Sorel Etrog, Targets (Study after Guernica) 1969, Crayon graphite sur papier (153 x 365 cm), Estate Sorel Etrog, Toronto.jpg
Sous le titre Sorel Etrog, sculptures et dessins, 40 œuvres de l’artiste canadien (1933-2014) ont été réunies pour l’occasion, et notamment les dons faits par celui-ci en mémoire de Jean Planque.
Sorel Etrog est en effet le dernier « coup de cœur » du collectionneur qui n’a malheureusement pas pu rencontrer le sculpteur de son vivant. Mais ce dernier, ayant appris le vœu du Suisse d’acquérir une de ses œuvres a décidé quelques années plus tard d’offrir plusieurs œuvres importantes, sculptures et dessins, à sa fondation.
Bien qu’elles n’aient pas été choisies par le collectionneur lui-même, ces œuvres s’insèrent avec pertinence dans l’ensemble réuni par Jean Planque.
Elles répondent en effet aux critères essentiels qui auront guidé ce dernier dans ses choix : rigueur de langage, vérité intérieure et invention.
L’exposition s’articule en deux temps : la première partie est consacrée à l’ensemble impressionnant de dessins qui sont nés de la rencontre de l’artiste avec une suite de gravures de Goya, puis avec la grande toile de Picasso, Guernica. Ces compositions tracées avec frénésie au fusain, rappellent le drame vécu par l’artiste enfant lors des massacres perpétrés contre la communauté juive de sa ville natale, Iaşi, en Roumanie.
La seconde partie de l’exposition illustre la résilience possible d’une telle déchirure avec l’évocation de thèmes plus paisibles tels que celui de danseurs et acrobates, ainsi qu’une étonnante interprétation d’une toile de Cézanne, Cinq Baigneuses. C’est qu’à la tragédie de son enfance, Etrog s’est efforcé toute sa vie de répondre par l’invention d’un motif formel, le link (le lien), métaphore de tous les conflits et séparations comme de leur nécessaire résolution. Mais ce motif traduit également cette obsession de l’équilibre qui est naturellement inscrite dans l’approche de tout sculpteur.
Musée Granet
18, rue Roux Alphéran
13100 Aix-en-Provence
Sorel Etrog est en effet le dernier « coup de cœur » du collectionneur qui n’a malheureusement pas pu rencontrer le sculpteur de son vivant. Mais ce dernier, ayant appris le vœu du Suisse d’acquérir une de ses œuvres a décidé quelques années plus tard d’offrir plusieurs œuvres importantes, sculptures et dessins, à sa fondation.
Bien qu’elles n’aient pas été choisies par le collectionneur lui-même, ces œuvres s’insèrent avec pertinence dans l’ensemble réuni par Jean Planque.
Elles répondent en effet aux critères essentiels qui auront guidé ce dernier dans ses choix : rigueur de langage, vérité intérieure et invention.
L’exposition s’articule en deux temps : la première partie est consacrée à l’ensemble impressionnant de dessins qui sont nés de la rencontre de l’artiste avec une suite de gravures de Goya, puis avec la grande toile de Picasso, Guernica. Ces compositions tracées avec frénésie au fusain, rappellent le drame vécu par l’artiste enfant lors des massacres perpétrés contre la communauté juive de sa ville natale, Iaşi, en Roumanie.
La seconde partie de l’exposition illustre la résilience possible d’une telle déchirure avec l’évocation de thèmes plus paisibles tels que celui de danseurs et acrobates, ainsi qu’une étonnante interprétation d’une toile de Cézanne, Cinq Baigneuses. C’est qu’à la tragédie de son enfance, Etrog s’est efforcé toute sa vie de répondre par l’invention d’un motif formel, le link (le lien), métaphore de tous les conflits et séparations comme de leur nécessaire résolution. Mais ce motif traduit également cette obsession de l’équilibre qui est naturellement inscrite dans l’approche de tout sculpteur.
Musée Granet
18, rue Roux Alphéran
13100 Aix-en-Provence