Aimé-Jules Dalou, La Liseuse, Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris © Petit Palais/ Roger-Viollet
Trente-cinq terres cuites, plâtres et bronzes, issus des collections du Petit Palais et du Musée Carnavalet, sont présentés parmi les collections permanentes. Cette manifestation montre comment un grand artiste républicain du XIXe siècle pouvait puiser son inspiration dans le siècle des Lumières, balançant entre l’exaltation des hauts faits de la Révolution et la nostalgie des grâces de l’art rocaille.
D’une famille parisienne modeste, « communard » en 1871, ce qui lui valut de s’exiler à Londres jusqu’en 1879, le sculpteur Aimé-Jules Dalou (1838-1902) commence sa carrière en France dans les années 1880. Artiste engagé, il eut à coeur de célébrer la République depuis ses origines, c’est-à-dire depuis la Révolution. Sa carrière est jalonnée de monuments ambitieux à la gloire des grands hommes de ce temps, de Mirabeau répondant à Dreux-Brézé le 23 juin 1789, un des épisodes fondateurs de la Révolution, en 1883, au Monument à Hoche, dernière commande publique passée à l’artiste en 1900.
Pendant son exil à Londres et après son retour à Paris, Dalou a également réalisé de nombreuses œuvres intimistes. Pour celles-ci, il se tourne souvent vers un autre XVIIIe siècle, celui des grâces enfantines, des bacchanales et des intrigues d’alcôves. Ses portraits d’enfants, ses baigneuses et ses groupes mythologiques font écho aux créations de Boucher, Clodion ou Lemoyne.
En parallèle, le Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, présente du 18 avril au 13 juillet Dalou. Le sculpteur de la République, première exposition monographique consacrée à l’artiste. Près de trois cents œuvres seront présentées, en grande partie inédites, provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger.
D’une famille parisienne modeste, « communard » en 1871, ce qui lui valut de s’exiler à Londres jusqu’en 1879, le sculpteur Aimé-Jules Dalou (1838-1902) commence sa carrière en France dans les années 1880. Artiste engagé, il eut à coeur de célébrer la République depuis ses origines, c’est-à-dire depuis la Révolution. Sa carrière est jalonnée de monuments ambitieux à la gloire des grands hommes de ce temps, de Mirabeau répondant à Dreux-Brézé le 23 juin 1789, un des épisodes fondateurs de la Révolution, en 1883, au Monument à Hoche, dernière commande publique passée à l’artiste en 1900.
Pendant son exil à Londres et après son retour à Paris, Dalou a également réalisé de nombreuses œuvres intimistes. Pour celles-ci, il se tourne souvent vers un autre XVIIIe siècle, celui des grâces enfantines, des bacchanales et des intrigues d’alcôves. Ses portraits d’enfants, ses baigneuses et ses groupes mythologiques font écho aux créations de Boucher, Clodion ou Lemoyne.
En parallèle, le Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, présente du 18 avril au 13 juillet Dalou. Le sculpteur de la République, première exposition monographique consacrée à l’artiste. Près de trois cents œuvres seront présentées, en grande partie inédites, provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger.