Deux titres déjà disponibles : Oh les beaux jours de Samuel Beckett (mise en scène de Roger Blin, 1970), La Vie de Galilée de Bertolt Brecht (mise en scène d’Antoine Vitez à la Comédie-Française, 1992).
Deux titres à paraître dès septembre : Les Chaises d’Eugène Ionesco (mise en scène de Jacques Mauclair, 1962) et Elvire Jouvet 40 d’après Louis Jouvet (mise en scène de Brigitte Jacques, 1986).
Une collection d’excellence
La collection « Films de Théâtre » permet au spectateur de découvrir ou de redécouvrir des mises en scènes marquantes de l’histoire du théâtre adaptées à la télévision, avec l’ambition de dépasser le « théâtre filmé ». Des moments artistiques exceptionnels et d’immenses comédiens à retrouver dans une collection exclusive.
Ces œuvres, toutes issus des fonds de l’Ina, sont divisées en deux corpus principaux :
Les années 1960 et 1970 : des œuvres d’auteurs d’après-guerre (Ionesco, Beckett, Anouilh,...) servies par une génération de comédiens mythiques (Jean-Louis Barrault, Madeleine Renaud, Tsilla Shelton, Jacques Mauclair,…), dans des dispositifs minimalistes particulièrement adaptés à la télévision.
Les années 1980 et 1990 : une série d’adaptations orchestrée notamment par l’Ina et La Sept/Arte en collaboration avec de grands metteurs en scène et des réalisateurs soucieux de renouveler le genre du théâtre filmé, de Benoît Jacquot à Hugo Santiago, d’Alfredo Arias à Brigitte Jaques. Des pièces contemporaines (Thomas Bernhard) ou classiques (Shakespeare, Corneille) distribuant une génération de grands interprètes (Sami Frey, Maria de Medeiros,…)
Deux titres à paraître dès septembre : Les Chaises d’Eugène Ionesco (mise en scène de Jacques Mauclair, 1962) et Elvire Jouvet 40 d’après Louis Jouvet (mise en scène de Brigitte Jacques, 1986).
Une collection d’excellence
La collection « Films de Théâtre » permet au spectateur de découvrir ou de redécouvrir des mises en scènes marquantes de l’histoire du théâtre adaptées à la télévision, avec l’ambition de dépasser le « théâtre filmé ». Des moments artistiques exceptionnels et d’immenses comédiens à retrouver dans une collection exclusive.
Ces œuvres, toutes issus des fonds de l’Ina, sont divisées en deux corpus principaux :
Les années 1960 et 1970 : des œuvres d’auteurs d’après-guerre (Ionesco, Beckett, Anouilh,...) servies par une génération de comédiens mythiques (Jean-Louis Barrault, Madeleine Renaud, Tsilla Shelton, Jacques Mauclair,…), dans des dispositifs minimalistes particulièrement adaptés à la télévision.
Les années 1980 et 1990 : une série d’adaptations orchestrée notamment par l’Ina et La Sept/Arte en collaboration avec de grands metteurs en scène et des réalisateurs soucieux de renouveler le genre du théâtre filmé, de Benoît Jacquot à Hugo Santiago, d’Alfredo Arias à Brigitte Jaques. Des pièces contemporaines (Thomas Bernhard) ou classiques (Shakespeare, Corneille) distribuant une génération de grands interprètes (Sami Frey, Maria de Medeiros,…)
« OH LES BEAUX JOURS ». De Samuel Beckett
Mise en scène de Roger Blin
Avec Madeleine Renaud et Régis Outin
D'après le spectacle créé en 1963 au théâtre de l’Odéon par la Compagnie Renaud-Barrault
En bonus : « DIS JOE » avec Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault (1968)
: 1h30 (+ 19’)
Enterrée jusqu’à la taille au centre d’un petit mamelon, Winnie, la cinquantaine, de beaux restes, prie, s’exclame, interpelle son compagnon Willie, farfouille dans son sac, en exhume méticuleusement toutes sortes d’objets, se prépare avec coquetterie… Peu à peu, elle s’enfonce dans la terre. Mais elle remercie chaque nouveau jour, sombrant en chantant.
