À l’origine de cette aventure inédite, la rencontre entre des directeurs de théâtre et de centres culturels des Yvelines, passionnés et engagés pour l’avenir du spectacle vivant, et d’un metteur en scène-comédien, dévoué à la cause des auteurs, et désireux d’ouvrir à tous le spectacle vivant.
Après avoir constaté qu’aucun prix actuel, aussi prestigieux soit-il, n’ouvrait réellement un destin professionnel et public à son destinataire, Jean-Daniel Laval (directeur du Théâtre Montansier de Versailles et du théâtre de Fontenay), Josette Vimont (ancienne directrice du Centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi), Françoise Caudal (directrice du service culturel de la ville de Buc), Thierry Lavat (metteur en scène et comédien, président de l’ACT) et décident de créer un concours ouvert à tous, gens de théâtre ou non. Créé en 2004, le concours Grand Prix du Théâtre porte sur des œuvres originales n’ayant jamais été éditées ni mises en scène par des professionnels. Son objectif est de favoriser à la fois la littérature française, mais aussi la création théâtrale, en offrant au lauréat la production et la mise en scène de sa pièce par des professionnels et son intégration à la programmation officielle du théâtre Montansier de Versailles. La pièce du lauréat est également publiée aux Éditions de l’Amandier et captée pour édition sur DVD par La Compagnie des Indes. Le concours dédié à la découverte et l’émergence de talents inconnus ou méconnus, repose sur l’anonymat des œuvres candidates. Après la nomination de dix œuvres par les comités de lecture, le jury élit la pièce lauréate, et découvre ensuite le nom du vainqueur !
www.grandprixtheatre.fr
Après avoir constaté qu’aucun prix actuel, aussi prestigieux soit-il, n’ouvrait réellement un destin professionnel et public à son destinataire, Jean-Daniel Laval (directeur du Théâtre Montansier de Versailles et du théâtre de Fontenay), Josette Vimont (ancienne directrice du Centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi), Françoise Caudal (directrice du service culturel de la ville de Buc), Thierry Lavat (metteur en scène et comédien, président de l’ACT) et décident de créer un concours ouvert à tous, gens de théâtre ou non. Créé en 2004, le concours Grand Prix du Théâtre porte sur des œuvres originales n’ayant jamais été éditées ni mises en scène par des professionnels. Son objectif est de favoriser à la fois la littérature française, mais aussi la création théâtrale, en offrant au lauréat la production et la mise en scène de sa pièce par des professionnels et son intégration à la programmation officielle du théâtre Montansier de Versailles. La pièce du lauréat est également publiée aux Éditions de l’Amandier et captée pour édition sur DVD par La Compagnie des Indes. Le concours dédié à la découverte et l’émergence de talents inconnus ou méconnus, repose sur l’anonymat des œuvres candidates. Après la nomination de dix œuvres par les comités de lecture, le jury élit la pièce lauréate, et découvre ensuite le nom du vainqueur !
www.grandprixtheatre.fr
L’histoire… racontée par l’auteur
C’est dans un manoir bordé de bois et d’étangs que Pierre, écrivain de renom, vit avec Jim, un très beau chien qui s’ennuie beaucoup, Ombrella, une bonne hispanique réfractaire à la langue de Voltaire et sa mère, un peu capricieuse mais tellement aimante !
Oui, Pierre a vraiment une vie de privilégié… qu’il mène en réalité entre les quatre murs de son imaginaire. Dans la vraie vie, Pierre habite l’appartement délabré d’une banlieue anonyme. Chaque jour, il réécrit mentalement son conte personnel dans lequel il tient le rôle de l’écrivain célèbre, entouré d’admirateurs et de femmes forcément subjuguées. Même dans ces rêveries les plus folles, jamais Pierre n’aurait imaginé qu’une vraie femme, une femme de chair et de cœur, puisse tomber amoureuse d’un crapaud. Parfois la réalité est plus belle que les contes… ou pire.
Oui, Pierre a vraiment une vie de privilégié… qu’il mène en réalité entre les quatre murs de son imaginaire. Dans la vraie vie, Pierre habite l’appartement délabré d’une banlieue anonyme. Chaque jour, il réécrit mentalement son conte personnel dans lequel il tient le rôle de l’écrivain célèbre, entouré d’admirateurs et de femmes forcément subjuguées. Même dans ces rêveries les plus folles, jamais Pierre n’aurait imaginé qu’une vraie femme, une femme de chair et de cœur, puisse tomber amoureuse d’un crapaud. Parfois la réalité est plus belle que les contes… ou pire.
