Sarah Morris, Niagara, 2010, peinture laque sur toile, 214 x 214 cm © Sarah Morris / White Cube. Photo : Christopher Burke, New York
Née en 1967 et reconnue à l'échelle internationale, l'artiste américaine vit entre New York et Londres. Dans la continuité de l'esthétique de Fernand Léger, sa pratique pluridisciplinaire trouve ses racines dans la réalité urbaine de notre époque. S'inspirant du montage cinématographique, Sarah Morris recherche en peinture une efficacité maximale de l'image. Menant une double carrière de peintre et de réalisatrice de films depuis la fin des années 1990, elle poursuit l'exploration visuelle et psychologique de notre environnement citadin par des séries portant le nom de grandes métropoles. Ses films, véritables fresques, génèrent à leur tour des cycles picturaux d'une grande richesse formelle et sémiotique. Ses portraits de villes tels Midtown [New York] en 1998, AM/PM [Las Vegas] en 1999, Capital [Washington D.C.] en 2000, Miami [2002], Los Angeles en 2004, Beijing en 2008 ou Chicago en 2011 oscillent entre figuration et abstraction dans un dialogue complémentaire entre films, dessins et peintures. Prélevées au coeur de ces mégalopoles trépidantes, les images projetées de Sarah Morris sont fragmentées par des effets de zoom, de travelling ou de contre-plongée. Leur efficacité est renforcée par une bande son dont l'écriture est assurée par des artistes invités.
Les surfaces laquées post-Pop des peintures de l'artiste, au format invariablement carré, invitent à la contemplation. Elles fragmentent les façades architecturales en grilles polychromes et transforment les objets quotidiens en signes graphiques. Outre Midtown (centre-ville) et Pools (piscines), sont ainsi exposées les séries plus récentes Knots et Clips (noeuds et trombones) qui agrandissent jusqu'à l'abstraction des icônes de nos espaces bureautiques ou domestiques, tel un écho à la célèbre Joconde aux clefs (1930) conservée dans les collections du musée national à Biot.
En choisissant d'évoquer le film expérimental de Fernand Léger (Le Ballet mécanique, 1924) comme titre de son exposition, Sarah Morris rend hommage au peintre français dont elle poursuit le réalisme de conception à travers une esthétique combinatoire du fragment.
Les surfaces laquées post-Pop des peintures de l'artiste, au format invariablement carré, invitent à la contemplation. Elles fragmentent les façades architecturales en grilles polychromes et transforment les objets quotidiens en signes graphiques. Outre Midtown (centre-ville) et Pools (piscines), sont ainsi exposées les séries plus récentes Knots et Clips (noeuds et trombones) qui agrandissent jusqu'à l'abstraction des icônes de nos espaces bureautiques ou domestiques, tel un écho à la célèbre Joconde aux clefs (1930) conservée dans les collections du musée national à Biot.
En choisissant d'évoquer le film expérimental de Fernand Léger (Le Ballet mécanique, 1924) comme titre de son exposition, Sarah Morris rend hommage au peintre français dont elle poursuit le réalisme de conception à travers une esthétique combinatoire du fragment.
Pratique
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pome
06410 Biot (France)
+33 (0)4 92 91 50 30
Ouverture : tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier de 10h à 17h
Tarifs : 5,50 €, réduit : 4 €, groupes : 5 € (à partir de 10 personnes) incluant les collections permanentes
Gratuit pour les moins de 26 ans (ressortissants de l'UE ou en long séjour dans l'UE) et pour tous, le premier dimanche du mois
Renseignement sur :
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Chemin du Val de Pome
06410 Biot (France)
+33 (0)4 92 91 50 30
Ouverture : tous les jours sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier de 10h à 17h
Tarifs : 5,50 €, réduit : 4 €, groupes : 5 € (à partir de 10 personnes) incluant les collections permanentes
Gratuit pour les moins de 26 ans (ressortissants de l'UE ou en long séjour dans l'UE) et pour tous, le premier dimanche du mois
Renseignement sur :
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