Riche d’une cinquantaine de chefs-d’oeuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture.
C’est dans l’hôtel particulier qui abrite les collections de Paul Marmottan, dédiées à Napoléon et à sa famille, que prend place l’exposition. C’est en effet le souffle des conquêtes napoléoniennes qui porte les peintres à partir et à vérifier leur fantasme d’Orient à travers le voyage. L’aube de l’ère industrielle donne ainsi naissance à l’orientalisme, qui traverse tout le siècle et les pays européens. À l’orée du XXe siècle, les avant-gardes elles-mêmes se nourrissent de ces expériences nouvelles et inventent un art nouveau, aux portes de l’abstraction, portées par l’Orient. Face aux nombreuses études et expositions précédentes, le parcours privilégie l’Orient méditerranéen, propre à l’empire colonial français. Le corpus des oeuvres a été organisé à travers deux axes distincts: la figure humaine et le paysage. Deux voies qu’annoncent La Petite Baigneuse (1828, Paris, musée du Louvre) d’Ingres et Innenarchitektur (Architecture intérieure, 1914, Wuppertal, Von der Heydt Museum) de Paul Klee.
Commissariat : Emmanuelle Amiot-Saulnier, Docteur en Histoire de l'art
C’est dans l’hôtel particulier qui abrite les collections de Paul Marmottan, dédiées à Napoléon et à sa famille, que prend place l’exposition. C’est en effet le souffle des conquêtes napoléoniennes qui porte les peintres à partir et à vérifier leur fantasme d’Orient à travers le voyage. L’aube de l’ère industrielle donne ainsi naissance à l’orientalisme, qui traverse tout le siècle et les pays européens. À l’orée du XXe siècle, les avant-gardes elles-mêmes se nourrissent de ces expériences nouvelles et inventent un art nouveau, aux portes de l’abstraction, portées par l’Orient. Face aux nombreuses études et expositions précédentes, le parcours privilégie l’Orient méditerranéen, propre à l’empire colonial français. Le corpus des oeuvres a été organisé à travers deux axes distincts: la figure humaine et le paysage. Deux voies qu’annoncent La Petite Baigneuse (1828, Paris, musée du Louvre) d’Ingres et Innenarchitektur (Architecture intérieure, 1914, Wuppertal, Von der Heydt Museum) de Paul Klee.
Commissariat : Emmanuelle Amiot-Saulnier, Docteur en Histoire de l'art