Les artistes changent le monde
Martha Rosler, Transparent Box ou Vanity Fair, 1966-1972. De la série Beauty Knows No Pain ou Body Beautiful, Photomontage 61 x 50,8 cm. Courtesy de l’artiste et Mitchell-Innes & Nash, New-York
Les artistes changent le monde ; à tout le moins, certains ont essayé. Ou plutôt, il serait plus juste de dire que certains changent l’individu-spectateur, sous réserve que celui-ci accepte le dialogue avec l’art. C’était vrai il y a encore quelques années, quand le Nouveau Musée s’est auto-généré; il est devenu depuis « Institut d’art contemporain », avec l’idée que l’art se travaille, s’étudie aussi. Évidemment, c’est encore vrai aujourd’hui, même si les utopies modernes et progressistes ont baissé la tête sous l’assaut du spectacle, du business ou du sauve-qui-peut individuel.
« Apprendre à lire l’art » - c’était le titre d’une des expositions de Lawrence Weiner à l’Institut – et l’on pourrait imaginer que ses programmes successifs, de 1978 à 2008, ont tenté de mettre en espace cette ambition. Lire l’art de son temps, c’est donc potentiellement lire son temps différemment, à la lumière de ce que les artistes apportent d’éclairages nouveaux.
L’histoire de l’art, en fait, est toute entière dans ces va-et-vient permanents entre une société et ses créateurs, ici Alighiero Boetti et Daniel Buren, Tony Cragg et Luciano Fabro, Annish Kapoor et On Kawara, Martha Rosler et Jeff Wall, Lawrence Weiner, Jordi Colomer et Yona Friedman.
L’Institut a présenté, en trente ans, plus de cent quarante artistes en exposition personnelle ou en exposition collective restreinte. Gordon Matta-Clark, Giulio Paolini, Leonel Moura, Öyvind Fahlström, Gillian Wearing, Douglas Gordon, Melik Ohanian. Bien d’autres auraient pu participer à Ambition d’art mais l’Institut n’a que onze salles et, fidèle à sa volonté de respecter artistes et public, on a préféré organiser cette présentation comme un dialogue de onze expositions personnelles.
Jacqueline Aimar
Jusqu’au 21 septembre,
04 78 03 47 72
« Apprendre à lire l’art » - c’était le titre d’une des expositions de Lawrence Weiner à l’Institut – et l’on pourrait imaginer que ses programmes successifs, de 1978 à 2008, ont tenté de mettre en espace cette ambition. Lire l’art de son temps, c’est donc potentiellement lire son temps différemment, à la lumière de ce que les artistes apportent d’éclairages nouveaux.
L’histoire de l’art, en fait, est toute entière dans ces va-et-vient permanents entre une société et ses créateurs, ici Alighiero Boetti et Daniel Buren, Tony Cragg et Luciano Fabro, Annish Kapoor et On Kawara, Martha Rosler et Jeff Wall, Lawrence Weiner, Jordi Colomer et Yona Friedman.
L’Institut a présenté, en trente ans, plus de cent quarante artistes en exposition personnelle ou en exposition collective restreinte. Gordon Matta-Clark, Giulio Paolini, Leonel Moura, Öyvind Fahlström, Gillian Wearing, Douglas Gordon, Melik Ohanian. Bien d’autres auraient pu participer à Ambition d’art mais l’Institut n’a que onze salles et, fidèle à sa volonté de respecter artistes et public, on a préféré organiser cette présentation comme un dialogue de onze expositions personnelles.
Jacqueline Aimar
Jusqu’au 21 septembre,
04 78 03 47 72