Molitor © Dimitri Tolstoï
« Il y a un an et demi, invité à une fête donnée dans le « Paquebot blanc » chef d’œuvre de l’art déco des années 1930, j’ai retrouvé l’espace magique où je venais patiner l’hiver… ».
Lieu d’enfance, lieu inoubliable. Magnifiée par des centaines de tags et de graffitis, ce lieu vit ses dernières heures. Dimitri Tolstoï est enthousiaste devant ce panoramique qui évoque pour lui la bande dessinée : « Je demande l’autorisation. On m’accorde une journée. Le bonheur. Je serai le dernier à la prendre en photo ». Tolstoï plonge et contre-plonge dans les bassins, joue des perspectives depuis les passerelles, zoom sur les tags et graffitis, shoote les recoins les plus secrets des cabines. L’œil aux aguets, il mitraille ce que personne ne sait voir comme lui et qui va disparaître. Une belle architecture, des messages, des signatures, des couleurs, des déclarations… A l’issue de la journée, Tolstoï retravaille les images pour en faire une bande dessinée, mêlant à la géométrie du monument le côté graphique des street-arters. « On dirait du Bilal », disent ses amis, littéralement conquis.
Très jeune, Dimitri Tolstoï se passionne pour la photo. A quatorze ans, attiré par l’image, il crée son propre studio, organise des mises en scène : portraits de famille mais aussi d’objets très modestes : un œuf, une pomme de terre… trouvent grâce à ses yeux. Est-ce le fait d’une hérédité fameuse ? Son arrière grand-mère, Sofia Tolstoï, artiste accomplie, aquarelliste et photographe, a été le reporter le plus intime de Léon Tolstoï.
Dimitri Tolstoï a également fixé les étapes de la destruction de la piscine Molitor. Des moments fabuleux. Tout ce qu’il aime. Comme se battre pour un détail que personne ne verra. Il nous apprend à regarder un tag comme une fleur éclatée, un graffiti comme une goutte d’eau, l’intérieur d’un fruit ou le poil d’une barbe. Heureux de découvrir au développement ce qui n’apparaissait pas à la prise de vue, il photographie l’invisible. Un monde que, joyeux et généreux, Dimitri Tolstoï se réjouit d’offrir, l’espace d’un instant ou parfois très longtemps…
“Les grandes œuvres d’art ne sont grandes que parce qu’elles sont accessibles et compréhensibles à tous”.
Léon Tolstoï
Lieu d’enfance, lieu inoubliable. Magnifiée par des centaines de tags et de graffitis, ce lieu vit ses dernières heures. Dimitri Tolstoï est enthousiaste devant ce panoramique qui évoque pour lui la bande dessinée : « Je demande l’autorisation. On m’accorde une journée. Le bonheur. Je serai le dernier à la prendre en photo ». Tolstoï plonge et contre-plonge dans les bassins, joue des perspectives depuis les passerelles, zoom sur les tags et graffitis, shoote les recoins les plus secrets des cabines. L’œil aux aguets, il mitraille ce que personne ne sait voir comme lui et qui va disparaître. Une belle architecture, des messages, des signatures, des couleurs, des déclarations… A l’issue de la journée, Tolstoï retravaille les images pour en faire une bande dessinée, mêlant à la géométrie du monument le côté graphique des street-arters. « On dirait du Bilal », disent ses amis, littéralement conquis.
Très jeune, Dimitri Tolstoï se passionne pour la photo. A quatorze ans, attiré par l’image, il crée son propre studio, organise des mises en scène : portraits de famille mais aussi d’objets très modestes : un œuf, une pomme de terre… trouvent grâce à ses yeux. Est-ce le fait d’une hérédité fameuse ? Son arrière grand-mère, Sofia Tolstoï, artiste accomplie, aquarelliste et photographe, a été le reporter le plus intime de Léon Tolstoï.
Dimitri Tolstoï a également fixé les étapes de la destruction de la piscine Molitor. Des moments fabuleux. Tout ce qu’il aime. Comme se battre pour un détail que personne ne verra. Il nous apprend à regarder un tag comme une fleur éclatée, un graffiti comme une goutte d’eau, l’intérieur d’un fruit ou le poil d’une barbe. Heureux de découvrir au développement ce qui n’apparaissait pas à la prise de vue, il photographie l’invisible. Un monde que, joyeux et généreux, Dimitri Tolstoï se réjouit d’offrir, l’espace d’un instant ou parfois très longtemps…
“Les grandes œuvres d’art ne sont grandes que parce qu’elles sont accessibles et compréhensibles à tous”.
Léon Tolstoï
Pratique
Galerie Caplain-Matignon
29 avenue Matignon
75008 Paris
Tél. +33 (0)1 42 65 04 63
Du mardi au samedi - De 14h30 à 19h et sur rendez-vous
Métro : Franklin D. Roosevelt / St-Philippe du Roule / Miromesnil
Parking : Rond-Point des Champs-Elysées
www.galeriecaplain-matignon.com
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