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Palm Beach, Usa. Palm Beach la foire internationale d’art et d’antiquités confirme le succès

Avec 30 000 visiteurs et des ventes très diversifiées, la foire de Palm Beach se félicite des succès enregistrés par cette nouvelle édition, qui s’est déroulée dans une atmosphère d’euphorie et de grande activité, dès le soir du vernissage. 1,400 collectionneurs ont participé avec enthousiasme au vernissage qui s’est déroulé le jeudi 31 janvier. Celui- ci était donné au profit du Fonds Mosaïque, une association philanthropique dédiée au soutien de programmes sans but lucratif dans le domaine des arts et de la formation aux arts dans les comtés de Palm Beach et Martin.


ventes effectives et un public très réceptif

Palm Beach Fine Art
Palm Beach Fine Art
Le dîner inaugural qui pour la première fois se déroulait dans le Centre de Conventions de Palm Beach réunit près de 400 mécènes. Placée sous la présidence d’Audrey Gruss, ce dîner fut le coup d’envoi prestigieux d’une semaine dédiée à l’art et aux antiquités à Palm Beach.
« Grâce à la participation active de plusieurs sociétés d’amis des musées de Floride et du “Houston Museum of Fine Art, et également grâce à la présence de financiers et de collectionneurs, de nombreuses ventes ont été effectuées, témoignant de l’efficacité du nouveau positionnement du salon » déclare Mark Lyman, Vice Président de dmg world media, depuis un an. Ces nouveaux visiteurs appartenaient à divers organismes financiers tels que U.S. Trust, Lehman Brothers et Innovative Benefits Consulting, Inc.qui ont organisé des visites privées avec leurs grands clients.
90 exposants, venus de 13 pays différents exposaient sur leurs stands un florilège d’œuvres d’art, de toutes les époques et dans tous les domaines.
Art grec, romain, égyptien, art asiatique, art précolombien et tribal, tableaux de maîtres et sculptures, armes et armures, joaillerie ancienne et contemporaine, tapis et tapisseries, œuvres classiques et modernes de maîtres contemporains, mobilier et objets d’art décoratifs européens et américains des 19ème et début 20ème siècles, toutes les disciplines de l’art étaient représentées, de l’antiquité à nos jours. Novices ou avertis, les collectionneurs se sont pressés devant l’ensemble de ces œuvres d’art qui avaient auparavant été approuvées par un comité d’experts international.

D’emblée, l’art contemporain a généré de fortes ventes…

Dès le soir du vernissage, la galerie munichoise Terminus a ainsi négocié la vente de douze œuvres, dont un Gerhard Richter à 1.1 million $. et une sculpture en acier peint et chromé de John Chamberlain, partie pour 625 000$. Sur le même stand, un collectionneur français est reparti avec The Perplexed Magistrate, sculpture en aluminium réalisée par Frank Stella en 1999, en échange de 340 000$. Au même moment, au même endroit, un grand collectionneur de Floride achetait non seulement une peinture de Keith Haring de 1983 pour 1.1 million $, mais aussi le Great American Nude n°94 (1967) de Tom Wesselmann pour 4.3 millions $. Wilhelm Grusdat, directeur de la galerie Terminus, s’est réjoui d’un tel succès en déclarant : « J’aime l’atmosphère de ce salon, à la fois très détendue, mais également très active, avec un public curieux qui s’intéresse à l’art».

La galerie Rudolf Budja de Vienne a vendu une peinture de 1982 d’Andy Warhol Hamburger Michel provenant de la fameuse collection Wuensche, près de 3 millions$.

Un large engouement pour les maitres anciens et la peinture moderne

William Noortman et sa collection de maîtres anciens ainsi que Dickinson de New York et également le marchand londonien Richard Green ont suscité un vif intérêt des collectionneurs, qui s’est conclu pour ces derniers par la vente d’une paire de Canaletto. Anderson Galleries, de Beverly Hills constatait que cette édition 2008 “avait attiré de nombreux collectionneurs confirmés” après avoir vendu dès l’ouverture une toile préraphaélite de Dante Gabriel Rossetti et une autre du français Henri Lebasque.
"On rencontre ici de vrais connaisseurs," a constaté le directeur de Hammer Galleries, de New York, qui a notamment vendu un tableau de genre de l’artiste allemand du 19ème siècle Carl Boker. Quand le salon a refermé ses portes, trois tableaux, dont un avoisinant le million de dollars étaient sur le point de partir chez de nouveaux collectionneurs.
Même engouement pour Jacques Bailly de Paris a enregistré d’importantes ventes parmi ses tableaux d’art moderne et post-impressionnistes. Il ainsi vendu quatre toiles de Jean Dufy pour une fourchette de prix s’échelonnant entre 30 000 et 180 000 $, ainsi qu’une superbe toile de Jean Metzinger. Il ne doute pas que, comme l’année dernière, des visiteurs rencontrés au cours de cette édition 2008 deviendront ultérieurement des clients. Même satisfaction pour la Galerie Dominique Hurtebize, de Cannes, qui a vendu plusieurs œuvres de Valtat, de Bernard Buffet et d’Henri le Sidaner, pendant que Waterhouse & Dodd, de Londres se dessaisissait également d’un Henri le Sidaner de 1926 La Porte de la Mer pour 250,000$, parmi les 14 tableaux qu’il a vendus pendant cette édition 2008 du salon de Palm Beach.
Hollis Taggart, qui a vendu un paysage américain impressionniste de Robert Vonnoh a déclaré "Grâce à ce salon, nous avons rencontré plusieurs nouveaux clients très importants, ce qui va largement contribuer au développement de notre galerie »
Le directeur de Wienerroither & Kohlbacher, de Vienne, qui s’est séparé de trois dessins de Gustav Klimt, dont une étude pour “le Baiser” se réjouissait : « Au départ, nous avions craint que notre spécialité ne soit pas adaptée au goût ensoleillée de la Floride du Sud, mais en fait nous avons fait la connaissance de clients que nous n’aurions pu rencontrer nulle part ailleurs ».

