Patrice Giorda, Les pierres plantées N°2 | Huile sur toile 114 x 162 cm
Une peinture, la peinture, qu’est-ce que LA peinture...?
Quand on organise une exposition de peinture, bien vite arrive le moment très délicat de la sélection. Pour chaque membre du jury, il y a une question et elle est terrible : comment choisir ?
Voilà alors que tout une somme d’idées plus ou moins reçues, de représentations, le plus souvent mentales et de clichés s’épanouissent ou plutôt s’entrechoquent. La relation de tout un chacun à la peinture n’est-elle pas essentiellement épidermique ? Ultra-sensible, car extrêmement personnelle, liée à des expériences particulières ?
«J’aime, j’aime pas, ce n’est pas assez ceci ou ce n’est pas assez cela, j’adore, j’aime assez...»
Ce sont autant de signes qui nous invitent à nous désengluer, à poser à distance les a priori et les conventions. Pour voir plus loin, il nous faut alors faire appel à la culture, à la connaissance et à tout ce que l’art nous a appris, parce qu’il nous a ému, parce que sa fréquentation nous a grandi, parce que sa brutalité nous a parfois mis en colère, nous a poussé à chercher et finalement à comprendre.
La diversité des problématiques et la pertinence des réponses tracent une voie dans l’expression artistique que le temps renouvelle sans cesse.
Quelle approche de l’art peut-on espérer sans la fréquentation des œuvres, quelle compréhension de l’art de notre époque sans une insertion consentie dans ses quêtes, ses têtes à queues et ses innovations ?
Nous sommes partis à la recherche de tous ces indicateurs dans les œuvres qui nous ont été proposées. L’émotion bien sûr, l’authenticité, la sidération, l’innovation, la maîtrise, la surprise, la profondeur, la poésie, le geste qui fait que tout est là et que tout à coup la matière transcende l’image et que ce qui est donné à voir dépasse notre attente ou nos espoirs.
La peinture n’est pas morte si elle se renouvelle, si elle prend son autonomie, si elle nous étonne, si elle réveille en nous l’envie de voir, de regarder plus loin, de vivre !
La peinture est une expérience fantastique de l’existence quand elle la révèle parce qu’elle est au cœur d’un processus de création généré par la pulsation même de l’artiste. Nous remercions donc les artistes qui ont réussi à nous transporter et à nous faire prendre conscience de la magie infinie de notre univers. Marie Seymat
Quand on organise une exposition de peinture, bien vite arrive le moment très délicat de la sélection. Pour chaque membre du jury, il y a une question et elle est terrible : comment choisir ?
Voilà alors que tout une somme d’idées plus ou moins reçues, de représentations, le plus souvent mentales et de clichés s’épanouissent ou plutôt s’entrechoquent. La relation de tout un chacun à la peinture n’est-elle pas essentiellement épidermique ? Ultra-sensible, car extrêmement personnelle, liée à des expériences particulières ?
«J’aime, j’aime pas, ce n’est pas assez ceci ou ce n’est pas assez cela, j’adore, j’aime assez...»
Ce sont autant de signes qui nous invitent à nous désengluer, à poser à distance les a priori et les conventions. Pour voir plus loin, il nous faut alors faire appel à la culture, à la connaissance et à tout ce que l’art nous a appris, parce qu’il nous a ému, parce que sa fréquentation nous a grandi, parce que sa brutalité nous a parfois mis en colère, nous a poussé à chercher et finalement à comprendre.
La diversité des problématiques et la pertinence des réponses tracent une voie dans l’expression artistique que le temps renouvelle sans cesse.
Quelle approche de l’art peut-on espérer sans la fréquentation des œuvres, quelle compréhension de l’art de notre époque sans une insertion consentie dans ses quêtes, ses têtes à queues et ses innovations ?
Nous sommes partis à la recherche de tous ces indicateurs dans les œuvres qui nous ont été proposées. L’émotion bien sûr, l’authenticité, la sidération, l’innovation, la maîtrise, la surprise, la profondeur, la poésie, le geste qui fait que tout est là et que tout à coup la matière transcende l’image et que ce qui est donné à voir dépasse notre attente ou nos espoirs.
La peinture n’est pas morte si elle se renouvelle, si elle prend son autonomie, si elle nous étonne, si elle réveille en nous l’envie de voir, de regarder plus loin, de vivre !
La peinture est une expérience fantastique de l’existence quand elle la révèle parce qu’elle est au cœur d’un processus de création généré par la pulsation même de l’artiste. Nous remercions donc les artistes qui ont réussi à nous transporter et à nous faire prendre conscience de la magie infinie de notre univers. Marie Seymat
Ils exposent
Anne Bertoin, Isabelle Braemer, Olivier de Cayron, Yves Cortay, Marc Dailly, Françoise Dupasquier, Florence Dussuyer, Patrice Giorda, Elsa Gurrieri |Françoise Luciani, Michel de Matteis, Zwy Milshtein, Nicolas Maureau, Pascale Morelot-Palu, Hubert Munier, Catherine Noizet-Faucon, Xavier Oriach, Roidley Perez-Navarro, Thibaut de Reimpre, Sabhan Adam, Tof Vanmarque
Pratique
Cour du musée de la Résistance
14 Avenue Berthelot
69007 Lyon
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