Un onirisme lyrique
Les peintures d’Anne-Marie Coulomb, véritable onirisme lyrique, ont les couleurs de son âme.
Un exutoire ? une dénonciation ? Un rêve ? Autant de sentiments à fleur de toile…
Avec ses peintures, Anne-Marie panse les blessures de la vie, les siennes, les nôtres, mais pas seulement.
Elle nous dit la nature, le printemps, l’amour, la tendresse.
Ses pinceaux caressent la toile sans la heurter.
Anne-Marie Coulomb interpelle, harmonise. L’artiste nous dit l’équilibre, elle nous dit la femme !
Nous l’avons rencontré.
Un exutoire ? une dénonciation ? Un rêve ? Autant de sentiments à fleur de toile…
Avec ses peintures, Anne-Marie panse les blessures de la vie, les siennes, les nôtres, mais pas seulement.
Elle nous dit la nature, le printemps, l’amour, la tendresse.
Ses pinceaux caressent la toile sans la heurter.
Anne-Marie Coulomb interpelle, harmonise. L’artiste nous dit l’équilibre, elle nous dit la femme !
Nous l’avons rencontré.
Anne-Marie Coulomb, Sans titre
Interview
Danielle Dufour-Verna : – Anne-Marie Coulomb, qui êtes-vous ? Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Anne-Marie Coulomb – Je suis peintre. J’ai toujours aimé la peinture. Mes études de littérature m’ont amenée à la culture de l’art, bien plus que vers les mathématiques ! Après un passage aux Beaux-Arts, j’ai acquis, en 1998, un atelier où je peins, j’expose, je reçois des élèves, et où nous faisons de magnifiques expositions de groupe.
DDV - Cet amour de la peinture que vous avez toujours eu en vous est venu par rapport à vos parents par rapport à et une sensibilité particulière ?
Anne-Marie Coulomb – Je dirais plutôt à une sensibilité particulière, une sensibilité d'artiste. Je ne savais pas que j’allais peindre il y a 60 ans. Je ne savais pas que je ferais autant de réalisations. C’était quand-même un goût dans la famille. Il n’y avait pas de grands artistes mais des cousins et un goût particulier pour la peinture.
DDV -Voulez-vous transmettre un message au-travers de vos œuvres ?
Anne-Marie Coulomb – Je ne pense pas avoir de message à donner mais des sentiments, des sensations à percevoir. Ce que mes œuvres mettent en perspective, c’est ce côté théâtre de ma vie. On s’aperçoit que je parle effectivement de moi, de ce qu’il m’est arrivé en tant que femme, en tant que mère.
DDV - vous avez exposé au Vieux Bassin d’Allauch dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme. Est-ce-que vous êtes une artiste engagée et de quelle manière ?
« Un engagement féminin »
Anne-Marie Coulomb : -je ne pense pas, en tout cas pas consciemment. Il est vrai qu’après la littérature, je me suis formée à la psychologie clinique. Cela joue sans-doute dans ce que je révèle de moi. Ce n’est pas un engagement politique, plutôt un engagement féminin en tant que femme, épouse, mère. Il y a encore beaucoup à faire pour les femmes. J’ai beaucoup de mal avec l’autorité, surtout celle de ma mère qui était très dure. On dit souvent que mes huiles sont tristes.
DDV – Je trouve, pour ma part, que vos huiles sont à la fois lyriques et lumineuses…
« Je n’aime pas ce qui est agressif. »
Anne-Marie Coulomb – Je pensais traduire en peinture mon fort caractère, réagir, mettre de grosses épaisseurs sur la toile. Il s’avère que pas du tout ! Je travaille en couches fines, à l’huile, en glacis superposés. Petit à petit, je monte mon monde sur la toile par petites couches très minces. Je n’aime pas ce qui est agressif. Je suis du domaine du rêve, du lyrique, oui, tout-à-fait.
DDV -Des projets ?
« Des œuvres détournées »
Anne-Marie Coulomb – Oui, d’autres expositions sont en prévision. D’autre part, nous avons initié avec mon atelier un projet qui me tient à cœur et qui m’amuse bien. Chaque artiste de l’atelier fera une œuvre détournée d’un peintre très connu comme par exemple ‘’Le déjeuner sur l’herbe’’ de Manet.
