Photographies de Yohanne Lamoulère au Centre du patrimoine Arménien
les damnés de la serre
Avec l’exposition Les Damnés de la serre, aboutissement d’une enquête de plus de trois ans entre la France, le Maroc et l’Espagne, la photographe Yohanne Lamoulère nous entraîne à la rencontre de ces travailleurs invisibles, ces hommes et ces femmes dont le consommateur ignore bien souvent tout. Du Rif marocain à Berre-l’Étang, à Saint-Martin-de-Crau, à El Ejido ou Huelva, elle révèle un monde rejeté aux marges de la société ; elle rend compte de l’indignité du quotidien de ces ouvriers, que masque l’apparence irréprochable des légumes présentés sur nos marchés ; à travers leur histoire elle fait émerger la face cachée d’un système de production prospère, qui maintient ces saisonniers dans la précarité.
Installée à Marseille, Yohanne Lamoulère est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et fait partie du collectif Transit. Photographe documentariste, engagée dans le champ social, elle a orienté son travail vers une photographie d’auteur réaliste et sans fioriture, refusant l’égocentrisme esthétisant en vogue.
Établissement précurseur en Europe, le Centre du Patrimoine Arménien s’inscrit dans le réseau des lieux consacrés à l’histoire de l’immigration, en étant le premier à valoriser le parcours d’une communauté. Depuis une exposition permanente consacrée aux Arméniens de Valence, le Centre explore au fil de ses saisons les questions relatives aux diasporas, à l’exil, aux réfugiés, à l'intégration, l'apatridie ou la diversité culturelle, et n’a de cesse d’interroger le fait migratoire : pourquoi partir et pour aller où ? que représente l’émigration ? comment vivre et se construire dans le pays d’accueil ?
Après Une autre musique en 2006, traitant des camps de réfugiés palestiniens au Liban et Se reconstruire en exil en 2007, sur l’arrivée des Arméniens en France, l’exposition Les Damnés de la serre explore les enjeux et les chemins contemporains de la migration, à travers l’exemple méconnu des travailleurs saisonniers dans l’agriculture française.
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Installée à Marseille, Yohanne Lamoulère est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et fait partie du collectif Transit. Photographe documentariste, engagée dans le champ social, elle a orienté son travail vers une photographie d’auteur réaliste et sans fioriture, refusant l’égocentrisme esthétisant en vogue.
Établissement précurseur en Europe, le Centre du Patrimoine Arménien s’inscrit dans le réseau des lieux consacrés à l’histoire de l’immigration, en étant le premier à valoriser le parcours d’une communauté. Depuis une exposition permanente consacrée aux Arméniens de Valence, le Centre explore au fil de ses saisons les questions relatives aux diasporas, à l’exil, aux réfugiés, à l'intégration, l'apatridie ou la diversité culturelle, et n’a de cesse d’interroger le fait migratoire : pourquoi partir et pour aller où ? que représente l’émigration ? comment vivre et se construire dans le pays d’accueil ?
Après Une autre musique en 2006, traitant des camps de réfugiés palestiniens au Liban et Se reconstruire en exil en 2007, sur l’arrivée des Arméniens en France, l’exposition Les Damnés de la serre explore les enjeux et les chemins contemporains de la migration, à travers l’exemple méconnu des travailleurs saisonniers dans l’agriculture française.
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