Astrig Siranossian © DR
De deux jours l’an dernier, Les Musicades passent à quatre cette année, avec toujours la volonté de sa directrice artistique, Astrig Siranossian, de bâtir, autour d’un thème en particulier, un programme original et attractif, qui fait se croiser les arts : musique, littérature, poésie, théâtre et philosophie.
« Mon souhait, avec ce festival, est également de mettre en valeur, cette ville que j’affectionne tant et son patrimoine, particulièrement les jardins du Musée où j’ai de merveilleux souvenirs d’enfant » raconte la jeune femme.
« Nul besoin d’être connaisseur.. »
« Nul besoin d’être connaisseur pour assister à ces concerts, j’ai conçu ce festival comme un moment de détente avant la rentrée » affirme la violoncelliste avant de poursuivre : « J’ai voulu que soient organisés, après chaque concert, des moments privilégiés qui permettent aux artistes de rencontrer leur public dans un cadre informel et convivial, autour d’un verre et de quelques ravioles... » Certains artistes ont ainsi improvisé, l’an dernier, pour le plus grand bonheur des personnes présentes, des mini-concerts, à la Charrette, sous l’œil bienveillant du Jacquemart.
Le thème retenu, pour cette nouvelle édition, est le temps : un thème d’une richesse infini qui a permis aux artistes de laisser libre cours à leur imagination et d’ouvrir ce festival à tous les publics, les mélomanes comme les néophytes. « Ma philosophie ? Commente Astrig : Faire des choses sérieuses sans me prendre au sérieux. »
« Mon souhait, avec ce festival, est également de mettre en valeur, cette ville que j’affectionne tant et son patrimoine, particulièrement les jardins du Musée où j’ai de merveilleux souvenirs d’enfant » raconte la jeune femme.
« Nul besoin d’être connaisseur.. »
« Nul besoin d’être connaisseur pour assister à ces concerts, j’ai conçu ce festival comme un moment de détente avant la rentrée » affirme la violoncelliste avant de poursuivre : « J’ai voulu que soient organisés, après chaque concert, des moments privilégiés qui permettent aux artistes de rencontrer leur public dans un cadre informel et convivial, autour d’un verre et de quelques ravioles... » Certains artistes ont ainsi improvisé, l’an dernier, pour le plus grand bonheur des personnes présentes, des mini-concerts, à la Charrette, sous l’œil bienveillant du Jacquemart.
Le thème retenu, pour cette nouvelle édition, est le temps : un thème d’une richesse infini qui a permis aux artistes de laisser libre cours à leur imagination et d’ouvrir ce festival à tous les publics, les mélomanes comme les néophytes. « Ma philosophie ? Commente Astrig : Faire des choses sérieuses sans me prendre au sérieux. »
Quatre saisons pour deux compositeurs
Le premier concert, le 18 août, à 20h30, dans les jardins du Musée, a été construit autour des « Quatre Saisons » de Vivaldi auxquelles feront écho les « Quatre Saisons » de Piazzolla avec, pour les interpréter l’une des plus grandes spécialistes, la violoniste Chouchane Siranossian, accompagnée par l’Orchestre de chambre de Lyon. Chaque saison de Vivaldi sera précédée d’un sonnet - écrit par le maestro lui-même - et interprété par le comédien Alexandre Risso qui nous fera découvrir, tout au long de ce concert, d’autres textes, notamment de Victor Hugo.
Bach improvisé avec Jean-François Zigel
« J’avais très envie aussi, depuis longtemps, reprend Astrig Siranossian, d’inviter le pianiste Jean-François Zigel, apprécié du grand public pour son travail d’initiation à la musique classique, à la radio et à la télévision. » Il sera ainsi présent le 19 août, à 20h30, toujours dans les jardins du Musée, pour une improvisation autour des œuvres de Bach, devenu, récemment, après avoir inspiré les plus grands, la « nourriture préférée » des improvisateurs, particulièrement des musiciens de jazz.
Du gospel sous le kiosque à musique
« J’ai eu, par ailleurs, la chance, continue Astrig, de pouvoir travailler avec la chorale « Family One » de la Fondation des Apprentis d’Auteuil, qui m’a profondément bouleversée. Quand ils chantent, ils se métamorphosent. » Vous pourrez les entendre le 20 août, à 18h00, sous le kiosque à musique, lors d’un concert gratuit avec, au programme, une heure de Gospel.
