Paillon. 10 œuvres photographiques, aux angles originaux et à la dimension unique, sont mises en lumière dans l’écrin de la Promenade du Paillon. David Elalouf n’utilise que d’anciens appareils photo argentiques mais aussi des pellicules qui ont jusqu’à 30 ans.

L’Artistique (27, boulevard Dubouchage)
« Jean Mas, en ombre et au cube » - jusqu’au 4 janvier 2025
Après l’exposition consacrée à Martine Doytier, l’Artistique fait sa rentrée avec le retour de la Collection Donation Ferrero et invite Jean Mas pour une exposition temporaire : « Jean MAS, en Ombre et au Cube ». En 1986, Jean Ferrero propose à Jean Mas une exposition intitulée "Cubage de l'École de Nice", pour « mettre en cube » différents artistes de l’École de Nice. Au cours de l’année suivante, Jean Mas réalise 19 cubes en bois de 20 x 20 x 20 cm, une sorte de portraits-hommages. Cette exposition est une occasion unique de découvrir ces cubes, restés inédits depuis bientôt 40 ans et restaurés pour l’occasion grâce à la participation active de l’artiste. Des "Ombres", issues d’une série d’œuvres réalisées à partir de 1990, complètent l’exposition. Dans ce travail, Jean Mas qui cherchait à « sortir de l‘ombre », donne une épaisseur à l’ombre sans jamais s’aventurer vers la silhouette ou l’ombre chinoise.

Palais Lascaris
« Aquela Mar – Cette mer » de Maurice Maubert – Jusqu’au 3 novembre 2024
Ce mois de septembre 2024 marque le début d’une année tournée vers la mer. C’est ainsi que l’exposition de Maurice Maubert prend place pour débuter l’année de la mer au Palais Lascaris. Maurice Maubert est niçois, enfant du Vieux-Nice, voisin du Palais Lascaris. La Méditerranée occupe une place particulière dans sa démarche artistique. Dans cette exposition, l’artiste invite à renouer avec notre patrimoine commun qu’est la mer. « Aquela Mar », le titre donné à l’exposition signifie « Cette Mer » en niçois. Cette exposition se déploie en trois volets : des peintures et installations avec une collection d’œuvres évoquant l’univers maritime, un récit visuel et sonore avec des portraits, textes et peintures et une série de 12 scènes en volume captivantes.

« Dans l’intimité des collections du Palais Lascaris » - Jusqu’au 10 mars 2025
Que se passe-t-il derrière le portail monumental du Palais quand il est fermé au public ? Conservation préventive, restauration, récolement… Ces activités conduites en coulisses sont souvent méconnues du public. Pendant six mois les agents du Palais Lascaris auront à cœur de partager leur passion, leur objet coup de cœur, de montrer au public leur quotidien. L’exposition « Dans l’intimité du Palais » est une invitation à explorer les 7 500 objets qui composent les collections du Palais Lascaris. Elle offre une opportunité unique de pousser les portes du Palais, de découvrir les réserves et les lieux gardés secrets, habituellement inaccessibles au public. C’est aussi l’occasion de rencontrer l’équipe qui officie dans l’ombre, afin de découvrir leurs coups de cœur et leur métier.

Puces de Nice (Port de Nice)
« Odyssée » de Bastien Soleil – Jusqu’au 24 novembre 2024
Bastien Soleil est un artiste grandement inspiré par l’eau. Après un voyage en Asie révélateur, et des aventures initiatiques dignes d’un roman d’Alexandre Dumas, l’artiste découvre l’apnée et combine ses deux passions. Ce créateur créatif nous emmène ainsi sous l’eau, grâce à des prouesses techniques et artistiques exceptionnelles. Eclairage naturel, noir et blanc, compositions complexes et hautement symboliques, l’œuvre de Bastien Soleil révèle la beauté brute de ses modèles à travers son regard. Il nous ouvre à une réalité que nous ignorons, pleine de poésie.

Musée Masséna (65, rue de France)
« Casino Disparu » redécouvrez le Casino Jetée Promenade
La Ville de Nice propose, une visite virtuelle et immersive de l’ancien Casino de la Jetée Promenade. Cet édifice mythique du front de mer niçois est représentatif de la Belle Epoque sur la Côte d’Azur et de son art de vivre exubérant. Démantelé en 1944 sur décision allemande, il est possible de le (re)découvrir pendant près de 10 minutes lors d’un voyage narratif qui explique la genèse du bâtiment, ses références architecturales, la source d’inspiration qu’il a été pour de nombreux artistes et la richesse de l’offre artistique, culturelle et de loisir que le casino hébergeait.

Musée national Fernand Léger (Biot)
Les collections du MAMAC à Biot : « Fernand Léger et les nouveaux réalismes » - Jusqu’au 18 novembre
Une image contenant dessin, illustration, clipart, croquis
Le musée national Fernand Léger de Biot et le MAMAC présentent, dans le cadre d’un partenariat inédit, une exposition fondée sur un dialogue fructueux entre leurs deux collections majeures. L’exposition permettra aux riches collections du MAMAC de se déployer dans les espaces du musée Léger pour venir à la rencontre de l’œuvre d’un des pionniers de l’art moderne, le peintre Fernand Léger.

Fernand Léger, Cycliste sur fond bleu, 1950, Musée national Fernand Léger, Biot © GrandPalaisRmn / Gérard Blot © Adagp, Paris, 2024. Niki de Saint Phalle, Nana santé, 1999, MAMAC, Nice, photo NCAF © Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Paris, 2024.

Forum d'Urbanisme et d'Architecture (89, route de Turin)
"Californie d’Azur, territoire du meme" – Jusqu’au 19 octobre 2024
Le Forum se met à l’heure californienne avec une exposition qui interroge les correspondances entre la Côte d’Azur et celle du Pacifique. En architecture, dans les formes urbaines ou dans les paysages, il y a entre ces deux territoires comme des airs de déjà-vu, un rapport aux infrastructures et à la mobilité, des typologies de programmes ou de modèles architecturaux mais aussi des manières d’habiter ces lieux. Articulée autour d'une frise temporelle et spatiale construite en miroir entre Côte Ouest et Riviera, l’exposition met en lumière des enjeux contemporains qui parlent à tous, mais d'une manière à laquelle tous n'auront pas pensé.
commissariat : Thomas Billard (Lankry Architectes)
artiste invité : Maxime Duveau
auteurs associés : Frances Anderton, Olivier Touraine

Muséum d’Histoire naturelle (Boulevard Risso)
Petite histoire de la biodiversité - Quand les LEGO® s’en mêlent – Jusqu’au 10 novembre 2024
Le Muséum d’Histoire naturelle de Nice ouvre ses portes aux minifigurines Lego® qui s’approprient les collections. Une brique après l’autre, elles nous racontent la richesse et la fragilité de notre biodiversité.

Centre du Patrimoine – Le Sénat (14 rue Jules-Gilly- Nice)
Jànluc Sauvaigo, « les 36 vues du mont chauve » li 36 vistas de mont cauc – jusqu’au 30 novembre
Entre 2004 et 2010, Jànluc Sauvaigo illustre une série de saynètes du « récit populaire nissard », ayant pour décor le mont Chauve. Ainsi naissent les 36 vues du mont Chauve. La première carte s’inspire d’abord du peintre japonais Hiroshige puis d’Hokusai et ses célèbres Trente-six vues du mont Fuji. Celles de Jànluc Sauvaigo racontent une Nice en pleine mutation qui d’une société rurale, principalement basée sur la culture (olivier, fleurs, agrumes) devient capitale de la villégiature d’hiver. Une ville nouvelle éclot en un temps record.