Dans cette adaptation pour la télévision à la mise en scène originale de Roger Blin, Madeleine Renaud illumine le drame et rend la fatalité joyeuse.
Avec Madeleine Renaud et Régis Outin
D'après le spectacle créé en 1963 au théâtre de l’Odéon par la Compagnie Renaud-Barrault
En bonus : « DIS JOE » avec Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault (1968)
: 1h30 (+ 19’)
Enterrée jusqu’à la taille au centre d’un petit mamelon, Winnie, la cinquantaine, de beaux restes, prie, s’exclame, interpelle son compagnon Willie, farfouille dans son sac, en exhume méticuleusement toutes sortes d’objets, se prépare avec coquetterie… Peu à peu, elle s’enfonce dans la terre. Mais elle remercie chaque nouveau jour, sombrant en chantant.
Dans cette adaptation pour la télévision à la mise en scène originale de Roger Blin, Madeleine Renaud illumine le drame et rend la fatalité joyeuse.
« LA VIE DE GALILÉE ». De Bertolt Brecht
Mise en scène d’Antoine Vitez
Réalisation d’Hugo Santiago (1992) Avec la troupe de la Comédie-Française
D’après le spectacle créé le 24 mars 1990 par la Comédie-Française Durée : 2h10
Galilée, avide de nourritures tant terrestres que spirituelles, ne souhaite qu’accroître le savoir de l’humanité. Peu importe que ses observations aillent à l’encontre d’Aristote et de la Bible, peu importe les conseils de prudence de ses amis et protecteurs… Dans cette œuvre majeure et éminemment politique, Bertolt Brecht fait de Galilée le défenseur d’une science dont le seul but consiste « à soulager les peines de l’existence humaine », fragile héraut de la vérité scientifique face à l’obscurantisme religieux.
L’ultime mise en scène d’Antoine Vitez, interprétée par la troupe de la Comédie-Française, est ici sublimement révélée par Hugo Santiago
Réalisation d’Hugo Santiago (1992) Avec la troupe de la Comédie-Française
D’après le spectacle créé le 24 mars 1990 par la Comédie-Française Durée : 2h10
Galilée, avide de nourritures tant terrestres que spirituelles, ne souhaite qu’accroître le savoir de l’humanité. Peu importe que ses observations aillent à l’encontre d’Aristote et de la Bible, peu importe les conseils de prudence de ses amis et protecteurs… Dans cette œuvre majeure et éminemment politique, Bertolt Brecht fait de Galilée le défenseur d’une science dont le seul but consiste « à soulager les peines de l’existence humaine », fragile héraut de la vérité scientifique face à l’obscurantisme religieux.
L’ultime mise en scène d’Antoine Vitez, interprétée par la troupe de la Comédie-Française, est ici sublimement révélée par Hugo Santiago
« LES CHAISES ». D’Eugène Ionesco
Mise en scène de Jacques Mauclair
Réalisation de Roger Iglésis (1962)
Avec Jacques Mauclair, Tsilla Chelton
D’après le spectacle créé le 16 février 1956 au Théâtre des Champs-Élysées
Durée : 1h03
Chaque jour, le Vieux et la Vieille, 95 et 94 ans, ressassent les mêmes souvenirs en rêvant du poste de « quelque chose en chef » que lui aurait mérité d’occuper. Mais surtout, le Vieux a un message d’importance à délivrer à l’humanité avant sa mort ! Alors, ils invitent toutes leurs connaissances. Tous viennent mais personne ne se montre. À chaque nouveau convive invisible, on offre une chaise. Peu à peu l’espace manque…
Une farce tragique d’une veine comique indémodable.
Tsilla Chelton et Jacques Mauclair ont été parmi les premiers à reconnaître et défendre le talent de Ionesco, créant plus d’une dizaine de ses pièces et jouant Les Chaises jusqu’en 1993. On retrouve leur enthousiasme intact dans cette adaptation télévisuelle.
