Aimé-Jules Dalou, Le Grand Paysan, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais ©Eric Emo / Petit Palais / Roger Viollet
Elle devrait rendre à l’artiste sa place majeure dans l’extraordinaire mouvement qui porta la sculpture française du XIXe siècle au sommet, à l’égal d’un Rude, d’un Carpeaux ou d’un Rodin.
Après une enfance parisienne modeste Dalou débute sa carrière sous le Second Empire. Mais elle est vite interrompue par la guerre de 1870 et la Commune de Paris à la¬quelle Dalou prend part. Contraint à l’exil, le sculpteur s’installe à Londres où il obtient un vif succès auprès des amateurs anglais. Il rentre en France en 1879, à la faveur de l’amnistie des communards. La Ville de Paris lui commande alors son œuvre la plus célèbre, le Triomphe de la République à l’esthétique révolutionnaire. Ce chef-d’œuvre qui trône à présent au centre de la place de la Nation, est le premier d’une longue série de monuments publics conçus par Dalou pour la capitale. Par ailleurs, comme tous les sculpteurs de son temps, il fournit pour une clientèle privée des bustes et des œuvres décoratives très appréciées.
Près de quatre cents œuvres seront présentées au Petit Palais : des sculptures, mais aussi des peintures, des dessins, des photographies et des documents en grande partie inédits. La majorité des sculptures provient du fonds d’atelier de l’artiste, acquis en 1905 par la Ville de Paris. Il offre un panorama sans équivalent de la création de Dalou et permet de retracer l’évolution de sa carrière. Des prêts provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger complètent l’ensemble et permettent d’évoquer toutes les étapes de la fabrique d’un monument et les « secrets d’atelier » d’un sculpteur du XIXe siècle.
La visite se prolonge au musée Cognacq-Jay avec l’exposition «Dalou. Regards sur le XVIIIe siècle» qui rassemble environ trente-cinq œuvres de Dalou, librement inspirées par le XVIIIe siècle français. Elle les confronte aux œuvres d’artistes présentées dans les salles du musée Cognacq-Jay (Pigalle, Lemoyne, Houdon, Clodion…) et montre comment Dalou, bien que républicain convaincu, réinterprète l’héritage du dernier siècle de l’Ancien Régime.
L’exposition accompagne la parution du catalogue des sculptures de Dalou conservées au Petit Palais, (éditions Paris-Musées).
Après une enfance parisienne modeste Dalou débute sa carrière sous le Second Empire. Mais elle est vite interrompue par la guerre de 1870 et la Commune de Paris à la¬quelle Dalou prend part. Contraint à l’exil, le sculpteur s’installe à Londres où il obtient un vif succès auprès des amateurs anglais. Il rentre en France en 1879, à la faveur de l’amnistie des communards. La Ville de Paris lui commande alors son œuvre la plus célèbre, le Triomphe de la République à l’esthétique révolutionnaire. Ce chef-d’œuvre qui trône à présent au centre de la place de la Nation, est le premier d’une longue série de monuments publics conçus par Dalou pour la capitale. Par ailleurs, comme tous les sculpteurs de son temps, il fournit pour une clientèle privée des bustes et des œuvres décoratives très appréciées.
Près de quatre cents œuvres seront présentées au Petit Palais : des sculptures, mais aussi des peintures, des dessins, des photographies et des documents en grande partie inédits. La majorité des sculptures provient du fonds d’atelier de l’artiste, acquis en 1905 par la Ville de Paris. Il offre un panorama sans équivalent de la création de Dalou et permet de retracer l’évolution de sa carrière. Des prêts provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger complètent l’ensemble et permettent d’évoquer toutes les étapes de la fabrique d’un monument et les « secrets d’atelier » d’un sculpteur du XIXe siècle.
La visite se prolonge au musée Cognacq-Jay avec l’exposition «Dalou. Regards sur le XVIIIe siècle» qui rassemble environ trente-cinq œuvres de Dalou, librement inspirées par le XVIIIe siècle français. Elle les confronte aux œuvres d’artistes présentées dans les salles du musée Cognacq-Jay (Pigalle, Lemoyne, Houdon, Clodion…) et montre comment Dalou, bien que républicain convaincu, réinterprète l’héritage du dernier siècle de l’Ancien Régime.
L’exposition accompagne la parution du catalogue des sculptures de Dalou conservées au Petit Palais, (éditions Paris-Musées).