A l’invitation du Centre des Monuments Nationaux, l’abbaye du Thoronet a demandé à l’artiste François Halard de mettre en résonance son Œuvre avec cette architecture cistercienne emblématique par sa simplicité, sa pureté et son dépouillement.
Dans le champ de la photographie, François Halard a une place singulière, celle d’un très grand photographe d’architecture intérieure nourrit par la passion des fragments antiques et archéologiques, des décors du dix-huitième siècle, des peintures abstraites et radicales de la modernité et des photographies expérimentales et documentaires des années Vingt. Il a une manière d’habiter la photographie qui a l’élégance des grands peintres. Comment dire et capturer ce que l’on a devant soi, cet indicible qui est l’épreuve irrésoluble du photographe, François Halard s’y confronte comme un peintre le fait, par la facture, le flou, l’éclairage low-key et les prises de vues successives, comme pour mieux donner une texture et une peau à tout ce qu’il capture. Il vit entouré des fragments magiques récoltés et collectionnés au cours de ses voyages, qu’il n’a de cesse de mélanger, de surimposer et de faire dialoguer à travers le temps. Mais c’est dans le changement d’échelle de ses polaroids, certains altérés par une chimie instable, qu’il a su s’adonner à son tachisme minimal et extatique pour mieux brouiller le punctum. Tout processus créatif implique la chance et de temps à autres la grâce et il y a probablement une éthique dans l’usage du hasard, comme si le résultat pouvait nous apporter une nouvelle connaissance.
Dans le champ de la photographie, François Halard a une place singulière, celle d’un très grand photographe d’architecture intérieure nourrit par la passion des fragments antiques et archéologiques, des décors du dix-huitième siècle, des peintures abstraites et radicales de la modernité et des photographies expérimentales et documentaires des années Vingt. Il a une manière d’habiter la photographie qui a l’élégance des grands peintres. Comment dire et capturer ce que l’on a devant soi, cet indicible qui est l’épreuve irrésoluble du photographe, François Halard s’y confronte comme un peintre le fait, par la facture, le flou, l’éclairage low-key et les prises de vues successives, comme pour mieux donner une texture et une peau à tout ce qu’il capture. Il vit entouré des fragments magiques récoltés et collectionnés au cours de ses voyages, qu’il n’a de cesse de mélanger, de surimposer et de faire dialoguer à travers le temps. Mais c’est dans le changement d’échelle de ses polaroids, certains altérés par une chimie instable, qu’il a su s’adonner à son tachisme minimal et extatique pour mieux brouiller le punctum. Tout processus créatif implique la chance et de temps à autres la grâce et il y a probablement une éthique dans l’usage du hasard, comme si le résultat pouvait nous apporter une nouvelle connaissance.
Info+
Abbaye du Thoronet © 4vents – Centre des monuments nationaux
Abbaye du Thoronet
RD 79
83340 Le Thoronet
04 94 60 43 96
Réservation conseillée sur le site www.le-thoronet.fr
Horaires du 1er avril au 30 septembre : 10h-18h30 sans interruption méridienne
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Horaires du 1er avril au 30 septembre : 10h-18h30 sans interruption méridienne