L’auteur en quelques mots :
Elle est née au bord d’un étang de 217 km©˜ plus connu pour ses perches que pour ses batraciens. C’est au bord du lac de Neuchâtel que Chantal Alves Malignon étudie les lettres et bricole ses premiers mots. Et puis un jour, une de ses amies la traîne à un cours d’art dramatique. Et là, poussée sur une scène pas plus grande que le tapis du salon parental, Chantal Alves dit un texte puisé dans les alexandrins de Musset… et c’est le choc ! Dans le court silence qui suit la dernière rime, elle décide
qu’elle passera sa vie à déguster de bons textes sur un plateau. Elle part pour Paris suivre les cours d’Yves Pignot. Devenue comédienne, elle tourne pour la télévision pendant dix ans, et fait sa première tentative d’écriture théâtrale avec Mort parCorrespondance qui sera créée en Suisse. Le Crapaud est sa deuxième pièce. Elle a vingt huit ans. Elle fait ce que font tous les auteurs débutants à Paris, elle envoie son manuscrit à gauche, à droite, pousse deux portes, passe trois coups de fil, tire quelques sonnettes, attend des journées entières derrière son répondeur (le téléphone portable est encore à l’état de prototype)… et finit par laisser tomber : Paris est trop grand, trop bruyant et désespérément sourd. Faute de baguette magique, le manuscrit est remisé au fond d’un tiroir et Chantal Alves Malignon regagne son clavier. Les pièces s’accumulent, elle s’essaye au spectacle musical, Smack ! mis en scène par Jean-Pierre Malignon, puis à l’adaptation avec Dans les Ténèbres de Pedro Almodovar, enfin à des pièces personnelles, Gammes, Qui quittera Georges en premier ?… et tant d’autres. Et puis un jour, c’est la pièce qui fait déborder le tiroir. Le grand ras-le-bol. Aussi radicalement qu’elle avait décidé d’arrêter de tourner à la télévision pour écrire du théâtre, elle décide d’arrêter d’écrire pour gagner sa vie. On vient de lui proposer d’intégrer une agence de communication comme conceptrice-rédactrice et pendant dix ans, elle s’échinera à oublier ce qui l’a poussée à quitter son grand étang pour la Seine. Pendant dix ans, elle n’écrit pas, elle rédige. Mais c’est plus fort qu’elle, il faut toujours qu’elle ouvre un petit document dans un coin
pour y glisser un bout de dialogue ou ciseler une phrase… c’est ainsi qu’un mot après l’autre, entre deux briefs, elle écrit le texte de La Femme placard dont le spectacle sera créé au Théâtre du Petit Hébertot en 2007. Mais c’est avant, en 2006, que remarquant dans un entrefilet de la Newsletter de la SACD l’annonce du concours ACT, Chantal Alves Malignon entend comme un croassement au
fond du tiroir… et le coup de baguette magique se produit. Le Crapaud, c’est un peu l’enfant prodigue qui, revenant après quinze ans d’absence, vous saute dans les bras un beau jour de printemps en criant « Maman, on a gagné ! ». Et là, vous ressentez la joie un peu hébétée de ceux qui n’attendaient plus. Aujourd’hui, elle est revenue à ses vraies amours, le théâtre, pour lequel elle vient tout
juste de terminer l’écriture de sa nouvelle pièce, J’arrête quand je veux.