Molière à la sauce Sarroche
On vous promet ensuite une soirée pleine de surprises, autour de la célébration des 400 ans de la naissance de Molière – La légende dit qu’il aurait joué à Romans – avec, pour interpréter quelques-unes de ses scènes les plus cultes, la comédienne Sandrine Sarroche : un défi pour celle qui n’a jamais joué que ses propres textes. Vous aurez aussi le plaisir d’entendre Astrig Siranossian mais également un enfant du pays, Fabrice Ferez (flûte-hautbois), dans une création originale spécialement écrite pour Les Musicades.
Restons philosophes avec Onfray
La soirée du dimanche, à 20h30, dans les jardins du Musée, s’annonce tout aussi originale. Au programme : un spectacle, conçu comme un échange avec le philosophe et écrivain Michel Onfray, dans un format novateur. Un corpus de six textes, d’Aristote à Saint-Augustin, en passant par Nietzsche, Platon, Bergson ou encore Epicure, sera interprété par le comédien Alexandre Risso, tandis que Michel Onfray expliquera ses choix. La musique, bien sûr, sera également présente avec, à l’affiche, Nathanaël Gouin (piano), Raphaël Sévère (clarinettiste) et Astrig Siranossian (violoncelle).
Au total, ce seront trente-sept artistes de talent qui se succéderont à Romans, tous logés sur la ville, dans des hébergements insolites : du Bed in Shop à La tour Yveline.
Réservation à l’Office de tourisme : 34, place Jean-Jaurès à Romans – Tél. 04 75 02 28 72.
Bach improvisé avec Jean-François Zigel
« J’avais très envie aussi, depuis longtemps, reprend Astrig Siranossian, d’inviter le pianiste Jean-François Zigel, apprécié du grand public pour son travail d’initiation à la musique classique, à la radio et à la télévision. » Il sera ainsi présent le 19 août, à 20h30, toujours dans les jardins du Musée, pour une improvisation autour des œuvres de Bach, devenu, récemment, après avoir inspiré les plus grands, la « nourriture préférée » des improvisateurs, particulièrement des musiciens de jazz.
Du gospel sous le kiosque à musique
« J’ai eu, par ailleurs, la chance, continue Astrig, de pouvoir travailler avec la chorale « Family One » de la Fondation des Apprentis d’Auteuil, qui m’a profondément bouleversée. Quand ils chantent, ils se métamorphosent. » Vous pourrez les entendre le 20 août, à 18h00, sous le kiosque à musique, lors d’un concert gratuit avec, au programme, une heure de Gospel.
Molière à la sauce Sarroche
On vous promet ensuite une soirée pleine de surprises, autour de la célébration des 400 ans de la naissance de Molière – La légende dit qu’il aurait joué à Romans – avec, pour interpréter quelques-unes de ses scènes les plus cultes, la comédienne Sandrine Sarroche : un défi pour celle qui n’a jamais joué que ses propres textes. Vous aurez aussi le plaisir d’entendre Astrig Siranossian mais également un enfant du pays, Fabrice Ferez (flûte-hautbois), dans une création originale spécialement écrite pour Les Musicades.
Restons philosophes avec Onfray
La soirée du dimanche, à 20h30, dans les jardins du Musée, s’annonce tout aussi originale. Au programme : un spectacle, conçu comme un échange avec le philosophe et écrivain Michel Onfray, dans un format novateur. Un corpus de six textes, d’Aristote à Saint-Augustin, en passant par Nietzsche, Platon, Bergson ou encore Epicure, sera interprété par le comédien Alexandre Risso, tandis que Michel Onfray expliquera ses choix. La musique, bien sûr, sera également présente avec, à l’affiche, Nathanaël Gouin (piano), Raphaël Sévère (clarinettiste) et Astrig Siranossian (violoncelle).
Au total, ce seront trente-sept artistes de talent qui se succéderont à Romans, tous logés sur la ville, dans des hébergements insolites : du Bed in Shop à La tour Yveline.
Réservation à l’Office de tourisme : 34, place Jean-Jaurès à Romans – Tél. 04 75 02 28 72.