Paul Nadar, Stéphane Mallarmé, 1897 BnF, département des Estampes et de la photographie
Quelque 300 pièces témoignent des spécificités de chacun des trois photographes, de leurs collaborations comme de leurs rivalités, dans un parcours qui embrasse l’histoire de l’atelier des Nadar pendant près d’un siècle. À travers des épreuves photographiques originales, des dessins, des estampes, des peintures et des objets, l’exposition invite à la découverte inédite de l’héritage de l’un des ateliers les plus importants et les plus durables des débuts de la photographie.
Le propos de l’exposition s’appuie sur des pièces issues des très riches collections de la BnF, que viennent compléter des prêts prestigieux du Metropolitan Museum of Art de New York, du John Paul Getty Museum de Los Angeles, du musée d’Orsay, du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, des Beaux-Arts de Paris et de la Société française de photographie.Trois parties illustrent les caractéristiques de l’entreprise des Nadar, des années 1850 à la fin des années 1930.
La première partie, « Les Nadar par les Nadar », fait la lumière sur l’histoire familiale en présentant une sélection des très nombreux portraits et autoportraits des trois photographes et d’Ernestine Nadar, épouse de Félix et mère de Paul. Leur implication personnelle dans l’atelier, leurs relations complexes et la manière dont ils utilisèrent leur propre image pour promouvoir leurs ateliers et leur production sont d’emblée mises en lumière. Souvent mis en scène, travestis, scénarisés, ces portraits construisent une légende familiale qui va des prises de vues en studio dans les années 1850 jusqu’aux instantanés Kodak de Paul Nadar. Ils témoignent en filigrane de l’histoire de la représentation photographique elle-même.
La deuxième partie, « Art et industrie du portrait », est consacrée aux œuvres les plus connues des Nadar : les portraits emblématiques des célébrités de leur temps. Elle souligne la variété de leurs talents ainsi que l’évolution des techniques photographiques et du goût au cours d’un siècle. Elle comprend des chefs-d’œuvre du portrait photographique par Félix Nadar et Adrien Tournachon. Les relations d’amitié que Félix a entretenues avec Gustave Doré ou Charles Baudelaire, par exemple, ont permis de réaliser de nombreux portraits au fil du temps, de même pour Paul, proche de Sarah Bernhardt. Les ateliers successifs des Nadar à Paris, et pour une courte période à Marseille, seront illustrés par des photographies des lieux eux-mêmes, des bâtiments, des salons de réception comme des coulisses de ces adresses alors très réputées.
Enfin, la dernière partie de l’exposition, « Art et sciences », établit le lien des Nadar avec l’actualité scientifique de leur temps et la manière dont leur œuvre photographique s’est associée à des découvertes et des avancées scientifiques ou techniques. Témoignent de cette implication les commandes reçues par Adrien Tournachon pour documenter l’amélioration des races d’animaux d’élevage ou sa collaboration avec le docteur Duchenne de Boulogne pour saisir le mécanisme de la physionomie humaine. Quant à Félix Nadar, il s’est fait connaître pour son utilisation pionnière de l’électricité pour les prises de vue nocturnes, souterraines et sous-marines : portraits, reportages dans les égouts et les catacombes de la capitale, photographies sous la mer dans des caissons étanches dans le port de Marseille...
Il est également connu pour les premières photographies aériennes qui résultent de sa passion pour les débuts de l’aviation. Paul Nadar, représentant de Kodak en France et lui-même créateur d’un nouvel appareil très maniable, l’Express-Détective Nadar, se révèle un promoteur de l’instantané et un fournisseur de matériel très apprécié des premiers amateurs. Par ailleurs, Félix et Paul se font une spécialité de spectaculaires agrandissements qu’ils proposent à leur clientèle.
Le propos de l’exposition s’appuie sur des pièces issues des très riches collections de la BnF, que viennent compléter des prêts prestigieux du Metropolitan Museum of Art de New York, du John Paul Getty Museum de Los Angeles, du musée d’Orsay, du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, des Beaux-Arts de Paris et de la Société française de photographie.Trois parties illustrent les caractéristiques de l’entreprise des Nadar, des années 1850 à la fin des années 1930.
