Une salle des Carrières des Lumières © Carrières des Lumières
L’Égypte des pharaons. De Khéops à Ramsès II
David Roberts, Le Sphinx de Gizeh, 1842-1849, lithographie de Louis Hague, collection particulière © Bridgeman Images
En prologue de l’exposition, les grains de sable soulevés par le vent laissent apparaître les vestiges de l’Égypte antique tels qu’ils sont apparus aux scientifiques français lors de la Campagne d’Égypte de 1798 à 1801 et tels que le peintre David Roberts dessina, notant dans son carnet « Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants ». Au commencement, l’Égypte ancienne possède sa propre cosmogonie, riches récits de la genèse du monde. Les forces sacrées des dieux s’affrontent et se révèlent sur les parois des Carrières des Lumières jusqu’à l’apparition des premiers hommes sur terre. Le voyage se poursuit le long du Nil, fleuve sacré et source de la vie. Le rythme des crues et des saisons fournit le limon fertile nécessaire à l’épanouissement d’une faune et d’une flore luxuriantes. La vie quotidienne de l’Égypte ancienne se dévoile ainsi grâce à de magnifiques bas-reliefs, peintures et papyrus anciens.
Gigantesques chantiers et prodiges de l’architecture antique, les pyramides se construisent littéralement sous les yeux des visiteurs : un à un, les blocs colossaux s’empilent et érigent les tombeaux des rois éternels, gardés par le Sphinx majestueux.
La formidable pérennité de l’Égypte ancienne est intimement liée aux pharaons qui régnèrent sur le royaume unifié de la Haute et Basse Égypte.
Les sculptures monumentales des souveraines et souverains dont les noms résonnent dans l’histoire surplombent ensuite l’espace : Khéphren, Hatshepsout, Thoutmosis III, Akhénaton et Néfertiti… Des batailles mythiques ont rythmé les règnes des souverains successifs, comme Ramsès II et la bataille de Qadech. Les bras du Nil irriguent ensuite l’espace d’or en fusion, chair des dieux, qui coule le long des murs, forgeant les incroyables bijoux des rois et reines égyptiens.
À travers l’Égypte se déploient plusieurs centaines de temples dédiés aux multiples divinités. Depuis Louxor jusqu’à Abou Simbel, ces complexes imposants sont des centres culturels, spirituels, économiques et politiques où la vie et la mort sont fêtées lors de grandes processions. S’ouvre ensuite la Vallée des rois qui abrite le fameux tombeau de Toutânkhamon. La Vallée des reines renferme elle-aussi de pures merveilles - comme le tombeau de Néfertari - qui se révèlent sur les murs dans des couleurs éclatantes.
Le cycle de la vie arrive à sa fin et le visiteur est conduit dans l’au-delà, en s’approchant du plafond astronomique de Dendérah, qui culmine normalement à 15 mètres du sol et se déploie ici à portée de vue. Le voyage s’achève, n’ayant dévoilé qu’une infime partie de cette fascinante Égypte antique dont il reste encore tant de mystères à explorer.
Gigantesques chantiers et prodiges de l’architecture antique, les pyramides se construisent littéralement sous les yeux des visiteurs : un à un, les blocs colossaux s’empilent et érigent les tombeaux des rois éternels, gardés par le Sphinx majestueux.
La formidable pérennité de l’Égypte ancienne est intimement liée aux pharaons qui régnèrent sur le royaume unifié de la Haute et Basse Égypte.
Les sculptures monumentales des souveraines et souverains dont les noms résonnent dans l’histoire surplombent ensuite l’espace : Khéphren, Hatshepsout, Thoutmosis III, Akhénaton et Néfertiti… Des batailles mythiques ont rythmé les règnes des souverains successifs, comme Ramsès II et la bataille de Qadech. Les bras du Nil irriguent ensuite l’espace d’or en fusion, chair des dieux, qui coule le long des murs, forgeant les incroyables bijoux des rois et reines égyptiens.
À travers l’Égypte se déploient plusieurs centaines de temples dédiés aux multiples divinités. Depuis Louxor jusqu’à Abou Simbel, ces complexes imposants sont des centres culturels, spirituels, économiques et politiques où la vie et la mort sont fêtées lors de grandes processions. S’ouvre ensuite la Vallée des rois qui abrite le fameux tombeau de Toutânkhamon. La Vallée des reines renferme elle-aussi de pures merveilles - comme le tombeau de Néfertari - qui se révèlent sur les murs dans des couleurs éclatantes.
Le cycle de la vie arrive à sa fin et le visiteur est conduit dans l’au-delà, en s’approchant du plafond astronomique de Dendérah, qui culmine normalement à 15 mètres du sol et se déploie ici à portée de vue. Le voyage s’achève, n’ayant dévoilé qu’une infime partie de cette fascinante Égypte antique dont il reste encore tant de mystères à explorer.
Les Orientalistes Ingres, Delacroix, Gérôme...
