Cette fidélité induit des constantes dans son œuvre comme le faisait remarquer Monteburan dans le texte du catalogue Matter en 2013 :
Ses sujets : La vie qui l’entoure, des corps résumés à quelques traits essentiels, sans expression corporelle, des yeux sans regard, souvent fermés ou face envisagée de derrière. Le décor est simple, aussi discret et ouvert que possible, limité souvent à une ou deux couleurs dont la limite suffit à suggérer un cadre, un sens, un mouvement. Il prend ses distances avec la représentation, s'abstient de tout sens narratif, laissant son tableau ouvert (…/…)
L’exposition Black and white and things, du 2 décembre 2016 au 18 février 2017, nous propose une sélection d’œuvres récentes sur toile et sur papier, et nous invite à un retour de la gravure dans le travail de Daniel Clarke. Son titre est celui du premier ouvrage du photographe Robert Frank paru en 1952 .Ces références s’appliquent moins au contenu (puisque couleur et chaleur perdurent dans son œuvre) qu’à une subtile association d’images qui se font écho dans une recherche continuelle de la vérité et l’exploration de deux univers : forme et fond, celui qui l’entoure et celui qui le constitue.
Je fais toujours les mêmes images – disait Frank -. Je regarde toujours l’extérieur pour essayer de regarder l’intérieur, pour essayer de trouver quelque chose de vrai, mais peut-être rien n’est-il jamais vrai…
Vérité et incarnation, intériorité et introspection, extériorité et structuration de son entourage familial. Telle est également la quête de Daniel.
Etranger comme Robert Frank, ayant traversé l’Atlantique dans l’autre sens, de double nationalité, l’artiste estime être double, le cœur divisé : quelque part et ailleurs, corps matériel et esprit vagabond. Ses verticales et ses horizontales noires, en plan, ses rectangles indiquent les fenêtres et les portes, autant d’ouvertures vers un ailleurs qui l’attire. Et, dans un aller et retour permanent, raller et revenir, peindre, corriger, puis peindre, puis corriger encore, Daniel Clarke nous transmet par touches la respiration jamais achevée de la vie et du monde.
Après l’exposition Matter et plusieurs autres en France et aux Etats-Unis dont prochainement en avril 2017 à New York, Daniel Clarke et Black and white and things nous confrontent à la profondeur des sentiments et à la force qu’il faut pour les déchiffrer et les rapporter du côté du vivant. Du vivant, debout et toujours en marche…
Ses sujets : La vie qui l’entoure, des corps résumés à quelques traits essentiels, sans expression corporelle, des yeux sans regard, souvent fermés ou face envisagée de derrière. Le décor est simple, aussi discret et ouvert que possible, limité souvent à une ou deux couleurs dont la limite suffit à suggérer un cadre, un sens, un mouvement. Il prend ses distances avec la représentation, s'abstient de tout sens narratif, laissant son tableau ouvert (…/…)
L’exposition Black and white and things, du 2 décembre 2016 au 18 février 2017, nous propose une sélection d’œuvres récentes sur toile et sur papier, et nous invite à un retour de la gravure dans le travail de Daniel Clarke. Son titre est celui du premier ouvrage du photographe Robert Frank paru en 1952 .Ces références s’appliquent moins au contenu (puisque couleur et chaleur perdurent dans son œuvre) qu’à une subtile association d’images qui se font écho dans une recherche continuelle de la vérité et l’exploration de deux univers : forme et fond, celui qui l’entoure et celui qui le constitue.
Je fais toujours les mêmes images – disait Frank -. Je regarde toujours l’extérieur pour essayer de regarder l’intérieur, pour essayer de trouver quelque chose de vrai, mais peut-être rien n’est-il jamais vrai…
Vérité et incarnation, intériorité et introspection, extériorité et structuration de son entourage familial. Telle est également la quête de Daniel.
Etranger comme Robert Frank, ayant traversé l’Atlantique dans l’autre sens, de double nationalité, l’artiste estime être double, le cœur divisé : quelque part et ailleurs, corps matériel et esprit vagabond. Ses verticales et ses horizontales noires, en plan, ses rectangles indiquent les fenêtres et les portes, autant d’ouvertures vers un ailleurs qui l’attire. Et, dans un aller et retour permanent, raller et revenir, peindre, corriger, puis peindre, puis corriger encore, Daniel Clarke nous transmet par touches la respiration jamais achevée de la vie et du monde.
Après l’exposition Matter et plusieurs autres en France et aux Etats-Unis dont prochainement en avril 2017 à New York, Daniel Clarke et Black and white and things nous confrontent à la profondeur des sentiments et à la force qu’il faut pour les déchiffrer et les rapporter du côté du vivant. Du vivant, debout et toujours en marche…
Daniel Clarke, Sans titre, 2016, huile sur lin, 200 x 200 cm