Arno Minkkinen. Maroon Bells Sunrise, 2012
Ces photos, réalisées sans aucun trucage ni manipulation ultérieure, et généralement sans assistance sont d’une beauté saisissante à la fois par le paysage qu’il photographie, par la manière dont son corps apparaît ou disparaît, et par l’instant audacieux et surprenant qui est capté. Cette recherche perpétuelle d’union entre la nature et son corps, la rigueur et la poésie de ce travail et la surprise de chaque cliché en font un des photographes contemporain les plus singuliers.
Il a une reconnaissance Internationale, est exposé dans le monde entier, ses photos sont dans de nombreuses collections. Il va recevoir le 27 octobre 2013 le « Lucie Award dans la catégorie Achievement in Fine Arts », au cours d’une réception à Carnegie Hall .
Il a une reconnaissance Internationale, est exposé dans le monde entier, ses photos sont dans de nombreuses collections. Il va recevoir le 27 octobre 2013 le « Lucie Award dans la catégorie Achievement in Fine Arts », au cours d’une réception à Carnegie Hall .
Arno Minkkinen
Né en 1945 à Helsinki, Finlande
Arno Rafael Minkkinen souffre à la naissance d'une maladie congénitale (bec de lièvre) qui l'oblige à subir une opération chirurgicale dès les premiers mois. Quelques années après sa naissance, en 1951, sa famille émigre aux Etats‐Unis à Brooklyn. En 1963, il entre à l'Université Wagner pour y étudier la philosophie et la religion. Son père meurt brutalement en 1966. Il séjourne en Finlande l'année suivante. Il se marie en 1969.Il entre dans une agence de publicité au même moment. Il apprend la photographie auprès de Ken Heyman et John Benson. Il fréquente les milieux photographiques et développe sa sensibilité au fur et à mesure de ses rencontres avec des artistes comme Ralph Gibson, Harry Callahan, Minor White, Lisette Model…
Sa première exposition a lieu en 1972 dans une galerie de Soho. Il est invité à donner des cours dans une école de design d'Helsinki de 1974 à 1976. Sa première monographie Frostbite est publiée en 1978 par Morgan & Morgan. Son premier fils, Daniel Hughes, naît en 1979. Il a été professeur de photographie au MIT, l’ Institut de Design Industriel d’Helsinki, et au Collège d’art de Philadelphie.
Arno Rafael Minkkinen souffre à la naissance d'une maladie congénitale (bec de lièvre) qui l'oblige à subir une opération chirurgicale dès les premiers mois. Quelques années après sa naissance, en 1951, sa famille émigre aux Etats‐Unis à Brooklyn. En 1963, il entre à l'Université Wagner pour y étudier la philosophie et la religion. Son père meurt brutalement en 1966. Il séjourne en Finlande l'année suivante. Il se marie en 1969.Il entre dans une agence de publicité au même moment. Il apprend la photographie auprès de Ken Heyman et John Benson. Il fréquente les milieux photographiques et développe sa sensibilité au fur et à mesure de ses rencontres avec des artistes comme Ralph Gibson, Harry Callahan, Minor White, Lisette Model…
Sa première exposition a lieu en 1972 dans une galerie de Soho. Il est invité à donner des cours dans une école de design d'Helsinki de 1974 à 1976. Sa première monographie Frostbite est publiée en 1978 par Morgan & Morgan. Son premier fils, Daniel Hughes, naît en 1979. Il a été professeur de photographie au MIT, l’ Institut de Design Industriel d’Helsinki, et au Collège d’art de Philadelphie.
« Si vous voyez mes bras sortir du dessous de la neige, c’est que je suis sous la neige. »
Arno Minkkinen, Foster Pond, 1996
Comment réaliser sereinement des images dans de conditions aussi dures ?
C’est un problème très difficile et parfois impossible. Soit du vent violent ou une forte pluie, soit la lumière tombante ou un trépied cassé, soit je n’ai plus qu’une pellicule, ou soit je suis crevé ; mais le seul moyen de prendre ces photos, c’est d’y être…. ….J’ai dû trouver une façon de créer la même impression avec un seul négatif. Peut‐être que toute la tension de la création d’une photographie est dissoute dans le son apaisant de l’obturateur et le chuintement du retardateur, neuf secondes avant le déclic. Dans ces très peu de secondes, ma respiration s’arrête, chaque muscle et chaque nerfs de mon corps sont tendus ; je pose et j’attends que le mécanisme de l’appareil vienne terminer la séance.
C’est un problème très difficile et parfois impossible. Soit du vent violent ou une forte pluie, soit la lumière tombante ou un trépied cassé, soit je n’ai plus qu’une pellicule, ou soit je suis crevé ; mais le seul moyen de prendre ces photos, c’est d’y être…. ….J’ai dû trouver une façon de créer la même impression avec un seul négatif. Peut‐être que toute la tension de la création d’une photographie est dissoute dans le son apaisant de l’obturateur et le chuintement du retardateur, neuf secondes avant le déclic. Dans ces très peu de secondes, ma respiration s’arrête, chaque muscle et chaque nerfs de mon corps sont tendus ; je pose et j’attends que le mécanisme de l’appareil vienne terminer la séance.
Pratique
Située rue de Seine, en plein coeur de Saint Germain des Prés, la Galerie Arcturus a ouvert en 1999, portée par la passion d’Anne de la Roussière, issue du monde de la banque. Toujours animée par cette même énergie, la Galerie soutient une sélection pluridisciplinaire d’artistes européens, dont les univers esthétiques volontairement éclectiques et cohérents constituent la véritable richesse culturelle.»
Galerie Arcturus
65, rue de Seine
75006 PARIS
01 43 25 39 02
arcturus@art11.com
www.art11.com/arcturus
mardi-vendredi : 14h-19h
samedi : 11h-13h, 14h-19h
ou sur rendez-vous
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