Gustave Boulanger, La Cour du Palais de Dar Khdaouedj El Amia, Alger, 1877, collection privée © Christie’s Images / Bridgeman Images
Au XIXe siècle, les portes de l’Orient s’ouvrent pour les peintres occidentaux attirés par les mystères des terres lointaines. Éblouis par la lumière du grand Sud qui révèle les reliefs des paysages arides et les couleurs des architectures aux motifs spectaculaires, les Orientalistes Delacroix, Gérôme, Ingres et d’autres noms majeurs de l’expression européenne, invitent à une véritable expédition picturale vers un nouveau monde exotique et envoûtant de leur Orient rêvé.
Ce sont les carnets de voyage de Delacroix qui ouvrent le récit, plongeant le visiteur au cœur d’un itinéraire foisonnant de jeux d’ombres et de lumière, de parfums d’épices, rythmé par les sonorités des instruments orientaux et d’instants inédits croqués sur le vif.
C’est ensuite d’autres grands noms - Constant, Frère, Vernet, Gérôme, Guillaumet, Belly, Richter et Dinet entre autres - qui planteront les décors d’un ailleurs inspirant qu’ils souhaiteront merveilleux et luxueux. Ils inviteront à serpenter dans les ruelles des cités orientales et des souks, à s’immiscer dans les intérieurs à l’abri du soleil, à entrer dans la danse de l’âme orientale, et à se promener dans les patios des palais somptueux.
Le visiteur accompagne les artistes sur leurs pérégrinations et vit l’éprouvante traversée d’un désert impitoyable en faisant une halte dans les oasis. Il part à la rencontre des animaux sauvages, dont la chasse est un sujet accrocheur pour ces peintres orientalistes.
Enfin, les moucharabieh permettent d’entrevoir l’univers mystérieux des harems.
Cet univers sensuel et fantasmé est resté inaccessible aux peintres orientalistes, qui en ont donc imaginé les représentations. Les vapeurs du hammam dévoilent les baigneuses aux courbes irréelles et finalement le rideau se lève sur La Grande Odalisque d’Ingres, chef-d’œuvre de l’orientalisme onirique et idéalisé. Le rêve s’achève et le visiteur se réveille au cœur des salons parisiens du XIXe siècle, après avoir vécu comme un mirage évanescent, l’Orient rêvé des Orientalistes.
Production : Culturespaces Studio ® - Création artistique : Virginie Martin - Mise en scène et animation : Cutback - Supervision musicale et mixage : Start-Rec
Ce sont les carnets de voyage de Delacroix qui ouvrent le récit, plongeant le visiteur au cœur d’un itinéraire foisonnant de jeux d’ombres et de lumière, de parfums d’épices, rythmé par les sonorités des instruments orientaux et d’instants inédits croqués sur le vif.
C’est ensuite d’autres grands noms - Constant, Frère, Vernet, Gérôme, Guillaumet, Belly, Richter et Dinet entre autres - qui planteront les décors d’un ailleurs inspirant qu’ils souhaiteront merveilleux et luxueux. Ils inviteront à serpenter dans les ruelles des cités orientales et des souks, à s’immiscer dans les intérieurs à l’abri du soleil, à entrer dans la danse de l’âme orientale, et à se promener dans les patios des palais somptueux.
Le visiteur accompagne les artistes sur leurs pérégrinations et vit l’éprouvante traversée d’un désert impitoyable en faisant une halte dans les oasis. Il part à la rencontre des animaux sauvages, dont la chasse est un sujet accrocheur pour ces peintres orientalistes.
Enfin, les moucharabieh permettent d’entrevoir l’univers mystérieux des harems.
Cet univers sensuel et fantasmé est resté inaccessible aux peintres orientalistes, qui en ont donc imaginé les représentations. Les vapeurs du hammam dévoilent les baigneuses aux courbes irréelles et finalement le rideau se lève sur La Grande Odalisque d’Ingres, chef-d’œuvre de l’orientalisme onirique et idéalisé. Le rêve s’achève et le visiteur se réveille au cœur des salons parisiens du XIXe siècle, après avoir vécu comme un mirage évanescent, l’Orient rêvé des Orientalistes.
Production : Culturespaces Studio ® - Création artistique : Virginie Martin - Mise en scène et animation : Cutback - Supervision musicale et mixage : Start-Rec
Informations pratiques
Accès
Route de Maillane
13 520 Les Baux-de-Provence
www.carrieres-lumieres.com
Les Carrières des Lumières se situent à 800 mètres du Château des Baux, à 15 km au nord-est d’Arles et à 30 km au sud d’Avignon.
Les Carrières des Lumières sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Dates et horaires
Novembre, décembre et janvier : 10h-18h
Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h30-19h
Juillet et août : 9h-19h30
Dernière entrée : une heure avant la fermeture.
Route de Maillane
13 520 Les Baux-de-Provence
www.carrieres-lumieres.com
Les Carrières des Lumières se situent à 800 mètres du Château des Baux, à 15 km au nord-est d’Arles et à 30 km au sud d’Avignon.
Les Carrières des Lumières sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Dates et horaires
Novembre, décembre et janvier : 10h-18h
Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h30-19h
Juillet et août : 9h-19h30
Dernière entrée : une heure avant la fermeture.