Cinq soirées musicales, cinq interprètes
La terrasse-scène du château Saint-Estève
Cette année en cinq soirées musicales et grâce à cinq interprètes, le festival tracera un portrait du grand compositeur dont la longue silhouette en soutane ou le visage émacié au regard ardent est indissociable de l’idée qu’on peut se faire du romantisme. Mais d’autres compositeurs apporteront à ce choix d’œuvres d’autres visions, d’autres états d’âmes, d’autres alliances de sons, d’autres époques de la musique
C’est ainsi que Mikhaïl Rudy, en avant-première de son concert de rentrée au Théâtre des Champs-Elysées, ajoute Scriabine et Chopin à la sonate en si de Liszt alors que Daniel Propper aborde Bach et les Variations Goldberg qu’il oppose aux Variations sur un motif de Franz Liszt ; Scarlatti, Chopin et Debussy trouvent grâce sous les mains d’Agnès Graziano, quand Sodi Braide leur préfère Franck et Chopin.
C’est ainsi que Mikhaïl Rudy, en avant-première de son concert de rentrée au Théâtre des Champs-Elysées, ajoute Scriabine et Chopin à la sonate en si de Liszt alors que Daniel Propper aborde Bach et les Variations Goldberg qu’il oppose aux Variations sur un motif de Franz Liszt ; Scarlatti, Chopin et Debussy trouvent grâce sous les mains d’Agnès Graziano, quand Sodi Braide leur préfère Franck et Chopin.
Hamish Milne confronte Schubert et Haydn mais aussi Mozart
En ultime soirée le 22 août, Hamish Milne confronte Schubert et Haydn mais aussi Mozart- Busoni au grand élan de la 1e Année de Pèlerinage de Liszt et met un point final à ces rencontres de l’été 2008.
De Franz Liszt, les Années de Pèlerinage semblent servir de fil conducteur à ce voyage qui nous est offert, d’abord au travers de l’Italie grâce à la Fantasia quasi sonata proposée par Daniel Propper ; reprise avec le Venezia et Napoli offert par Sodi Braide ; complétée par le voyage en Suisse de la Première année de Pèlerinage interprété par Hamisch Milne. Quant à Agnès Graziano, elle a choisi l’un des trois Rêves d’amour, thème dont la douceur résonne toujours à nos oreilles, et l’évocation jaillissante des Jeux d’eaux à la Villa d’Este.
Toutes musiques achevées et difficiles car Liszt s’éprouvait lui-même au travers de ces morceaux de virtuosité qui cependant, en ces temps de goût pour la technique, n’en affichent pas moins une âme dotée de la même profondeur : celle du regard sombre du compositeur hongrois.
Car ce voyage des Années de Pèlerinage a dans l’œuvre du compositeur une signification bien particulière : donner une traduction musicale de ses impressions les plus vives et les plus fortes, ressenties au cours de séjours dans des pays nouveaux pour lui, «consacrés par l’histoire et la poésie.»
Jacqueline Aimar
Du 11 juillet au 22 août, Terrasse du Château Saint-Estève, 04 90 40 60 94
De Franz Liszt, les Années de Pèlerinage semblent servir de fil conducteur à ce voyage qui nous est offert, d’abord au travers de l’Italie grâce à la Fantasia quasi sonata proposée par Daniel Propper ; reprise avec le Venezia et Napoli offert par Sodi Braide ; complétée par le voyage en Suisse de la Première année de Pèlerinage interprété par Hamisch Milne. Quant à Agnès Graziano, elle a choisi l’un des trois Rêves d’amour, thème dont la douceur résonne toujours à nos oreilles, et l’évocation jaillissante des Jeux d’eaux à la Villa d’Este.
Toutes musiques achevées et difficiles car Liszt s’éprouvait lui-même au travers de ces morceaux de virtuosité qui cependant, en ces temps de goût pour la technique, n’en affichent pas moins une âme dotée de la même profondeur : celle du regard sombre du compositeur hongrois.
Car ce voyage des Années de Pèlerinage a dans l’œuvre du compositeur une signification bien particulière : donner une traduction musicale de ses impressions les plus vives et les plus fortes, ressenties au cours de séjours dans des pays nouveaux pour lui, «consacrés par l’histoire et la poésie.»
Jacqueline Aimar
Du 11 juillet au 22 août, Terrasse du Château Saint-Estève, 04 90 40 60 94