© Jean-Pierre Estournel
Que le voyage commence ! Une tempête de neige, une carriole, un bateau qui chavire, un palais, une fête foraine, un donjon... Le voyage épique de "L’Homme qui rit" lance un magistral défi à l’interprétation scénique de cette oeuvre. La riche palette des personnages outrés, habités d’amour, de folie, d’ambition, de machinations machiavéliques, offre une belle provocation de jeu aux comédiens qui apparaissent comme des cartes de Tarot: le Philosophe, le Loup, la Duchesse, la Jeune Fille aveugle et le Garçon mutilé.
"On rit, on s’ébaudit, on frémit, on s’émeut, on s’enchante, on s’emballe, tout ce qu’on demande à un spectacle" - Pariscope
Pour découvrir le chapiteau et rencontrer la troupe, le Sémaphore organise LA GUINGUETTE, apéro festif sous le chapiteau avec des surprises artistiques offertes par les artistes de la troupe et les associations culturelles partenaires du Sémaphore. Mercredi 13 mai à 20h30 (entrée libre dans la limite des places disponibles)
théâtre sous chapiteau
vendredi 15 mai 2009 à 20h30
samedi 16 mai 2009 à 20h30
dimanche17 mai 2009 à 17h
Tarifs : de 8€ à 16 €.
Renseignements/Réservations au 04 72 30 47 90
c.c.champvillard@irigny.fr
Rue de Boutan
69540 Irigny
"On rit, on s’ébaudit, on frémit, on s’émeut, on s’enchante, on s’emballe, tout ce qu’on demande à un spectacle" - Pariscope
Pour découvrir le chapiteau et rencontrer la troupe, le Sémaphore organise LA GUINGUETTE, apéro festif sous le chapiteau avec des surprises artistiques offertes par les artistes de la troupe et les associations culturelles partenaires du Sémaphore. Mercredi 13 mai à 20h30 (entrée libre dans la limite des places disponibles)
théâtre sous chapiteau
vendredi 15 mai 2009 à 20h30
samedi 16 mai 2009 à 20h30
dimanche17 mai 2009 à 17h
Tarifs : de 8€ à 16 €.
Renseignements/Réservations au 04 72 30 47 90
c.c.champvillard@irigny.fr
Rue de Boutan
69540 Irigny
L’histoire
1868, L’Homme qui rit est la dernière grande oeuvre d’exil de Victor Hugo (1802-1885).
Sa rédaction souvent interrompue est marquée par le double deuil qui frappe l’auteur en 1868 : Georges
son petit fils et sa femme Adèle.
Au début du XVIIIe siècle, dans l'Angleterre de la Restauration, un nouveau-né, fils d'un pair de la
couronne en exil, est enlevé sur l’ordre du roi Jacques II qui voit en lui une menace dans la perpétuation
de cette famille républicaine de sang royal. L’enfant est remis aux "Comprachicos", étrange confrérie
dédiée à la fabrication par chirurgie de phénomènes de foire. Son destin est scellé, Il est défiguré, la
bouche élargie jusqu’aux oreilles, le visage figé dans une grimace éternelle.
Gwymplaine évolue, entre les tréteaux des foires et la foire des cours, dans la plus gothique et la plus
fantaisiste des fables de l’auteur. Celle où sa pensée politique se fait la plus acerbe. Celle où éclate avec
le plus de cynisme et de dérision son dégoût pour les castes et les hiérarchies. L’aspect brut du théâtre
forain et du cirque s’opposent aux fastes et aux intrigues de la haute société.
Le point de vue
L'action du roman est ancrée dans les vieilles Cornouailles, ces terres anglaises de mythes et d'embruns
où le Footsbarn est né, et dans lesquelles il a puisé son goût pour la chose racontée. Gwymplaine, Déa,
Ursus, et Homo, ensemble, tirent le rideau sur un monde populaire de tréteaux, de foires, de bateleurs et de comédiens amb ulants venus du monde entier. Un théâtre en mouvement. Celui qui porte le
spectacle au coeur des villes, au coeur des hommes. Celui qui a mis le Footsbarn en route il y a des
années, et lui a fait privilégier la fragilité des chapiteaux de toile à la prestance des théâtres en dur.
Quant au vaste monde que Victor Hugo met en scène, quoi de plus Shakespearien ? Pantins et
manipulateurs, traîtres masqués, nobles en costumes, landes désertes et éléments déchaînés, des voiles
qui dévoilent et qui voilent à nouveau.
Ce texte était tatoué sur nous depuis le début, comme si tout notre itinéraire n'avait été qu'une
prédestination. Depuis des années, nous avons accumulés des savoir- faire, des talents et des
expériences. Nous avons tous appris le Français. Tout était prêt pour qu'un jour, venu du fond de nos
âmes, surgisse cette épopée poétique et foisonnante, qui nous raconte autant que nous le racontons,
cette oeuvre magistrale et pionnière.
Nous nous attendions depuis plus de trente ans.
Sa rédaction souvent interrompue est marquée par le double deuil qui frappe l’auteur en 1868 : Georges
son petit fils et sa femme Adèle.
Au début du XVIIIe siècle, dans l'Angleterre de la Restauration, un nouveau-né, fils d'un pair de la
couronne en exil, est enlevé sur l’ordre du roi Jacques II qui voit en lui une menace dans la perpétuation
de cette famille républicaine de sang royal. L’enfant est remis aux "Comprachicos", étrange confrérie
dédiée à la fabrication par chirurgie de phénomènes de foire. Son destin est scellé, Il est défiguré, la
bouche élargie jusqu’aux oreilles, le visage figé dans une grimace éternelle.
Gwymplaine évolue, entre les tréteaux des foires et la foire des cours, dans la plus gothique et la plus
fantaisiste des fables de l’auteur. Celle où sa pensée politique se fait la plus acerbe. Celle où éclate avec
le plus de cynisme et de dérision son dégoût pour les castes et les hiérarchies. L’aspect brut du théâtre
forain et du cirque s’opposent aux fastes et aux intrigues de la haute société.
Le point de vue
L'action du roman est ancrée dans les vieilles Cornouailles, ces terres anglaises de mythes et d'embruns
où le Footsbarn est né, et dans lesquelles il a puisé son goût pour la chose racontée. Gwymplaine, Déa,
Ursus, et Homo, ensemble, tirent le rideau sur un monde populaire de tréteaux, de foires, de bateleurs et de comédiens amb ulants venus du monde entier. Un théâtre en mouvement. Celui qui porte le
spectacle au coeur des villes, au coeur des hommes. Celui qui a mis le Footsbarn en route il y a des
années, et lui a fait privilégier la fragilité des chapiteaux de toile à la prestance des théâtres en dur.
Quant au vaste monde que Victor Hugo met en scène, quoi de plus Shakespearien ? Pantins et
manipulateurs, traîtres masqués, nobles en costumes, landes désertes et éléments déchaînés, des voiles
qui dévoilent et qui voilent à nouveau.
Ce texte était tatoué sur nous depuis le début, comme si tout notre itinéraire n'avait été qu'une
prédestination. Depuis des années, nous avons accumulés des savoir- faire, des talents et des
expériences. Nous avons tous appris le Français. Tout était prêt pour qu'un jour, venu du fond de nos
âmes, surgisse cette épopée poétique et foisonnante, qui nous raconte autant que nous le racontons,
cette oeuvre magistrale et pionnière.
Nous nous attendions depuis plus de trente ans.