Campus Stellae Le pont des trois diables, PRSD/Andrea Mutti, Éditions Glénat
A cette occasion et tout au long du week-end des ateliers de création d’une bande dessinée à partir de l’abbaye de Montmajour seront proposés par l’auteur Pierre-Roland Saint-Dizier. Ces ateliers sont pour tous les âges. Deux séances de dédicaces de sa bande dessinée « Campus Stellae » seront aussi proposées le samedi et dimanche entre 14h et 16h.
En parallèle des ateliers et des séances de dédicaces, l’abbaye de Montmajour présentera tout au long du week-end l’exposition « Campus Stellae, le chemin de l’étoile » réalisée par les éditions du patrimoine et l’agence française des chemins de Compostelle. Cette exposition est réalisée à partir des planches de la bande dessinée « Campus Stellae » de Pierre-Roland Saint-Dizier.
Informations pratiques :
Ateliers :
Dates : les 26 et 27 février de 10h30 à 12h
Tarif : compris dans le droit d’entrée du monument
Réservation sur le site Internet de l’abbaye www.abbaye-montmajour.fr
Séances de dédicaces :
Dates : Le 26 et 27 février de 14h à 16h
La réservation n’est pas obligatoire.
En parallèle des ateliers et des séances de dédicaces, l’abbaye de Montmajour présentera tout au long du week-end l’exposition « Campus Stellae, le chemin de l’étoile » réalisée par les éditions du patrimoine et l’agence française des chemins de Compostelle. Cette exposition est réalisée à partir des planches de la bande dessinée « Campus Stellae » de Pierre-Roland Saint-Dizier.
Informations pratiques :
Ateliers :
Dates : les 26 et 27 février de 10h30 à 12h
Tarif : compris dans le droit d’entrée du monument
Réservation sur le site Internet de l’abbaye www.abbaye-montmajour.fr
Séances de dédicaces :
Dates : Le 26 et 27 février de 14h à 16h
La réservation n’est pas obligatoire.
Abbaye de Montmajour
A 4 kilomètres d’Arles, l’abbaye de Montmajour se dresse sur un pic rocheux, dominant ainsi la plaine de la Crau.
A l’origine, le lieu a une vocation funéraire, tout comme la montagne voisine des Cordes. En effet, le rocher Mont Major, cerné par des eaux mortes, accueillait les morts et des hommes ayant choisi la solitude et la méditation veillaient sur eux. Les tombes creusées dans le rocher étaient fermées par une épaisse dalle et recouvertes de terre. Les plus anciennes ont une forme anthropomorphe, comportant une logette pour la tête, les petits rectangles recueillant des ossuaires.
A travers les siècles, cette fonction funéraire a perduré. Ainsi, les comtes de Provence s’y sont fait enterrer, comme il est possible de le voir dans le cloître avec la présence de leurs tombeaux. Le groupe érémitique d’origine s’est agrandi, donnant naissance, avant l’an mil, à une puissante abbaye bénédictine sa grandiose abbatiale était consacrée à la Vierge.
Les grandes familles firent preuve de générosité envers l’abbaye qui devint une sorte de sanctuaire dynastique. À la fin du XIIIe siècle, l’autorité de Montmajour renforcée par la possession d’une relique - fragment du bois de la Vraie Croix - couvrait 56 prieurés. Ce fut dans le courant du XIVe siècle que la décadence de l’abbaye débuta, avec la dévastation des terres et de la population par le passage des « Grandes Compagnies », les épidémies de pestes et les amines.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Montmajour connut, grâce à la congrégation de Saint-Maur, un renouveau tant spirituel que matériel avec l’édification de nouveaux bâtiments dénommés « Palais des moines »; les marais furent asséchés permettant l’augmentation des terres cultivables. La Révolution mit un terme à la vie religieuse. L’abbaye vendue à des particuliers fut dépouillée de ses pierres de tailles, ses charpentes, et décors, la réduisant à l’état de ruine.
Dans un souci de sauvegarde, les bâtiments médiévaux furent rachetés par la ville d’Arles dès 1838, puis classés Monuments historiques en 1840.
Propriété de l’état depuis 1945, inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco au même titre que les monuments arlésiens, l’abbaye de Montmajour est actuellement gérée, conservée, restaurée et ouverte à la visite par le Centre des monuments nationaux.
Les moines bénédictins vécurent sur ce piton rocheux selon la règle de Saint-Benoît de Nurcie jusqu’en 1790. Ils édifièrent plusieurs ensembles monastiques. Le monastère Saint-Pierre (Xe-XVe siècles) fut la première construction. Seul subsiste aujourd’hui l’ermitage Saint-Pierre en partie aménagé dans le rocher Sud. Une nécropole rupestre fut aménagée au sommet de la colline et autour de la chapelle funéraire Sainte-Croix (XIIe siècle), véritable reliquaire architectural.
