Anne Le Bozec © Pierre Beteille
Cet été consacré aux « Mécènes de la musique » se terminera par l’histoire du mariage de Winnaretta, richissime héritière de la machine à coudre américaine (Singer) et d’Edmond, prince désargenté mais dont la particule compte (de Polignac). Fortune mise au service des artistes, écrivains, danseurs, mais surtout compositeurs et musiciens reçus en leur « Salon » à Paris ou à Venise.
Aux États-Unis l’inventeur de la machine à coudre, Mr Singer, laisse une fortune à chacun de ses enfants. En France Winnaretta épouse le prince Edmond de Polignac. Passionnée de culture, elle tient à Paris un « salon » très réputé où nombre d’artistes européens se croisent : compositeurs, écrivains, danseurs, peintres. Les musiciens sont ses préférés : Ravel, Hahn, Fauré, Satie, Stravinski, … Parmi la longue liste des pièces qui lui sont dédiées ou qu’elle a commandées et qui ont jalonné sa vie, la soprano Françoise Masset et la pianiste Anne Le Bozec ont choisi pour nous un florilège. La comédienne Zazie Delem nous éclairera sur cet itinéraire de grande mécène à travers les pages de la formidable biographie que Sylvia Kahan lui a consacrée.
Musique :
Fauré Mandoline, Mélisande’s song- Hann Antoine Watteau, Dans l’été- Edmond de Polignac, Lamento, N’écris pas- Ravel Pavane pour une infante défunte- Armande de Polignac Rêverie- Poulenc Le portrait, Intermezzo n°2, Monsieur sans-Souci- Vierne Chanson pour avril, Offrande à Pan- Bach Prélude Partita n°1- Satie Socrat-, Stravinsky Berceuses du chat, Tilim-Bo- Milhaud Les malheurs d'Orphée - Auric Alphabet- Nadia Boulanger Chanson.
Texte :
Sylvia Kahan d’après son livre Winnareta Singer-Polignac : princesse, mécène et musicienne
Aux États-Unis l’inventeur de la machine à coudre, Mr Singer, laisse une fortune à chacun de ses enfants. En France Winnaretta épouse le prince Edmond de Polignac. Passionnée de culture, elle tient à Paris un « salon » très réputé où nombre d’artistes européens se croisent : compositeurs, écrivains, danseurs, peintres. Les musiciens sont ses préférés : Ravel, Hahn, Fauré, Satie, Stravinski, … Parmi la longue liste des pièces qui lui sont dédiées ou qu’elle a commandées et qui ont jalonné sa vie, la soprano Françoise Masset et la pianiste Anne Le Bozec ont choisi pour nous un florilège. La comédienne Zazie Delem nous éclairera sur cet itinéraire de grande mécène à travers les pages de la formidable biographie que Sylvia Kahan lui a consacrée.
Musique :
Fauré Mandoline, Mélisande’s song- Hann Antoine Watteau, Dans l’été- Edmond de Polignac, Lamento, N’écris pas- Ravel Pavane pour une infante défunte- Armande de Polignac Rêverie- Poulenc Le portrait, Intermezzo n°2, Monsieur sans-Souci- Vierne Chanson pour avril, Offrande à Pan- Bach Prélude Partita n°1- Satie Socrat-, Stravinsky Berceuses du chat, Tilim-Bo- Milhaud Les malheurs d'Orphée - Auric Alphabet- Nadia Boulanger Chanson.
Texte :
Sylvia Kahan d’après son livre Winnareta Singer-Polignac : princesse, mécène et musicienne
Françoise Masset © Frédéric Jean
Info+
La Chapelle des Carmélites
1 rue du Périgord
31000 Toulouse
Tél. 05 34 44 92 05
Métro Capitole (ligne A) ou Jeanne d’Arc (ligne B)
En plein centre-ville, dans la petite rue du Périgord, il faut passer un porche un peu austère et traverser une petite cour qui ne paye pas de mine pour découvrir une vraie chapelle Sixtine.
C’est un endroit méconnu des Toulousains, et pourtant cette chapelle est une véritable pépite.
La première pierre en est posée par le roi Louis XIII et son épouse Anne d'Autriche, le 1er juillet 1622. Celui-ci s’est engagé à la financer, mais ne tient pas promesse, et c’est grâce au président des enquêtes du parlement de Toulouse, dont les cinq filles étaient carmélites, que les travaux débutent.
L’originalité de la chapelle tient au décor de ses magnifiques plafonds, peints à la fin du XVIIe siècle par Jean-Pierre Rivals, peintre le plus productif de la période, qui s’est inspiré de la chapelle Sixtine, travail complété par son successeur Jean-Baptiste Despax, et considéré comme un chef-d’œuvre de la peinture toulousaine.
A l'extérieur de la Chapelle, retrouvez le café-terrasse du torréfacteur artisanal "Hayuco" pour un moment de détente !
1 rue du Périgord
31000 Toulouse
Tél. 05 34 44 92 05
Métro Capitole (ligne A) ou Jeanne d’Arc (ligne B)
En plein centre-ville, dans la petite rue du Périgord, il faut passer un porche un peu austère et traverser une petite cour qui ne paye pas de mine pour découvrir une vraie chapelle Sixtine.
C’est un endroit méconnu des Toulousains, et pourtant cette chapelle est une véritable pépite.
La première pierre en est posée par le roi Louis XIII et son épouse Anne d'Autriche, le 1er juillet 1622. Celui-ci s’est engagé à la financer, mais ne tient pas promesse, et c’est grâce au président des enquêtes du parlement de Toulouse, dont les cinq filles étaient carmélites, que les travaux débutent.
L’originalité de la chapelle tient au décor de ses magnifiques plafonds, peints à la fin du XVIIe siècle par Jean-Pierre Rivals, peintre le plus productif de la période, qui s’est inspiré de la chapelle Sixtine, travail complété par son successeur Jean-Baptiste Despax, et considéré comme un chef-d’œuvre de la peinture toulousaine.
A l'extérieur de la Chapelle, retrouvez le café-terrasse du torréfacteur artisanal "Hayuco" pour un moment de détente !