Restauré tout récemment, et qui, s’il a quitté le cachet historique qui avait fait sa réputation en a retrouvé un autre, significatif, moderne et à la fois proche du passé.
Et y rencontrer Anne Dangar, australienne, céramiste, morte en 1951 et dont le nom est peu connu.
Et pourtant…
Cette enseignante en art australienne découvre lors d’un voyage en Europe l’œuvre cubiste d’Albert Gleizes. Révélation ! Sensible à l’art de Cézanne elle fait ses premiers pas dans le modernisme
Elle s’inscrit à l’Académie d’André Lhote, et s’initie à la céramique, abandonne la peinture et se consacre pleinement à la poterie, en accord avec les idées du maître Gleizes, théoricien du cubisme, artisanat et retour à la terre.
En 1930, elle rejoint dans l’Isère le groupe Moly-Sabata, colonie d’artistes et d’artisans fondée par Gleizes. Elle reste dans ce mouvement jusqu’à sa mort en 1951.
La production d’Anne Dangar se partage entre la fabrication de poteries très utilitaires, pour la vie de tous les jours et l’élaboration de pièces exceptionnelles, ouvragées et surtout raffinées en couleurs et en reliefs, conçues pour les galeries et expositions. Dont les décors retranscrivent l’esthétique cubiste de Gleizes tout en déployant une variété rare de motifs géométriques et animaliers, d’inspiration traditionnelle et aussi celtique. Mais il s ajoute à cet art une autre dimension, spirituelle celle-ci, qui s’exprime dans ses poteries à usage liturgique et qui s’exprime plus encore dans sa conception du travail de la terre comme d’un véritable art sacré.
N’oublions pas tout proche de Valence, l’art des céramistes si bien exprimé à Dieulefit, au travers de l’œuvre de Maurice Savin, Jean Chièze, Jacques Pouchain et Pierre Boncompain. Et aussi d’œuvres d’André Lhote présentes au côté de celles d’Albert Gleizes et d’Anne Dangar dans le parcours du musée de Valence.
Jacqueline Aimar
Et y rencontrer Anne Dangar, australienne, céramiste, morte en 1951 et dont le nom est peu connu.
Et pourtant…
Cette enseignante en art australienne découvre lors d’un voyage en Europe l’œuvre cubiste d’Albert Gleizes. Révélation ! Sensible à l’art de Cézanne elle fait ses premiers pas dans le modernisme
Elle s’inscrit à l’Académie d’André Lhote, et s’initie à la céramique, abandonne la peinture et se consacre pleinement à la poterie, en accord avec les idées du maître Gleizes, théoricien du cubisme, artisanat et retour à la terre.
En 1930, elle rejoint dans l’Isère le groupe Moly-Sabata, colonie d’artistes et d’artisans fondée par Gleizes. Elle reste dans ce mouvement jusqu’à sa mort en 1951.
La production d’Anne Dangar se partage entre la fabrication de poteries très utilitaires, pour la vie de tous les jours et l’élaboration de pièces exceptionnelles, ouvragées et surtout raffinées en couleurs et en reliefs, conçues pour les galeries et expositions. Dont les décors retranscrivent l’esthétique cubiste de Gleizes tout en déployant une variété rare de motifs géométriques et animaliers, d’inspiration traditionnelle et aussi celtique. Mais il s ajoute à cet art une autre dimension, spirituelle celle-ci, qui s’exprime dans ses poteries à usage liturgique et qui s’exprime plus encore dans sa conception du travail de la terre comme d’un véritable art sacré.
N’oublions pas tout proche de Valence, l’art des céramistes si bien exprimé à Dieulefit, au travers de l’œuvre de Maurice Savin, Jean Chièze, Jacques Pouchain et Pierre Boncompain. Et aussi d’œuvres d’André Lhote présentes au côté de celles d’Albert Gleizes et d’Anne Dangar dans le parcours du musée de Valence.
Jacqueline Aimar