Elle met en exergue les liens étroits qu’ont pu entretenir le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant.
Grand prêtre du dieu Ptah à Memphis, il devait être un des personnages les plus puissants d’Égypte. Il est passé à la postérité comme premier « archéologue de l’histoire » tant il s’est intéressé au passé en restaurant les monuments des pharaons de l’Ancien Empire dans la région entre Gizeh et Saqqara.
C’est à Memphis, qu’il servit le plus assidûment les desseins de son père. Il est ainsi particulièrement connu pour son implication dans la promotion du taureau Apis, représentant du dieu Ptah sur terre et pour la création des petits souterrains du Sérapéum, lieu d’inhumation de ces taureaux sacrés. Le musée du Louvre prête, à l’occasion de l’évènement arlésien, les plus belles pièces trouvées par Mariette dans les tombes de ces taureaux ainsi que les bijoux et amulettes qui couvraient la momie du prince.
À travers ce personnage et ses contemporains, il sera possible d’évoquer la richesse des connaissances de l’élite égyptienne. À cette époque, le savoir était empirique et il est par- fois difficile de parler véritablement de science. Il est cependant très éloigné de cet aspect secret et mystérieux dont on a longtemps voulu le recouvrir. Le legs intellectuel de l’Égypte ancienne est considérable : on lui doit par exemple notre année solaire de 365 jours, l’élaboration du diagnostic médical ou peut-être encore l’invention de la première couleur artificielle…
La tombe du prince n’est pas connue, même si Auguste Mariette a mis au jour sa momie et découvert les bijoux et le masque en or qui l’accompagnaient. L’exposition permet de relancer la réflexion sur ce mystère qui a passionné les égyptologues pendant des années.
L’œuvre de Khâemouaset est telle qu’au Ier siècle de notre ère, plus d’un millénaire après sa mort, son souvenir était encore suffisamment vivace pour que des contes vantent son savoir.
De nos jours, ce personnage ne cesse de fasciner et devient même le héros d’une bande dessinée dont quelques planches dues à Isabelle Dethan seront dévoilées dans nos salles.
Grand prêtre du dieu Ptah à Memphis, il devait être un des personnages les plus puissants d’Égypte. Il est passé à la postérité comme premier « archéologue de l’histoire » tant il s’est intéressé au passé en restaurant les monuments des pharaons de l’Ancien Empire dans la région entre Gizeh et Saqqara.
C’est à Memphis, qu’il servit le plus assidûment les desseins de son père. Il est ainsi particulièrement connu pour son implication dans la promotion du taureau Apis, représentant du dieu Ptah sur terre et pour la création des petits souterrains du Sérapéum, lieu d’inhumation de ces taureaux sacrés. Le musée du Louvre prête, à l’occasion de l’évènement arlésien, les plus belles pièces trouvées par Mariette dans les tombes de ces taureaux ainsi que les bijoux et amulettes qui couvraient la momie du prince.
À travers ce personnage et ses contemporains, il sera possible d’évoquer la richesse des connaissances de l’élite égyptienne. À cette époque, le savoir était empirique et il est par- fois difficile de parler véritablement de science. Il est cependant très éloigné de cet aspect secret et mystérieux dont on a longtemps voulu le recouvrir. Le legs intellectuel de l’Égypte ancienne est considérable : on lui doit par exemple notre année solaire de 365 jours, l’élaboration du diagnostic médical ou peut-être encore l’invention de la première couleur artificielle…
La tombe du prince n’est pas connue, même si Auguste Mariette a mis au jour sa momie et découvert les bijoux et le masque en or qui l’accompagnaient. L’exposition permet de relancer la réflexion sur ce mystère qui a passionné les égyptologues pendant des années.
L’œuvre de Khâemouaset est telle qu’au Ier siècle de notre ère, plus d’un millénaire après sa mort, son souvenir était encore suffisamment vivace pour que des contes vantent son savoir.
De nos jours, ce personnage ne cesse de fasciner et devient même le héros d’une bande dessinée dont quelques planches dues à Isabelle Dethan seront dévoilées dans nos salles.
Pratique
Musée départemental Arles antique
Presqu’île du Cirque-romain, BP 205 - 13635 Arles cedex
www.arles-antique.cg13.fr / info.mdaa@cg13.fr
Standard : 04 13 31 51 03
Presqu’île du Cirque-romain, BP 205 - 13635 Arles cedex
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