Dans un long enchevêtrement qui s’étend sur toute l’année 2022, une quinzaine de projets d'expositions personnelles se côtoient ou se succèdent dans le temps. À cette fin, les deux espaces du centre d’art sont remodelés en cinq salles plus petites de tailles inégales ; celles-ci permettent donc aux artistes, dans un roulement arythmique, de créer leur propre monde tout en faisant partie d’une histoire commune.
Parallels favorise la multiplication des combinaisons d’expositions, fait régner l’entropie et la dynamique d’un mouvement créatif permanent revendiqué au CAN. Divisée en trois parties, telle une trilogie cinématographique, elle évoque un univers narratif emprunté à la science-fiction, accentué par le sous-titre du premier chapitre Part 1: Astral Border, prévu de janvier à avril 2022.
CAN Centre d'art Neuchâtel
Rue des Moulins 37
2000 Neuchâtel
Exposition 30.01–24.04.22
Vernissage 29.01.22, 18h
Parallels favorise la multiplication des combinaisons d’expositions, fait régner l’entropie et la dynamique d’un mouvement créatif permanent revendiqué au CAN. Divisée en trois parties, telle une trilogie cinématographique, elle évoque un univers narratif emprunté à la science-fiction, accentué par le sous-titre du premier chapitre Part 1: Astral Border, prévu de janvier à avril 2022.
CAN Centre d'art Neuchâtel
Rue des Moulins 37
2000 Neuchâtel
Exposition 30.01–24.04.22
Vernissage 29.01.22, 18h
À propos de l'exposition
Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. Isaac Newton
Pour raconter un monde, le nôtre souvent, nous utilisons le récit : qu’il soit religieux, scientifique, métaphysique, qu’il soit écrit, parlé, chanté, dansé, peint. Nous le racontons à nous-même et aux autres, afin de nous l’approprier et de nous en forger une image. Tout est histoire.
Le projet débute par un important chantier qui permettra d’adapter l’architecture du CAN et de proposer une nouvelle configuration des espaces d’exposition. Cette ossature comprend notamment une série de parois et de plafonds qui divisent les deux grandes salles principales en cinq espaces plus réduits. Chacun de ceux-ci représente un « monde » qui ne peut accueillir qu’un seul projet à la fois. Répartis dans cette structure multivers, ils sont séparés les uns des autres et diffèrent par leurs caractéristiques, chaque participation portant sa propre spécificité. Ainsi, échelonnées dans le temps et l’espace, les expositions sont mises en place dans un mouvement continu de conjonctions et d’alternances. Elles sont organisées tout au long de l’année en trois parties distinctes, chacune durant plusieurs mois.
Cette structure en trois « actes », construction classique s’il en est, évoque l'idée d'une narration. Elle invite à faire entendre sa propre voix comme autrice ou auteur à l'intérieur d'un récit qui devient pluriel, construit de plusieurs langages, de plusieurs pratiques. Bien que séparées les unes des autres par des « murs-frontières », les expositions sont reliées dans cette composition que propose l’équipe de curation, par une histoire commune. Et le public qui voyage d’un univers à l’autre tisse des liens entre des pratiques et des questionnements différents.
Sur ces strates de récits et de visions diverses, une autre couche vient se poser, sur un autre rythme encore : une série d’événements ponctuels. Concerts, performances ou cartes blanches, ce sont des points de confluence qui amènent des moments privilégiés d’échanges et de partage et interviennent dans le récit général. Tous ces éléments forment ensemble un grand canevas, apportant de nouvelles voix comme autant de motifs, de points de vue différents à l’intérieur de plus larges mouvements.
Pour raconter un monde, le nôtre souvent, nous utilisons le récit : qu’il soit religieux, scientifique, métaphysique, qu’il soit écrit, parlé, chanté, dansé, peint. Nous le racontons à nous-même et aux autres, afin de nous l’approprier et de nous en forger une image. Tout est histoire.