DDV – Ma dernière question, quelle est votre propre conception du bonheur ?
Anne-Marie Coulomb - Je n’ai pas de conception du bonheur. Je ne sais pas. Je n'ai pas de ce n'est pas de croyance religieuse ; j'aime bien être tranquille. Je peins, j’ai une belle maison. J’étais dans mon jardin en train de sortir toutes mes plantes. La peinture, la famille, le jardin, notre atelier, il est peut-être là le bonheur.
Danielle Dufour-Verna
Anne-Marie Coulomb – Je suis peintre. J’ai toujours aimé la peinture. Mes études de littérature m’ont amenée à la culture de l’art, bien plus que vers les mathématiques ! Après un passage aux Beaux-Arts, j’ai acquis, en 1998, un atelier où je peins, j’expose, je reçois des élèves, et où nous faisons de magnifiques expositions de groupe.
DDV - Cet amour de la peinture que vous avez toujours eu en vous est venu par rapport à vos parents par rapport à et une sensibilité particulière ?
Anne-Marie Coulomb – Je dirais plutôt à une sensibilité particulière, une sensibilité d'artiste. Je ne savais pas que j’allais peindre il y a 60 ans. Je ne savais pas que je ferais autant de réalisations. C’était quand-même un goût dans la famille. Il n’y avait pas de grands artistes mais des cousins et un goût particulier pour la peinture.
DDV -Voulez-vous transmettre un message au-travers de vos œuvres ?
Anne-Marie Coulomb – Je ne pense pas avoir de message à donner mais des sentiments, des sensations à percevoir. Ce que mes œuvres mettent en perspective, c’est ce côté théâtre de ma vie. On s’aperçoit que je parle effectivement de moi, de ce qu’il m’est arrivé en tant que femme, en tant que mère.
DDV - vous avez exposé au Vieux Bassin d’Allauch dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme. Est-ce-que vous êtes une artiste engagée et de quelle manière ?
« Un engagement féminin »
Anne-Marie Coulomb : -je ne pense pas, en tout cas pas consciemment. Il est vrai qu’après la littérature, je me suis formée à la psychologie clinique. Cela joue sans-doute dans ce que je révèle de moi. Ce n’est pas un engagement politique, plutôt un engagement féminin en tant que femme, épouse, mère. Il y a encore beaucoup à faire pour les femmes. J’ai beaucoup de mal avec l’autorité, surtout celle de ma mère qui était très dure. On dit souvent que mes huiles sont tristes.
DDV – Je trouve, pour ma part, que vos huiles sont à la fois lyriques et lumineuses…
« Je n’aime pas ce qui est agressif. »
Anne-Marie Coulomb – Je pensais traduire en peinture mon fort caractère, réagir, mettre de grosses épaisseurs sur la toile. Il s’avère que pas du tout ! Je travaille en couches fines, à l’huile, en glacis superposés. Petit à petit, je monte mon monde sur la toile par petites couches très minces. Je n’aime pas ce qui est agressif. Je suis du domaine du rêve, du lyrique, oui, tout-à-fait.
DDV -Des projets ?
« Des œuvres détournées »
Anne-Marie Coulomb – Oui, d’autres expositions sont en prévision. D’autre part, nous avons initié avec mon atelier un projet qui me tient à cœur et qui m’amuse bien. Chaque artiste de l’atelier fera une œuvre détournée d’un peintre très connu comme par exemple ‘’Le déjeuner sur l’herbe’’ de Manet.
DDV – Ma dernière question, quelle est votre propre conception du bonheur ?
Anne-Marie Coulomb - Je n’ai pas de conception du bonheur. Je ne sais pas. Je n'ai pas de ce n'est pas de croyance religieuse ; j'aime bien être tranquille. Je peins, j’ai une belle maison. J’étais dans mon jardin en train de sortir toutes mes plantes. La peinture, la famille, le jardin, notre atelier, il est peut-être là le bonheur.
Danielle Dufour-Verna