La première partie, « Les Nadar par les Nadar », fait la lumière sur l’histoire familiale en présentant une sélection des très nombreux portraits et autoportraits des trois photographes et d’Ernestine Nadar, épouse de Félix et mère de Paul. Leur implication personnelle dans l’atelier, leurs relations complexes et la manière dont ils utilisèrent leur propre image pour promouvoir leurs ateliers et leur production sont d’emblée mises en lumière. Souvent mis en scène, travestis, scénarisés, ces portraits construisent une légende familiale qui va des prises de vues en studio dans les années 1850 jusqu’aux instantanés Kodak de Paul Nadar. Ils témoignent en filigrane de l’histoire de la représentation photographique elle-même.
La deuxième partie, « Art et industrie du portrait », est consacrée aux œuvres les plus connues des Nadar : les portraits emblématiques des célébrités de leur temps. Elle souligne la variété de leurs talents ainsi que l’évolution des techniques photographiques et du goût au cours d’un siècle. Elle comprend des chefs-d’œuvre du portrait photographique par Félix Nadar et Adrien Tournachon. Les relations d’amitié que Félix a entretenues avec Gustave Doré ou Charles Baudelaire, par exemple, ont permis de réaliser de nombreux portraits au fil du temps, de même pour Paul, proche de Sarah Bernhardt. Les ateliers successifs des Nadar à Paris, et pour une courte période à Marseille, seront illustrés par des photographies des lieux eux-mêmes, des bâtiments, des salons de réception comme des coulisses de ces adresses alors très réputées.
Enfin, la dernière partie de l’exposition, « Art et sciences », établit le lien des Nadar avec l’actualité scientifique de leur temps et la manière dont leur œuvre photographique s’est associée à des découvertes et des avancées scientifiques ou techniques. Témoignent de cette implication les commandes reçues par Adrien Tournachon pour documenter l’amélioration des races d’animaux d’élevage ou sa collaboration avec le docteur Duchenne de Boulogne pour saisir le mécanisme de la physionomie humaine. Quant à Félix Nadar, il s’est fait connaître pour son utilisation pionnière de l’électricité pour les prises de vue nocturnes, souterraines et sous-marines : portraits, reportages dans les égouts et les catacombes de la capitale, photographies sous la mer dans des caissons étanches dans le port de Marseille...
Il est également connu pour les premières photographies aériennes qui résultent de sa passion pour les débuts de l’aviation. Paul Nadar, représentant de Kodak en France et lui-même créateur d’un nouvel appareil très maniable, l’Express-Détective Nadar, se révèle un promoteur de l’instantané et un fournisseur de matériel très apprécié des premiers amateurs. Par ailleurs, Félix et Paul se font une spécialité de spectaculaires agrandissements qu’ils proposent à leur clientèle.
Pratique
Les Nadar, une légende photographique
16 octobre 2018 I 3 février 2019
Galerie 2
BnF I François-Mitterrand
Quai François Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi 10h > 19h Dimanche 13h > 19h
Fermeture les lundis et jours fériés
Publication
Catalogue de l’exposition
23x30 cm, 352 pages, 250 illustrations environ
Editions de la BnF
Commissariat
Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie de la BnF
Anne Lacoste, directrice de l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France
Scénographie et graphisme
Scénographie : Véronique Dollfus
Graphiste : Atelier JBL (Jeanne Bovier-Lapierre)
16 octobre 2018 I 3 février 2019
Galerie 2
BnF I François-Mitterrand
Quai François Mauriac, Paris XIIIe
Du mardi au samedi 10h > 19h Dimanche 13h > 19h
Fermeture les lundis et jours fériés
Publication
Catalogue de l’exposition
23x30 cm, 352 pages, 250 illustrations environ
Editions de la BnF
Commissariat
Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie de la BnF
Anne Lacoste, directrice de l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France
Scénographie et graphisme
Scénographie : Véronique Dollfus
Graphiste : Atelier JBL (Jeanne Bovier-Lapierre)