qu’elle passera sa vie à déguster de bons textes sur un plateau. Elle part pour Paris suivre les cours d’Yves Pignot. Devenue comédienne, elle tourne pour la télévision pendant dix ans, et fait sa première tentative d’écriture théâtrale avec Mort parCorrespondance qui sera créée en Suisse. Le Crapaud est sa deuxième pièce. Elle a vingt huit ans. Elle fait ce que font tous les auteurs débutants à Paris, elle envoie son manuscrit à gauche, à droite, pousse deux portes, passe trois coups de fil, tire quelques sonnettes, attend des journées entières derrière son répondeur (le téléphone portable est encore à l’état de prototype)… et finit par laisser tomber : Paris est trop grand, trop bruyant et désespérément sourd. Faute de baguette magique, le manuscrit est remisé au fond d’un tiroir et Chantal Alves Malignon regagne son clavier. Les pièces s’accumulent, elle s’essaye au spectacle musical, Smack ! mis en scène par Jean-Pierre Malignon, puis à l’adaptation avec Dans les Ténèbres de Pedro Almodovar, enfin à des pièces personnelles, Gammes, Qui quittera Georges en premier ?… et tant d’autres. Et puis un jour, c’est la pièce qui fait déborder le tiroir. Le grand ras-le-bol. Aussi radicalement qu’elle avait décidé d’arrêter de tourner à la télévision pour écrire du théâtre, elle décide d’arrêter d’écrire pour gagner sa vie. On vient de lui proposer d’intégrer une agence de communication comme conceptrice-rédactrice et pendant dix ans, elle s’échinera à oublier ce qui l’a poussée à quitter son grand étang pour la Seine. Pendant dix ans, elle n’écrit pas, elle rédige. Mais c’est plus fort qu’elle, il faut toujours qu’elle ouvre un petit document dans un coin
pour y glisser un bout de dialogue ou ciseler une phrase… c’est ainsi qu’un mot après l’autre, entre deux briefs, elle écrit le texte de La Femme placard dont le spectacle sera créé au Théâtre du Petit Hébertot en 2007. Mais c’est avant, en 2006, que remarquant dans un entrefilet de la Newsletter de la SACD l’annonce du concours ACT, Chantal Alves Malignon entend comme un croassement au
fond du tiroir… et le coup de baguette magique se produit. Le Crapaud, c’est un peu l’enfant prodigue qui, revenant après quinze ans d’absence, vous saute dans les bras un beau jour de printemps en criant « Maman, on a gagné ! ». Et là, vous ressentez la joie un peu hébétée de ceux qui n’attendaient plus. Aujourd’hui, elle est revenue à ses vraies amours, le théâtre, pour lequel elle vient tout
juste de terminer l’écriture de sa nouvelle pièce, J’arrête quand je veux.
Thierry Lavat, metteur en scène du Crapaud
Après l’école Florent puis une formation à l’école nationale de la rue Blanche (ENSATT), sous la direction de professeurs tels que Christian Croset, Raymond Acquaviva, Redjep Mitrovitsa ou encore Aurélien Recoing, Thierry Lavat débute comme acteur sous la direction de Marcel Bluwal à La Comédie Française. Il décide ensuite de fonder sa propre Compagnie, avec un projet lui tenant très à coeur, Bent de M. Sherman. La compagnie, baptisée Delthina, naît fin 1994. Le spectacle Bent est créé, et va se jouer dans un petit lieu à paris, l’Aktéon Théâtre et au Festival Off d’Avignon en 1996, remportant un vif succès. 8 ans après sa création et plusieurs tournées, le spectacle est repris à Paris au Théâtre de l’œuvre en 2002, et remporte le Molière du meilleur spectacle 2002.
Après et pendant cette période, Thierry Lavat joue dans différents spectacles, tout en poursuivant ses projets avec Delthina, notamment pour La Maman et la Putain, de Jean Eustache ou Piquenique
au bord du Styx, de J. et J. Recoing. Thierry collabore également au cinéma avec Philippe Lioret (Mademoiselle, en 2002, L’Équipier, en 2003, Je vais bien merci, en 2005).
Après la création du Grand Prix du Théâtre en 2004, Thierry Lavat met en scène Les Pigeonniers, de S. Durbiano (lauréate 2005), au théâtre Montansier de Versailles, puis Enfants de la honte, de C.
Courel-Locicero, lauréate 2006. Actuellement au théâtre pour la mise en scène de Chacun sa croix, de J.-C. Barc, et de Pale Horse, de J. Penthall, et comme comédien dans J’aime beaucoup ce que vous faites, de C. Greep.
Après et pendant cette période, Thierry Lavat joue dans différents spectacles, tout en poursuivant ses projets avec Delthina, notamment pour La Maman et la Putain, de Jean Eustache ou Piquenique
au bord du Styx, de J. et J. Recoing. Thierry collabore également au cinéma avec Philippe Lioret (Mademoiselle, en 2002, L’Équipier, en 2003, Je vais bien merci, en 2005).
Après la création du Grand Prix du Théâtre en 2004, Thierry Lavat met en scène Les Pigeonniers, de S. Durbiano (lauréate 2005), au théâtre Montansier de Versailles, puis Enfants de la honte, de C.
Courel-Locicero, lauréate 2006. Actuellement au théâtre pour la mise en scène de Chacun sa croix, de J.-C. Barc, et de Pale Horse, de J. Penthall, et comme comédien dans J’aime beaucoup ce que vous faites, de C. Greep.
