Artiste reconnu, peintre, photographe, sculpteur et théoricien de son propre cheminement artistique, Sacha Sosno fait l'objet de cette grande exposition sur le site antique de l'ancienne cité de Cemenelum. Plus de 70 œuvres sont ainsi présentées in situ, exposées parmi les vestiges romains (mis au jour durant les importantes fouilles archéologiques conduites de 1950 à 1969) et dans les salles du musée.
L’exposition présente la liaison entre l’art contemporain, qui symbolise la création esthétique, et l’art antique, source d’inspiration et représentation d'une mémoire collective. Cette exposition d'envergure dévoile notamment les variations et variantes de la technique de l'oblitération, dont Sacha SOSNO a été l'initiateur et dont le principe est de « Cacher pour mieux voir » : silhouettes figurées par le vide dans des panneaux d'acier rectangulaires de couleur, vides rectangulaires ou carrés dans des sculptures classiques, têtes carrées, personnages plats, assemblages... En squattant l’intégralité du musée et du site archéologique, l’exposition s’inscrit dans cette volonté d’oblitération, de cacher pour mieux montrer. Exposer Sosno pour mieux révéler la beauté de notre patrimoine culturel antique… Cette exposition démontre aussi le lien étroit entre Sosno et l'archéologie et, surtout, l'intemporalité et l'universalité de son œuvre.
Cette exposition, présentée par le Musée d'Archéologie de la Ville de Nice, est donc l'occasion exceptionnelle de redécouvrir toute l'envergure créative du célèbre artiste, sous différentes formes d'expression, dans une réjouissante confrontation par-delà les siècles.
Commissariat de l’exposition : Mascha Sosno et Bertrand Roussel
L’exposition présente la liaison entre l’art contemporain, qui symbolise la création esthétique, et l’art antique, source d’inspiration et représentation d'une mémoire collective. Cette exposition d'envergure dévoile notamment les variations et variantes de la technique de l'oblitération, dont Sacha SOSNO a été l'initiateur et dont le principe est de « Cacher pour mieux voir » : silhouettes figurées par le vide dans des panneaux d'acier rectangulaires de couleur, vides rectangulaires ou carrés dans des sculptures classiques, têtes carrées, personnages plats, assemblages... En squattant l’intégralité du musée et du site archéologique, l’exposition s’inscrit dans cette volonté d’oblitération, de cacher pour mieux montrer. Exposer Sosno pour mieux révéler la beauté de notre patrimoine culturel antique… Cette exposition démontre aussi le lien étroit entre Sosno et l'archéologie et, surtout, l'intemporalité et l'universalité de son œuvre.
Cette exposition, présentée par le Musée d'Archéologie de la Ville de Nice, est donc l'occasion exceptionnelle de redécouvrir toute l'envergure créative du célèbre artiste, sous différentes formes d'expression, dans une réjouissante confrontation par-delà les siècles.
Commissariat de l’exposition : Mascha Sosno et Bertrand Roussel
Alexandre Joseph Sosnowsky, dit Sacha Sosno, est né en 1937 à Marseille d’un père originaire d’Estonie et d’une mère niçoise.
Durant son adolescence, la famille de Sosno s’installe à Nice, plus précisément au Regina, à quelques pas du site archéologique de Cimiez ! Dans cette sublime résidence, qui fut l'hôtel de la reine Victoria, il rencontre Henri Matisse, qui n’est autre que son voisin. Surtout, tout près de là, il y a le jardin des Arènes de Cimiez, qui devient son terrain de jeux. De là, il voit le site de l'antique cité de Cemenelum, qui l'inspire déjà probablement, peut-être même sans qu'il ne s'en rende compte. Ces magnifiques vestiges d'arènes et de thermes, de rues et d'habitations sont certainement à l'origine de sa future démarche artistique et de ses créations à venir. Comment ne pas voir un lien entre ces vestiges qui laissent place à l'imagination, qui dévoilent partiellement la vérité, et les œuvres oblitérées de Sosno dont le principe est de cacher ou de ne révéler qu'une partie de la réalité pour mieux la dévoiler ? Ce site d'une antique cité habitée, désormais devenu musée, Sosno ne cessera de s'en inspirer, disant que, pour lui, l’art et l’architecture ne font qu’un. A tel point qu'il utilisera la ville et l’urbanisme pour rendre l’art accessible à tous ! Notamment, en créant des sculptures habitées, comme la célèbre « Tête Carrée », accueillant les bureaux de la bibliothèque municipale à vocation régionale ou bien encore le « Guetteur ».
Informations pratiques
Musée d’Archéologie de Nice / Cimiez
160, avenue des Arènes – Nice
04 93 81 59 57
Exposition du 17 octobre 2020 au 28 mars 2021
160, avenue des Arènes – Nice
04 93 81 59 57
Exposition du 17 octobre 2020 au 28 mars 2021