« L’exposition Co-existences est construite en deux étapes, selon les deux niveaux du lieu, comme un parcours immersif et intime (compte tenu de la petitesse des formats), autour de la notion de la dualité. C'est-à-dire de ce couple complexe, de ces deux entités souvent opposées qui sont la sphère humaine d’ un côté et la sphère de la nature de l’autre. Notions qui vivent dans le même biotope limité et clos mais qui semblent pourtant avoir de plus en plus de difficultés à coexister.
Numa Droz. Le chemin, huile sur bois, 9 x 9 cm
Je tente avec les moyens limités et dérisoires de mes pinceaux de démontrer que ce lien nous est primordial et vital. La nature, si antérieure aux humains, nous a accueillis avec la générosité de ses sols, la richesse de son humus.
J’ai toujours tenté depuis que je peins, de lui rendre hommage et de signifier sa fragile beauté.
Dans le premier espace de la galerie, de petites scènes très narratives nous parlent de l’humanité. Elles tissent entre elles des récits, des fictions libres qui racontent les joies et les douleurs, les races et les cultures, les solitudes et les tendresses ; tous les plaisirs et les souffrances qui naissent de leurs fusions ou de leurs différences.
Dans l’espace inférieur, seul le paysage, discrètement façonné par l’homme au cours des siècles, impose sa présence humanisée : Celle du bocage, délicatement dessiné comme un vaste jardin. Le paysage, création humaine donc, en est le lieu du lien, de la jonction entre l’homme et la nature, le lieu du partage, de l’échange et de l’origine de notre rapport au réel.
Ces bocages harmonieux, ou alternent forêts et prairies, sont les témoins ancestraux et vivants de cette union pacifique. Créés dans le temps long et le labeur patient, ces paysages apaisés et apaisant, s'ils restent avant tout des espaces de travail sont aussi des lieux de rêveries et de promenades propices à la contemplation, des lieux de Coexistences, essentiels a nos équilibres réciproques. »
Numa Droz, avril 2024
J’ai toujours tenté depuis que je peins, de lui rendre hommage et de signifier sa fragile beauté.
Dans le premier espace de la galerie, de petites scènes très narratives nous parlent de l’humanité. Elles tissent entre elles des récits, des fictions libres qui racontent les joies et les douleurs, les races et les cultures, les solitudes et les tendresses ; tous les plaisirs et les souffrances qui naissent de leurs fusions ou de leurs différences.
Dans l’espace inférieur, seul le paysage, discrètement façonné par l’homme au cours des siècles, impose sa présence humanisée : Celle du bocage, délicatement dessiné comme un vaste jardin. Le paysage, création humaine donc, en est le lieu du lien, de la jonction entre l’homme et la nature, le lieu du partage, de l’échange et de l’origine de notre rapport au réel.
Ces bocages harmonieux, ou alternent forêts et prairies, sont les témoins ancestraux et vivants de cette union pacifique. Créés dans le temps long et le labeur patient, ces paysages apaisés et apaisant, s'ils restent avant tout des espaces de travail sont aussi des lieux de rêveries et de promenades propices à la contemplation, des lieux de Coexistences, essentiels a nos équilibres réciproques. »
Numa Droz, avril 2024
Numa Droz. Composition libre, 2024, promenade en haute Loire, huile sur bois dimensions variables
Info+
la petite galerie
6, rue de Vauzelles
69001 Lyon
galeriefbesson@gmail.com
+33 (0) 951 666 309
Instagram@lapetitegalerie_besson
LinkedIn Galerie Françoise Besson
Ouvert du mercredi au samedi
De 14h30 à 19h et tous les jours sur RDV.
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