Grègór Belibi Minya. Jardin, 2024 | Chinese ink, acrylic spray and pastels on canvas | 80 x 60 cm
Interval conjugue les registres de l’intime et du symbolique à travers une expérience multisensorielle où l’espace se pense autant qu’il se ressent. L’œuvre se déploie comme une cartographie des liminalités, là où les frontières entre réel et imaginaire s’effacent pour laisser place à une exploration de l’indétermination. Chaque acte — structuré autour de la maison, de la forêt, de la grotte et de la plage — devient à la fois site de mémoire et espace de révélation, un territoire où se joue la dialectique du visible et de l’invisible, de la matérialité et de l’éphémère. Ces espaces s’éloignent de leur statut de simples décors pour devenir le théâtre d’une mise en tension constante entre l’intime et l’infini, l’intérieur et l’extérieur.
Chaque tableau est traversé par une vibration sonore, et l’album musical, pensé comme une bande originale, accompagne et structure le parcours visuel, créant une immersion totale où chaque élément trouve écho dans l’autre. Ainsi, Interval se vit moins comme un objet de contemplation que comme un processus de transformation, où chaque espace est un seuil à franchir, une zone de passage où se négocie l’altérité du soi. Les œuvres, soutenues par leur dimension musicale, suggèrent que toute construction - qu’elle soit matérielle ou mentale -est appelée à disparaître, laissant place à l’incertitude et à la vacuité. Cette impermanence, loin d’être une fin en soi, est ici envisagée comme le point de départ d’une renaissance continue, une ouverture vers de nouvelles formes, de nouveaux récits.
Chaque tableau est traversé par une vibration sonore, et l’album musical, pensé comme une bande originale, accompagne et structure le parcours visuel, créant une immersion totale où chaque élément trouve écho dans l’autre. Ainsi, Interval se vit moins comme un objet de contemplation que comme un processus de transformation, où chaque espace est un seuil à franchir, une zone de passage où se négocie l’altérité du soi. Les œuvres, soutenues par leur dimension musicale, suggèrent que toute construction - qu’elle soit matérielle ou mentale -est appelée à disparaître, laissant place à l’incertitude et à la vacuité. Cette impermanence, loin d’être une fin en soi, est ici envisagée comme le point de départ d’une renaissance continue, une ouverture vers de nouvelles formes, de nouveaux récits.
GRÈGÓR BELIBI MINYA
Grègór Belibi Minya © DR
Grègór est né en 1989 d’une mère hongroise et d’un père camerounais, dans une société religieuse mormone. Souhaitant trouver sa propre vérité, il choisit de les quitter à 21 ans, pour devenir artiste et suivre son chemin à travers l’art.
Avide d’apprendre, il reçoit ses premiers cours de dessin à la Cité des Arts de Chambéry, et c’est à la même époque qu’il débute son projet de musique électronique : Digital Cosmic Disco. (10-17) Il étudie ensuite à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes, Cherbourg et Caen et obtient son diplôme national d’art en 2018. Il expose alors rapidement et dès l’année suivante, est représenté par deux galeries, la galerie Hébert (2019) à Grenoble et la galerie Valérie Eymeric (2020) à Lyon. En parallèle, il participe chaque année à la foire « Papier » au Québec. Pour approfondir ses connaissances musicales et sonores, il intègre la classe de Peter Torvik en compositions, musique contemporaine et technologie de la musique, au conservatoire de Chambéry (cité des arts 2023). Oscillant entre intériorité et extériorité, entre peinture et musique, son cheminement artistique atypique va vers la déconstruction pour révéler l’essence de l’être, dans une quête métaphysique.
Avide d’apprendre, il reçoit ses premiers cours de dessin à la Cité des Arts de Chambéry, et c’est à la même époque qu’il débute son projet de musique électronique : Digital Cosmic Disco. (10-17) Il étudie ensuite à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes, Cherbourg et Caen et obtient son diplôme national d’art en 2018. Il expose alors rapidement et dès l’année suivante, est représenté par deux galeries, la galerie Hébert (2019) à Grenoble et la galerie Valérie Eymeric (2020) à Lyon. En parallèle, il participe chaque année à la foire « Papier » au Québec. Pour approfondir ses connaissances musicales et sonores, il intègre la classe de Peter Torvik en compositions, musique contemporaine et technologie de la musique, au conservatoire de Chambéry (cité des arts 2023). Oscillant entre intériorité et extériorité, entre peinture et musique, son cheminement artistique atypique va vers la déconstruction pour révéler l’essence de l’être, dans une quête métaphysique.
Info+
Galerie Valérie Eymeric
33 rue Auguste Comte
69002, Lyon
Ouverture : Du mardi au vendredi 14h > 19h / Le samedi 11h > 19h
33 rue Auguste Comte
69002, Lyon
Ouverture : Du mardi au vendredi 14h > 19h / Le samedi 11h > 19h