Une séquence d’une dizaine de minutes de ce programme, initialement perdue, a été retrouvée pour cette édition, ce qui permet de restituer cette œuvre dans sa quasi intégralité.
Réalisation de Roger Iglésis (1962)
Avec Jacques Mauclair, Tsilla Chelton
D’après le spectacle créé le 16 février 1956 au Théâtre des Champs-Élysées
Durée : 1h03
Chaque jour, le Vieux et la Vieille, 95 et 94 ans, ressassent les mêmes souvenirs en rêvant du poste de « quelque chose en chef » que lui aurait mérité d’occuper. Mais surtout, le Vieux a un message d’importance à délivrer à l’humanité avant sa mort ! Alors, ils invitent toutes leurs connaissances. Tous viennent mais personne ne se montre. À chaque nouveau convive invisible, on offre une chaise. Peu à peu l’espace manque…
Une farce tragique d’une veine comique indémodable.
Tsilla Chelton et Jacques Mauclair ont été parmi les premiers à reconnaître et défendre le talent de Ionesco, créant plus d’une dizaine de ses pièces et jouant Les Chaises jusqu’en 1993. On retrouve leur enthousiasme intact dans cette adaptation télévisuelle.
Une séquence d’une dizaine de minutes de ce programme, initialement perdue, a été retrouvée pour cette édition, ce qui permet de restituer cette œuvre dans sa quasi intégralité.
« ELVIRE JOUVET 40 ». D’après Louis Jouvet
Conception et mise en scène de Brigitte Jacques
Réalisation de Benoît Jacquot (1986)
Avec Philippe Clévenot, Maria de Medeiros, Eric Vigner et Vincent Vallier
D’après le spectacle crée le 8 janvier 1986 au Théâtre national de Strasbourg – Prix Arletty pour Brigitte Jaques et Molière du meilleur comédien pour Philippe Clévenot
Durée : 1h02
Paris 1940 : Louis Jouvet enseigne à l’une de ses élèves les subtilités du monologue d’Elvire dans Dom Juan. À partir de ces leçons, Brigitte Jaques créera Elvire Jouvet 40 au Théâtre national de Strasbourg.
Louis Jouvet, magnifiquement incarné par Philippe Clévenot, y dévoile son interprétation de la pièce de Molière et du personnage d’Elvire. Face à lui, une jeune actrice avide de savoir essaie, doute, répond aux critiques de son professeur, essaie à nouveau… Tous deux s’engagent dans une quête commune aux allures de combat durant laquelle les attaques cèdent la place à la complicité, les découragements à la joie.
Benoît Jacquot, en collaboration avec Brigitte Jaques, met en lumière avec brio la mise en scène et ses comédiens dans un noir et blanc très contrasté.
Réalisation de Benoît Jacquot (1986)
Avec Philippe Clévenot, Maria de Medeiros, Eric Vigner et Vincent Vallier
D’après le spectacle crée le 8 janvier 1986 au Théâtre national de Strasbourg – Prix Arletty pour Brigitte Jaques et Molière du meilleur comédien pour Philippe Clévenot
Durée : 1h02
Paris 1940 : Louis Jouvet enseigne à l’une de ses élèves les subtilités du monologue d’Elvire dans Dom Juan. À partir de ces leçons, Brigitte Jaques créera Elvire Jouvet 40 au Théâtre national de Strasbourg.
Louis Jouvet, magnifiquement incarné par Philippe Clévenot, y dévoile son interprétation de la pièce de Molière et du personnage d’Elvire. Face à lui, une jeune actrice avide de savoir essaie, doute, répond aux critiques de son professeur, essaie à nouveau… Tous deux s’engagent dans une quête commune aux allures de combat durant laquelle les attaques cèdent la place à la complicité, les découragements à la joie.
Benoît Jacquot, en collaboration avec Brigitte Jaques, met en lumière avec brio la mise en scène et ses comédiens dans un noir et blanc très contrasté.
Pratique
4 DVD Ina Editions
Disponibles en ligne sur boutique.ina.fr et dans les magasins spécialisés
Prix public conseillé : 14,95 €
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