La crypte, édifice unique en Provence, est une église basse dont témoigne le plan : rotonde, déambulatoire, chapelle rayonnante, marques des tailleurs de pierre sur les voûtes. Elle assoit l’église haute ou abbatiale. Dans la grande abbatiale dédiée à Notre-Dame, le cloître dessert les bâtiments conventuels (salle capitulaire, réfectoire, cellier, bibliothèque...). Les chapiteaux aux motifs végétaux, animaliers, géométriques ou historiés, le bestiaire roman où tarasques, diables, béliers, taureaux, ours, chiens, dragons et chimères se côtoient dans une infinité de symboles. La tour Pons de l’Orme (XIVe siècle) surplombe ce premier ensemble et offre à son sommet un panorama unique vers Arles, Tarascon, La Crau, Les Alpilles.
Le monastère Saint-Maur, édifié au XVIIIe siècle, fut le lieu de vie de la communauté réformée bénédictine de Saint-Maur installée à Montmajour à partir de 1639.
A l’origine, le lieu a une vocation funéraire, tout comme la montagne voisine des Cordes. En effet, le rocher Mont Major, cerné par des eaux mortes, accueillait les morts et des hommes ayant choisi la solitude et la méditation veillaient sur eux. Les tombes creusées dans le rocher étaient fermées par une épaisse dalle et recouvertes de terre. Les plus anciennes ont une forme anthropomorphe, comportant une logette pour la tête, les petits rectangles recueillant des ossuaires.
A travers les siècles, cette fonction funéraire a perduré. Ainsi, les comtes de Provence s’y sont fait enterrer, comme il est possible de le voir dans le cloître avec la présence de leurs tombeaux. Le groupe érémitique d’origine s’est agrandi, donnant naissance, avant l’an mil, à une puissante abbaye bénédictine sa grandiose abbatiale était consacrée à la Vierge.
Les grandes familles firent preuve de générosité envers l’abbaye qui devint une sorte de sanctuaire dynastique. À la fin du XIIIe siècle, l’autorité de Montmajour renforcée par la possession d’une relique - fragment du bois de la Vraie Croix - couvrait 56 prieurés. Ce fut dans le courant du XIVe siècle que la décadence de l’abbaye débuta, avec la dévastation des terres et de la population par le passage des « Grandes Compagnies », les épidémies de pestes et les amines.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Montmajour connut, grâce à la congrégation de Saint-Maur, un renouveau tant spirituel que matériel avec l’édification de nouveaux bâtiments dénommés « Palais des moines »; les marais furent asséchés permettant l’augmentation des terres cultivables. La Révolution mit un terme à la vie religieuse. L’abbaye vendue à des particuliers fut dépouillée de ses pierres de tailles, ses charpentes, et décors, la réduisant à l’état de ruine.
Dans un souci de sauvegarde, les bâtiments médiévaux furent rachetés par la ville d’Arles dès 1838, puis classés Monuments historiques en 1840.
Propriété de l’état depuis 1945, inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco au même titre que les monuments arlésiens, l’abbaye de Montmajour est actuellement gérée, conservée, restaurée et ouverte à la visite par le Centre des monuments nationaux.
Les moines bénédictins vécurent sur ce piton rocheux selon la règle de Saint-Benoît de Nurcie jusqu’en 1790. Ils édifièrent plusieurs ensembles monastiques. Le monastère Saint-Pierre (Xe-XVe siècles) fut la première construction. Seul subsiste aujourd’hui l’ermitage Saint-Pierre en partie aménagé dans le rocher Sud. Une nécropole rupestre fut aménagée au sommet de la colline et autour de la chapelle funéraire Sainte-Croix (XIIe siècle), véritable reliquaire architectural.
La crypte, édifice unique en Provence, est une église basse dont témoigne le plan : rotonde, déambulatoire, chapelle rayonnante, marques des tailleurs de pierre sur les voûtes. Elle assoit l’église haute ou abbatiale. Dans la grande abbatiale dédiée à Notre-Dame, le cloître dessert les bâtiments conventuels (salle capitulaire, réfectoire, cellier, bibliothèque...). Les chapiteaux aux motifs végétaux, animaliers, géométriques ou historiés, le bestiaire roman où tarasques, diables, béliers, taureaux, ours, chiens, dragons et chimères se côtoient dans une infinité de symboles. La tour Pons de l’Orme (XIVe siècle) surplombe ce premier ensemble et offre à son sommet un panorama unique vers Arles, Tarascon, La Crau, Les Alpilles.
Le monastère Saint-Maur, édifié au XVIIIe siècle, fut le lieu de vie de la communauté réformée bénédictine de Saint-Maur installée à Montmajour à partir de 1639.
Info+
Abbaye de Montmajour
Route de Fontvieille
RD 17
13200 ARLES
Tél : 04 90 54 64 17 – 04 90 54 86 40
abbaye-de-montmajour@monuments-nationaux.fr
www.abbaye-montmajour.fr
Route de Fontvieille
RD 17
13200 ARLES
Tél : 04 90 54 64 17 – 04 90 54 86 40
abbaye-de-montmajour@monuments-nationaux.fr
www.abbaye-montmajour.fr