Des spectacles burlesques, absurdes et férocement intelligents joués sur un plateau à trappes et attrapes ? C’est la patte de Zimmermann et de Perrot, deux helvètes déjantés que nous suivons de près. Nous les avons accueillis avec Gaff Aff et Gopf, les revoilà dans une pièce qui confond les objets et les corps. Attention, plan incliné pour exercices d’équilibre, de glisse et de chute astucieusement drôles et absolument plastiques !
Respectivement artiste de cirque et DJ-compositeur, Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot convoquent deux couples d’acrobates et une danseuse pour explorer le bancal et s’installer sur des plages d’instabilité. La scène est un plateau en pente d’où émerge une musique à suspense, répétitive et grinçante, grattée sur des vinyles. Là, objets et corps soumis aux lois irréfutables de la gravitation, glissent, se percutent et se combinent en série. Que l’un d’eux intègre une situation ou un élément inconnu, il perd l’équilibre et déclenche une réaction en chaîne. Voilà une femme qui tombe du plan, se fait alors articuler par un homme soudain collé au mur par une autre femme. Tous les personnages sont démesurés. Géants, énormes, tout petits ou très minces, ils marchent de prouesses en acrobaties. Il est question... de format et de mécanisme. De la vie qui bascule de l’ordinaire au loufoque. Des relations éphémères attendues ou improbables. De la portée des choses et des êtres. Ce pourrait être un objet plastique en déplacement, une performance musicale, un nouveau court métrage de Buster Keaton. C’est en réalité un cirque rigoureusement calé qui évolue sur l’oblique et trace des tangentes, fabriquant des figures à un, deux, trois ou quatre corps qui s’enchaînent et rebondissent dans une suite de situations à risque. Une pièce vive et cadencée qui provoque éclats de rire et émerveillements !
mercredi 31 mars, jeudi 1er et vendredi 2 avril à 20h30
dans la grande salle
tarif A durée 1h10
Respectivement artiste de cirque et DJ-compositeur, Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot convoquent deux couples d’acrobates et une danseuse pour explorer le bancal et s’installer sur des plages d’instabilité. La scène est un plateau en pente d’où émerge une musique à suspense, répétitive et grinçante, grattée sur des vinyles. Là, objets et corps soumis aux lois irréfutables de la gravitation, glissent, se percutent et se combinent en série. Que l’un d’eux intègre une situation ou un élément inconnu, il perd l’équilibre et déclenche une réaction en chaîne. Voilà une femme qui tombe du plan, se fait alors articuler par un homme soudain collé au mur par une autre femme. Tous les personnages sont démesurés. Géants, énormes, tout petits ou très minces, ils marchent de prouesses en acrobaties. Il est question... de format et de mécanisme. De la vie qui bascule de l’ordinaire au loufoque. Des relations éphémères attendues ou improbables. De la portée des choses et des êtres. Ce pourrait être un objet plastique en déplacement, une performance musicale, un nouveau court métrage de Buster Keaton. C’est en réalité un cirque rigoureusement calé qui évolue sur l’oblique et trace des tangentes, fabriquant des figures à un, deux, trois ou quatre corps qui s’enchaînent et rebondissent dans une suite de situations à risque. Une pièce vive et cadencée qui provoque éclats de rire et émerveillements !
mercredi 31 mars, jeudi 1er et vendredi 2 avril à 20h30
dans la grande salle
tarif A durée 1h10