Eliza Levy rencontre Philippe Descola en 2015 durant le colloque Anthropocène au Collège de France, organisé à l’occasion de la COP 21. Elle lui propose de mettre en images les concepts au cœur de son travail.
Une conversation s’ouvre et, ensemble, souvent accompagnés de son épouse l’ethnologue Anne Christine Taylor, ils cheminent dans la mise en œuvre du film.
En Équateur où il a vécu avec les tribus Jivaros Shuar et Achuar il y a 40 ans, dans les paysages de leurs quotidiens, dans les archives photographiques du couple, et enfin en France sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes où un nouveau collectif expérimente un autre lien à la terre. Ce film décale notre regard sur le monde pour le transformer.
À partir d’où repenser notre monde pour le transformer ? Philippe Descola a consacré sa vie d’anthropologue à étudier comment les humains composaient leurs mondes ; parti d’Amazonie il a tourné son champ de recherche vers l’Europe, afin de comprendre comment nous, les modernes, avions pu rendre la terre de moins en moins habitable.
Le film l’emmène incarner ses idées, en dialogue avec les non-humains tout autour de nous, au cœur d’une expérience sociétale unique au monde, en France, à Notre-Dame-des-Landes. Là, sur et avec la terre sauvée du béton, en lieu et place d’un aéroport pharaonique, se déploie une nouvelle composition du monde.
Avec Composer les mondes, la réalisatrice Eliza Levy, nourrie par les travaux de Philippe Descola, explore par le sensible un sujet qui touche chacun à l’échelle individuelle et pose la question de nos comportements collectifs : comment habiter le monde ? Comment repenser notre rapport à la nature ?
Le film incarne ainsi la pensée de l’anthropologue pour saisir la nécessité de décentrer notre regard et repenser notre rapport avec le vivant. Il invite alors à réfléchir à un nouveau socle commun, à voir qu’il existe d’autres manières d’être au monde.
Une conversation s’ouvre et, ensemble, souvent accompagnés de son épouse l’ethnologue Anne Christine Taylor, ils cheminent dans la mise en œuvre du film.
En Équateur où il a vécu avec les tribus Jivaros Shuar et Achuar il y a 40 ans, dans les paysages de leurs quotidiens, dans les archives photographiques du couple, et enfin en France sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes où un nouveau collectif expérimente un autre lien à la terre. Ce film décale notre regard sur le monde pour le transformer.
À partir d’où repenser notre monde pour le transformer ? Philippe Descola a consacré sa vie d’anthropologue à étudier comment les humains composaient leurs mondes ; parti d’Amazonie il a tourné son champ de recherche vers l’Europe, afin de comprendre comment nous, les modernes, avions pu rendre la terre de moins en moins habitable.
Le film l’emmène incarner ses idées, en dialogue avec les non-humains tout autour de nous, au cœur d’une expérience sociétale unique au monde, en France, à Notre-Dame-des-Landes. Là, sur et avec la terre sauvée du béton, en lieu et place d’un aéroport pharaonique, se déploie une nouvelle composition du monde.
Avec Composer les mondes, la réalisatrice Eliza Levy, nourrie par les travaux de Philippe Descola, explore par le sensible un sujet qui touche chacun à l’échelle individuelle et pose la question de nos comportements collectifs : comment habiter le monde ? Comment repenser notre rapport à la nature ?
Le film incarne ainsi la pensée de l’anthropologue pour saisir la nécessité de décentrer notre regard et repenser notre rapport avec le vivant. Il invite alors à réfléchir à un nouveau socle commun, à voir qu’il existe d’autres manières d’être au monde.