Les Comédiens du Crapaud
Clémence Boué
Après sa formation au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris, Clémence Boué travaille au théâtre avec Jean-Louis Bihoreau (André del Sarto), Olivier Foubert (Légères en Août), Brigitte Jacques (Angels in America), Jean-Luc Tardieu (La Mort qui fait le trottoir), Nicolas Thibault (Dissonances ; Après la pluie ; Le Sang), Jean-Pierre Hané (La Maison Tellier) et Laurent Serrano (Mille francs de récompense ; Le Dragon ; Kvetch). Elle tourne également pour la télévision, avec Claude d’Anna, Alain Sachs, Philippe De Broca, Patrick Volson, Rainer Kaufmann, Jacques Fansten, et bien d’autres… Pendant plusieurs années, elle est d’ailleurs « Pimprenelle » aux côtés de Pascal Légitimus, dans la série télévisée Crimes en série réalisée par Patrick Dewolf. On la verra bientôt dans Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude et Nathan Miller.
Gilles Kneusé
Depuis maintenant 10 ans, la comédie est devenue pour lui un « métier ». Mais ce ne fut pas toujours le cas. Après des études de médecine, Gilles Kneusé devient chirurgien. Mais déjà, en marge de l’hôpital, il suit les cours de théâtre de Françoise Kanel au Conservatoire du XVe arrondissement de Paris. Et joue dès que possible dans des spectacles (Les Caprices de Marianne de Musset, Montserrat de Roblès…), notamment au théâtre de Meudon dirigé par Robert Kimmich. Hasard et chance lui font ensuite croiser la route de Gérard Desarthe. Sous sa direction, il fait un stage sur « le drame romantique », duquel naît un premier spectacle Lorenzino adapté du Lorenzaccio de Musset, puis Electre, adapté de la pièce de Jean Giraudoux. Gilles délaisse alors le scalpel pour se consacrer entièrement au théâtre.
Il joue notamment dans des mises en scène d’André Engel, d’Anne Alvaro, de Jérôme Kircher, de Patrick Pineau ou de Thierry Lavat, et signe également la mise en scène de spectacles, comme L’Épreuve de Marivaux. Il tourne d’autre part pour la télévision et le cinéma. Avec Le Crapaud, il retrouve pour la seconde fois le metteur en scène Thierry Lavat
Après sa formation au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris, Clémence Boué travaille au théâtre avec Jean-Louis Bihoreau (André del Sarto), Olivier Foubert (Légères en Août), Brigitte Jacques (Angels in America), Jean-Luc Tardieu (La Mort qui fait le trottoir), Nicolas Thibault (Dissonances ; Après la pluie ; Le Sang), Jean-Pierre Hané (La Maison Tellier) et Laurent Serrano (Mille francs de récompense ; Le Dragon ; Kvetch). Elle tourne également pour la télévision, avec Claude d’Anna, Alain Sachs, Philippe De Broca, Patrick Volson, Rainer Kaufmann, Jacques Fansten, et bien d’autres… Pendant plusieurs années, elle est d’ailleurs « Pimprenelle » aux côtés de Pascal Légitimus, dans la série télévisée Crimes en série réalisée par Patrick Dewolf. On la verra bientôt dans Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude et Nathan Miller.
Gilles Kneusé
Depuis maintenant 10 ans, la comédie est devenue pour lui un « métier ». Mais ce ne fut pas toujours le cas. Après des études de médecine, Gilles Kneusé devient chirurgien. Mais déjà, en marge de l’hôpital, il suit les cours de théâtre de Françoise Kanel au Conservatoire du XVe arrondissement de Paris. Et joue dès que possible dans des spectacles (Les Caprices de Marianne de Musset, Montserrat de Roblès…), notamment au théâtre de Meudon dirigé par Robert Kimmich. Hasard et chance lui font ensuite croiser la route de Gérard Desarthe. Sous sa direction, il fait un stage sur « le drame romantique », duquel naît un premier spectacle Lorenzino adapté du Lorenzaccio de Musset, puis Electre, adapté de la pièce de Jean Giraudoux. Gilles délaisse alors le scalpel pour se consacrer entièrement au théâtre.
Il joue notamment dans des mises en scène d’André Engel, d’Anne Alvaro, de Jérôme Kircher, de Patrick Pineau ou de Thierry Lavat, et signe également la mise en scène de spectacles, comme L’Épreuve de Marivaux. Il tourne d’autre part pour la télévision et le cinéma. Avec Le Crapaud, il retrouve pour la seconde fois le metteur en scène Thierry Lavat