Le projet débute par un important chantier qui permettra d’adapter l’architecture du CAN et de proposer une nouvelle configuration des espaces d’exposition. Cette ossature comprend notamment une série de parois et de plafonds qui divisent les deux grandes salles principales en cinq espaces plus réduits. Chacun de ceux-ci représente un « monde » qui ne peut accueillir qu’un seul projet à la fois. Répartis dans cette structure multivers, ils sont séparés les uns des autres et diffèrent par leurs caractéristiques, chaque participation portant sa propre spécificité. Ainsi, échelonnées dans le temps et l’espace, les expositions sont mises en place dans un mouvement continu de conjonctions et d’alternances. Elles sont organisées tout au long de l’année en trois parties distinctes, chacune durant plusieurs mois.
Cette structure en trois « actes », construction classique s’il en est, évoque l'idée d'une narration. Elle invite à faire entendre sa propre voix comme autrice ou auteur à l'intérieur d'un récit qui devient pluriel, construit de plusieurs langages, de plusieurs pratiques. Bien que séparées les unes des autres par des « murs-frontières », les expositions sont reliées dans cette composition que propose l’équipe de curation, par une histoire commune. Et le public qui voyage d’un univers à l’autre tisse des liens entre des pratiques et des questionnements différents.
Sur ces strates de récits et de visions diverses, une autre couche vient se poser, sur un autre rythme encore : une série d’événements ponctuels. Concerts, performances ou cartes blanches, ce sont des points de confluence qui amènent des moments privilégiés d’échanges et de partage et interviennent dans le récit général. Tous ces éléments forment ensemble un grand canevas, apportant de nouvelles voix comme autant de motifs, de points de vue différents à l’intérieur de plus larges mouvements.
À propos des artistes Adrian Ganea & Maria Guta
Adrian Ganea & Maria Guta, Cyberia, 2019
Performance 29.01.22. 18h30
Cyberia se déroule quelque part dans un lointain Est froid. Il s'agit d'un voyage vers l'ouest, vers un avenir prometteur, sans arrivée ni retour en arrière. Il n'y a pas d'ici ou de là, seulement une zone crépusculaire entre un point de départ et une destination simulée.
Entre des projections vidéo numériques et un décor physique, utilisant les mécanismes d'un moteur de jeu vidéo avec une combinaison de capture de mouvement, Cyberia est la simulation d'un état pré-climax sans fin où un interprète et un avatar de synthèse dansent ensemble aux rythmes d'un Ouest imaginaire.
Dans un monde sursaturé de données numériques, le mysticisme et le paranormal sont plus populaires que jamais. Les technologies émergentes sont de plus en plus incorporées dans une forme de spiritualisme postmoderne, comme le souligne Arthur C. Clarke : "Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie." Considérant la montée des mouvements réactionnaires récents qui désirent des apparences et des morales archaïques, nous revisitons nos biographies personnelles ancrées dans l'ancien bloc soviétique et les effets de la transition vers l'ouest.
Cyberia se déroule quelque part dans un lointain Est froid. Il s'agit d'un voyage vers l'ouest, vers un avenir prometteur, sans arrivée ni retour en arrière. Il n'y a pas d'ici ou de là, seulement une zone crépusculaire entre un point de départ et une destination simulée.
Entre des projections vidéo numériques et un décor physique, utilisant les mécanismes d'un moteur de jeu vidéo avec une combinaison de capture de mouvement, Cyberia est la simulation d'un état pré-climax sans fin où un interprète et un avatar de synthèse dansent ensemble aux rythmes d'un Ouest imaginaire.
Dans un monde sursaturé de données numériques, le mysticisme et le paranormal sont plus populaires que jamais. Les technologies émergentes sont de plus en plus incorporées dans une forme de spiritualisme postmoderne, comme le souligne Arthur C. Clarke : "Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie." Considérant la montée des mouvements réactionnaires récents qui désirent des apparences et des morales archaïques, nous revisitons nos biographies personnelles ancrées dans l'ancien bloc soviétique et les effets de la transition vers l'ouest.
