Ce peintre biélorusse, mais aussi sculpteur et poète, a fait des études aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg puis travaillé dans l’atelier d’un décorateur de ballets russes. Peut-être a-t-il appris là cette grâce légère qu’il donne souvent à ses personnages et qui imprime à sa peinture un mouvement poétique, une sorte d’irréalité fugace.
Marc Chagall a travaillé plus tard à l’illustration des Ames mortes de Gogol et des Fables de La Fontaine avec Ambroise Vollard, dans les années 20. Ce dernier, grand amateur de cirque, lui souffle alors l’idée de réaliser une série de lithographies sur ce thème, travaillé puis abandonné jusqu’en 1962.
Alors les cirques vont éclore sous son pinceau : Le cirque, le grand cirque, le cirque bleu, le cirque rouge, commedia dell’arte, le violoniste bleu, les trois acrobates…. Partout la légèreté de trait et de couleurs, des bleus souvent mais aussi des roses, des personnages prêts à s’envoler en tutus bleus, des chaussons légers et des artistes songeurs. Partout des danseurs, des clowns colorés, des équilibristes légers. Partout aussi des instruments de musique, violons, flûtes, tambourins, banjos, guitares ; tout dans sa peinture est en mouvements, danses, en équilibre entre les sons, dans les couleurs. Univers réel ou rêvé ? Quel éblouissement de couleurs ! Tout ceci n’est peut-être qu’un rêve, car ces temps où il peint sont assombris de guerres…
Au Musée Yves Brayer, on peut découvrir l’album publié en 1967 par Tibériade et très peu montré ; autour de cet album, sont rassemblées plus de 50 œuvres qui constituent un panorama du travail lithographique de Chagall, dans lequel ses iconographies et symboliques familières se mêlent avec la fantaisie de ce spectacle éternel qu’est le cirque.
Jacqueline Aimar
Marc Chagall a travaillé plus tard à l’illustration des Ames mortes de Gogol et des Fables de La Fontaine avec Ambroise Vollard, dans les années 20. Ce dernier, grand amateur de cirque, lui souffle alors l’idée de réaliser une série de lithographies sur ce thème, travaillé puis abandonné jusqu’en 1962.
Alors les cirques vont éclore sous son pinceau : Le cirque, le grand cirque, le cirque bleu, le cirque rouge, commedia dell’arte, le violoniste bleu, les trois acrobates…. Partout la légèreté de trait et de couleurs, des bleus souvent mais aussi des roses, des personnages prêts à s’envoler en tutus bleus, des chaussons légers et des artistes songeurs. Partout des danseurs, des clowns colorés, des équilibristes légers. Partout aussi des instruments de musique, violons, flûtes, tambourins, banjos, guitares ; tout dans sa peinture est en mouvements, danses, en équilibre entre les sons, dans les couleurs. Univers réel ou rêvé ? Quel éblouissement de couleurs ! Tout ceci n’est peut-être qu’un rêve, car ces temps où il peint sont assombris de guerres…
Au Musée Yves Brayer, on peut découvrir l’album publié en 1967 par Tibériade et très peu montré ; autour de cet album, sont rassemblées plus de 50 œuvres qui constituent un panorama du travail lithographique de Chagall, dans lequel ses iconographies et symboliques familières se mêlent avec la fantaisie de ce spectacle éternel qu’est le cirque.
Jacqueline Aimar