… un vif intérêt pour les galeries de mobilier et d’arts décoratifs

Le mobilier du 20ème siècle a emporté indéniablement la palme dans ce secteur. « Mes attentes sont largement dépassées », se réjouit Benjamin Macklowe de la Macklowe Gallery. Le lundi suivant l’ouverture du salon, il avait déjà vendu deux lampes Tiffany à 250 000 $ l’unité, ainsi qu’un chandelier Daum et plus de vingt pièces de joailleries, qui ont fait le bonheur d’acheteurs venus de Belgique, d’Amérique latine et des Etats-Unis. Ce fut aussi le cas pour Brian Kish, de Manhattan.
Pour certains marchands, le volume des ventes fut impressionnant; c’est le cas notamment de la spécialiste anglaise en textiles Marilyn Garrow qui a realisé plus de 62 ventes. Très diversifiées, représentant différentes tendances artistiques depuis le 15ème siècle, avec de précieux velours italiens jusqu’à des textiles du 20ème siècle, beaucoup d’entre elles furent sélectionnées par des musées.
Earle D. Vandekar of Knightsbridge de New York a enregistré plus de 30 ventes de pièces de porcelaine et de céramique anglaises et chinoises. Paul Vandekar explique ce succès en ces termes « La Floride n’est pas seulement pour les personnes âgées et les couples à la retraite. Ici, je rencontre tout mes clients de la foire new-yorkaise the Winter Antiques Show, même si je n’y participe plus depuis cinq ans. Les acheteurs ne sont pas effrayés par les mutations de l’économie. »
Les icônes russes ont fait fureur et la Brenske Gallery (Zürich / Munich) en avait déjà vendu quatre dès le vernissage. Parmi elles, l’Exaltation de la Croix, réalisée autour de 1800, est partie chez un important collectionneur américain, tandis que La Vierge de Tikhuin, datant de la même époque, a convaincu un nouveau collectionneur.
Imperial Oriental Art, de New York, a comptabilisé un grand nombre de ventes durant la première semaine de la foire, dont celle d’un vase Meiping turquoise, du début du XVIème siècle, et d’un vase céladon datant de la période Qianlong.

N. P. Trent Antiques de Palm Beach a vendu une paire de fauteuils à la reine du 18ème siècle, ainsi que plusieurs pièces Empire.

Dans le domaine des antiquités, Numisart Ancient Art, de Munich, a vu, le soir du vernissage, des collectionneurs américains acquérir un marbre romain, fragment de Méduse, pour 50 000 $, et une statue romaine en bronze pour 55 000 $. Le samedi suivant, Numisart cédait pour 35 000 $ un relief romain en marbre à un collectionneur, américain lui aussi.

Moyennant 65 000 $, Royal Athena Galleries de New York a vendu au musée de Madrid un vase attique datant de la première moitié du VIème siècle. Un collectionneur de Chicago a craqué pour un bronze égyptien ayant appartenu au richissime magnat John Kluge, pour 485 000 $. "Ici les clients ne sont pas effrayés par les rumeurs de récession économique ”a déclaré le directeur de Royal Athena.
Imperial Fine Books, New York a rencontré plusieurs nouveaux clients, qui ont acheté des œuvres de Jane Austen, Shakespeare et Dickens ainsi que des volumes sur l’histoire de l’Egypte. La galerie a également rencontré un promoteur immobilier de Palm Beach - qui s’est porté acquéreur d’une édition de 1879 du “Rubaiyat” d’Omar Khayyâm dotée d’une reliure précieuse vendue 16000 $.