À propos de l'artiste Youssef Limoud
Youssef Limoud, Geometry of the Passing, 2018
Exposition
30.01–06.03.22
Youssef Limoud 1964, est un artiste et un écrivain né au Caire, Égypte. Il vit et travaille à Bâle. Son travail repose principalement sur des matériaux trouvés et des objets du quotidien. L'idée de la transformation de la matière, ainsi que le sens de l'éphémère, de la réalité qui passe, du temps et de la décomposition des choses à travers le temps, sont des aspects essentiels de ses installations qui oscillent entre ordre et chaos, construction et destruction. Limoud a remporté le grand prix de la biennale de Dakar, " Le prix Léopold Senghor de Dak'art 2016 " pour son installation Maqam. Dans cette exposition, il présente une nouvelle œuvre intitulée Elements of the Void où il célèbre l'idée de la matérialité qui, bien que dans un changement constant à travers les formes et le temps, reste pour toujours, silencieuse, ambiguë et non perçue.
30.01–06.03.22
Youssef Limoud 1964, est un artiste et un écrivain né au Caire, Égypte. Il vit et travaille à Bâle. Son travail repose principalement sur des matériaux trouvés et des objets du quotidien. L'idée de la transformation de la matière, ainsi que le sens de l'éphémère, de la réalité qui passe, du temps et de la décomposition des choses à travers le temps, sont des aspects essentiels de ses installations qui oscillent entre ordre et chaos, construction et destruction. Limoud a remporté le grand prix de la biennale de Dakar, " Le prix Léopold Senghor de Dak'art 2016 " pour son installation Maqam. Dans cette exposition, il présente une nouvelle œuvre intitulée Elements of the Void où il célèbre l'idée de la matérialité qui, bien que dans un changement constant à travers les formes et le temps, reste pour toujours, silencieuse, ambiguë et non perçue.
À propos de l'artiste Lou Masduraud
Lou Masduraud, Plan d’évasion (réflection), 2019. Photo - Elise Ortiou Campion
Exposition
30.01–06.03.22
Dans son travail, Lou Masduraud analyse, modifie et met en scène les habitudes collectives normatives, de manière à révéler les relations de pouvoir et de désir qui les sous-tendent. Combinant la sculpture, l’installation et
la performance dans un vocabulaire formel qui emprunte au grotesque comme au poétique, l’artiste crée des mondes fantasmagoriques alternatifs aux réalités dominantes et propose l’expérience de cette transfiguration du quotidien comme une première forme d’émancipation.
Depuis quelques années, elle travaille simultanément sur 3 projets : une recherche critique sur les fontaines publiques, un projet évolutif d’anatomie contrainte, et les plans d’évasions, une série de soupiraux.
À propos des artistes Barbezat-Villetard
Barbezat-Villetard, Aucun souvenir assez solide, 2021, Ferme Asile, Sion. Photo Annik Wetter
Couloir
30.01–18.12.22
Le duo Barbezat-Villetard travaille en référence aux lieux et aux situations. À l'aide de lumière, de miroirs, de brouillard et d'éléments sculpturaux,
il s’immisce dans l'architecture et la logique de bâtiments ou d’espaces existants. Leurs interventions artistiques sont, par exemple, des cassures, des entailles et des matérialisations qui modifient les modalités du contexte et donc notre perception des espaces. Barbezat-Villetard nous montre comment l'on se détache des limites spatiales pour créer des zones fictives entre l’espace d’exposition et le public.
30.01–18.12.22
Le duo Barbezat-Villetard travaille en référence aux lieux et aux situations. À l'aide de lumière, de miroirs, de brouillard et d'éléments sculpturaux,
il s’immisce dans l'architecture et la logique de bâtiments ou d’espaces existants. Leurs interventions artistiques sont, par exemple, des cassures, des entailles et des matérialisations qui modifient les modalités du contexte et donc notre perception des espaces. Barbezat-Villetard nous montre comment l'on se détache des limites spatiales pour créer des zones fictives entre l’espace d’exposition et le public.