Trois musiciens pour un spectacle réjouissant
La musique, qui naît un lointain jour dans une grotte de la préhistoire avec le bruit en grelot d’une goutte d’eau et traverse les temps, les vies et le désir des humains, plus ou moins raffinés.
Quel délice de suivre cette évolution de la civilisation des sons, de leur élaboration et combinaisons diverses en accord avec leur siècle, leurs coutumes et costumes. Leurs instruments aussi. Car c’est tout un éventail d’instruments que les trois acteurs, remarquables jusque dans leurs cris préhistoriques, utilisent avec brio et fougue sur la scène du Rouge-Gorge (un de ces petits théâtres situé au voisinage d’un superbe décor : celui de l’hôtel de la Mirande ou l’Amirande selon les désirs, juste au dos du palais des Papes).
Création et mise en scène de Richard Navarro, zOrozora, avec dans les trois – j’allais dire les 50 rôles, Hélène Duret, Sylvain Rabourdin et Charly Astié. Flûte et saxo, violon et clavecin, vielle et orgue des rues, cordes frottées et cordes pincées, toute une infinité de sons réjouissants livrés à l’oreille du public par trois artistes bondissants et créatifs qui s’adonnent à leur art avec semble-t-il beaucoup de plaisir. Et qui le communiquent bien au spectateur.
Et puis viennent les costumes, hâtivement enfilés certes pour éviter de rompre le charme mais qui racontent l’époque en grandes lignes choisies. Et surtout, bigre, ces trois jeunes artiste sont des musiciens : ils savent aussi jouer, Bach, une chaconne au violon, flûte et guitare. Du jazz et des chansons, de la musique savante ou populaire, contemporaine. Et immanquablement par un juste retour des choses, le retour au cri et à la musique frappée.
Quel plaisir que cette évocation qui pourrait devenir leçon, et se glisse entre réel et fiction dans les rêves de musique que chacun porte ensoi.
Jacqueline Aimar
Tout public, All languages access, 04 90 14 02 54
Quel délice de suivre cette évolution de la civilisation des sons, de leur élaboration et combinaisons diverses en accord avec leur siècle, leurs coutumes et costumes. Leurs instruments aussi. Car c’est tout un éventail d’instruments que les trois acteurs, remarquables jusque dans leurs cris préhistoriques, utilisent avec brio et fougue sur la scène du Rouge-Gorge (un de ces petits théâtres situé au voisinage d’un superbe décor : celui de l’hôtel de la Mirande ou l’Amirande selon les désirs, juste au dos du palais des Papes).
Création et mise en scène de Richard Navarro, zOrozora, avec dans les trois – j’allais dire les 50 rôles, Hélène Duret, Sylvain Rabourdin et Charly Astié. Flûte et saxo, violon et clavecin, vielle et orgue des rues, cordes frottées et cordes pincées, toute une infinité de sons réjouissants livrés à l’oreille du public par trois artistes bondissants et créatifs qui s’adonnent à leur art avec semble-t-il beaucoup de plaisir. Et qui le communiquent bien au spectateur.
Et puis viennent les costumes, hâtivement enfilés certes pour éviter de rompre le charme mais qui racontent l’époque en grandes lignes choisies. Et surtout, bigre, ces trois jeunes artiste sont des musiciens : ils savent aussi jouer, Bach, une chaconne au violon, flûte et guitare. Du jazz et des chansons, de la musique savante ou populaire, contemporaine. Et immanquablement par un juste retour des choses, le retour au cri et à la musique frappée.
Quel plaisir que cette évocation qui pourrait devenir leçon, et se glisse entre réel et fiction dans les rêves de musique que chacun porte ensoi.
Jacqueline Aimar
Tout public, All languages access, 04 90 14 02 54