Plusieurs institutions ont participé à l’euphorie des ventes

Le Los Angeles County Museum of Art a placé plusieurs ordres de réservation pour des toiles de Maîtres anciens auprès des galeries madrilènes Caylus et Helena Mola ainsi que dans le domaine des arts décoratifs auprès de la galerie Artemisia Arte Antica. Ce fut également le cas pour un important musée de la Côte Est qui a acheté à la galerie Antiguedades Linares, de Madrid une peinture du 18ème siècle. La fondation “ Hispanic Society”, de New York qui avait organisé une exposition dans le cadre du Salon a également réalisé des achats importants auprès de deux galeries espagnoles, Helena Mola et L. Codosero.
Une fondation privée brésilienne a acquis auprès de la galerie hollandaise Trebosc Van Lelyveld, un tableau du XVIIème siècle de José de Mora représentant la tête de John le Baptiste. « Nous avons vendu cette œuvre à un nouveau client sud-américain, que nous n’aurions jamais rencontré ailleurs qu’à la Palm Beach Fair, en Europe ou à New York. C’est la meilleure justification à notre participation ! »s’est réjoui le directeur de la galerie qui a également cédé plusieurs dessins italiens à la Collection Gilgore, un musée privé installé à Naples, en Floride, qui avait parallèlement organisé une petite exposition dans le cadre du Salon.

Les galeries espagnoles ont déclenché l’enthousiasme

Outre les achats effectués par les institutions, les sept galeries espagnoles dont six participaient pour la première fois ont été plébiscitées par les visiteurs… et les collectionneurs. Laura Codosero a vendu une paire de cabinets du 18ème siècle en bois avec des incrustations de nacre, dès le vernissage. Ces pièces provenant des Mission Jésuites de Bolivie, à Chiquitos et Moxos sont parties s’installer dans l’intérieur d’un collectionneur américain. « Nous avons particulièrement apprécié les efforts engages par le directeur du salon Michael Mezzatesta pour susciter la venue de conservateurs de musées importants » a déclaré Laura Codosero qui a également vendu deux céramiques hispano-mauresques 30,00$ dollars chacune, dont l’une fut achetée par la fondation Hispanic Society.

La Joaillerie en son royaume

Les ventes de joaillerie furent prolifiques. Véronique Bamps, de Bruxelles déclarait " La joaillerie Art Deco a rencontré un vif succès. Les boucles d’oreille, en particulier ". Au total, le montant de ses ventes s’élève à plus de 250 000 $ avec notamment un collier en rubis des années 50, qui attira la curiosité de plus d’une visiteuse.
Le joaillier international Van Cleef & Arpels, qui participait pour la première fois au salon et qui parrainait le diner de vernissage se réjouissait de cette opération qui leur a permis de rencontrer des clients qui ne viennent pas naturellement dans les boutiques de la firme. « Nous avons vu beaucoup d’américains, mais également un grand nombre de clients russes, cette opération nous a permis d’étendre notre visibilité » déclarait la responsable des relations publiques.
Craig Miller de Graff, installé à Londres, New York et Palm Beach constatait également, "Nous avons enregistré des ventes encore plus importantes que celles de l’année dernière." C’est également le cas pour Richters de Palm Beach qui a rencontré de nouveaux clients venus de tous les coins des Etats-Unis.
Moussaieff Jewellers, de Londres a également enregistré de très importantes ventes, auprès d’acheteurs allemands, italiens et bien entendu américains ; l’un d’entre eux se laissant tenter par une impressionnante paire de boucles d’oreilles en diamants Golconda.

Personnalités en vue…

De nombreux architectes et designers ont participé à la soirée de vernissage sponsorisée par le joaillier Van Cleef, dont Tony Ingrao et Randy Kemper, Mario Buatta, Bruce Bierman, Geoffrey Bradfield, Betty Sherrill, Joanne de Guardiola, Matthew Patrick Smyth et Scott Snyder, venus de New York. Bennett Weinstock est venu de Philadelphie.
Déambulant dans les allées de Palm Beach Fair, John Loring, directeur artistique de Tiffany & Co, a côtoyé la new yorkaise Kim Heirston, consultante en art pour des particuliers, de même que Michel Witmer qui travaille non seulement à New York mais aussi à Paris et à Maastricht puisqu’il fait partie du conseil d’administration de la TEFAF.
Parmi les grands collectionneurs présents à Palm Beach, on a pu voir Peter Brant et sa femme Stéphanie Seymour. Leur collection de design, objets d’art moderne et contemporain est considérée comme l’une des plus importantes des Etats-Unis.
Nombreux étaient les conservateurs de musées visitant le salon et parmi eux les représentant de la Fondation Getty, du musée de Kansas City Nelson, du musée des beaux arts de Boston et de l’Art Institute de Chicago, pour ne citer qu’eux
« De nombreux marchands ont confirmé leur présence en 2009. Sans conteste, le succès des ventes qui se sont déroulées cette année et la qualité des visiteurs qui ont arpenté les allées du salon sont des atouts que les marchands ont appréciés » a conclu Mark Lyman, lorsque le salon a refermé ses portes.
Palm Beach Fair fait partie de la division Amérique du Nord de dmg world media Art & Antiques. La spécificité du groupe est d’organiser des salons d’art et d’antiquités de haute qualité; le prochain événement se déroulera à New-York; il s’agit de la foire internationale d’art décoratif et de design SOFA (Sculpture Objects and Functional Art) NEW YORK, du 29 mai au 1er juin, qui se déroulera sur Park Avenue, dans les bâtiments de l’Armory.

pierre aimar
Mis en ligne le Mercredi 5 Mars 2008 à 18:54 | Lu 870 fois

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