Un nouvel engouement se manifeste aujourd’hui pour les pratiques de nudité dans la nature, engouement qui va de pair avec la recherche d’une alimentation saine, végétarienne, ou encore le recours aux thérapeutiques naturelles, à la méditation ou au yoga en plein air. Ces modes de vie, mais aussi le rejet des diktats qui pèsent sur nos corps, sont autant de clés de lectures contemporaines pour comprendre les enjeux des naturismes d’hier et d’aujourd’hui.
Raphaël Chatelain, Nu dans les criques levantines, juin 2021 © Raphaël Chatelain
La France est la première destination touristique au monde pour les naturistes : son climat tempéré et la présence de trois mers ont facilité l’installation de communautés, qui – excepté en Suisse – ont peu de véritables équivalents ailleurs en Europe, où le naturisme se pratique de manière plus libre, hors de communautés constituées. Mais d’autres raisons, historiques, culturelles, juridiques, expliquent la singularité et la longévité des communautés installées en France.
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ?
En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés naturistes, ainsi que de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée national d’art moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la Cinémathèque de Paris, l’INA, les Archives départementales des Yvelines, les Archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Héliopolis – île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque nationale suisse à Berne, le Bündner Kunstmuseum à Coire, la Cinémathèque de Berne, la Fondazione Monte Verita à Ascona.
Commissariat :
- Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des sciences du sport et de la santé de Paris, université Paris Cité.
- Jean-Pierre Blanc, directeur de la villa Noailles.
- Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
- David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, université Paris Cité.
Commissaires associés :
- Julie Liger, directrice adjointe de la villa Noailles.
- Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la villa Noailles.
Scénographie : agence Trafik
Alors, vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? Pourquoi et comment la France est-elle devenue un « paradis naturiste » ? Mais au fait, naturisme et nudisme, est-ce la même chose ?
En tant que musée de société implanté à Marseille, cité méditerranéenne autour de laquelle plusieurs lieux naturistes importants se sont développés, il semblait naturel que le Mucem cherche à explorer ce phénomène singulier et fédérateur qu’est le naturisme, ou plutôt les naturismes, car ils sont pluriels.
Dans une scénographie solaire conçue par l’agence Trafik, l’exposition « Paradis naturistes » réunit 600 photographies, films, revues, objets quotidiens, peintures, dessins, livres, estampes et sculptures.
Ils sont issus des archives des communautés naturistes, ainsi que de collections privées et publiques françaises et suisses, parmi lesquelles : le Musée national d’art moderne MNAM/CCI Centre Pompidou, le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le musée Bourdelle, le musée des Beaux-Arts de Rennes, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Adge, le musée des Beaux-Arts de Dole, la Cinémathèque de Paris, l’INA, les Archives départementales des Yvelines, les Archives municipales d’Agde, le syndicat d’administration d’Héliopolis – île du Levant, la Fondation Henri Cartier-Bresson, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la Bibliothèque nationale suisse à Berne, le Bündner Kunstmuseum à Coire, la Cinémathèque de Berne, la Fondazione Monte Verita à Ascona.
Commissariat :
- Bernard Andrieu, philosophe, professeur au sein de l’Institut des sciences du sport et de la santé de Paris, université Paris Cité.
- Jean-Pierre Blanc, directeur de la villa Noailles.
- Amélie Lavin, conservatrice en chef au Mucem, responsable du pôle Corps, apparences, sexualités.
- David Lorenté, ingénieur des systèmes et techniques audiovisuels et multimédia à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et doctorant, université Paris Cité.
Commissaires associés :
- Julie Liger, directrice adjointe de la villa Noailles.
- Thomas Lequeu, associé à la direction artistique pour la villa Noailles.
Scénographie : agence Trafik
Un parcours naturiste dans 6 lieux marseillais
À l’initiative de Jean-Pierre Blanc, co-commissaire de l’exposition « Paradis naturistes », six lieux marseillais proposent un parcours original d’expositions naturistes, d’œuvres choisies, d’ateliers et de rencontres à travers la ville, pour célébrer le vivre-nu.
— « Enter the Zone »
Une exposition collective explorant le concept de « flow » dans le monde du tennis, ainsi que les liens entre la nudité et le sport.
Double V Gallery, 28 rue Saint-Jacques
Du 20 juin au 31 août
— « Pierrette et la vérité »
Où se découvrent des relations espiègles aux « culs-nus ».
Cabane Georgina et Mont Rose,
2 chemin du Mauvais Pas Du 22 juin au 1er décembre
(animations naturistes les 6 et 7 juillet)
— « Sonia Sieff »
Une vision de la masculinité loin des canons érotisés et idéalisés du corps des hommes.
Jogging 1993, 22 rue Saint-Jacques
Du 24 juin au 22 août
— « Le cas érotique, performances, concerts et poésie »
Une façon d’interroger notre fascination pour les représentations de l’érotisme au travers d’expositions, de performances littéraires et musicales, d’ateliers et d’animations naturistes.
La Ruche K, 61 rue Belle de Mai
Du 27 juin au 6 juillet et du 29 août au 15 septembre
— « Carte blanche à Pierre Passebon autour de l’oeuvre de Jacques Sultana »
Dans les images de Jacques Sultana, le rayonnement solaire de la jeunesse côtoie la mélancolie d’un paradis perdu.
Pavillon Southway, 433 Bd Michelet
Du 2 juillet au 6 septembre
— « Scalzo nudo, Claudio Bonuglia & Scalzo »
Ce cycle d’ateliers de peinture et de dessin dirigé par l’artiste romain Claudio Bonuglia en immersion dans le quotidien de naturistes se terminera par une exposition des œuvres des participants suivie de baignades sauvages et de repas partagés.
La Traverse, 16 traverse Sainte-Hélène
Du 18 juillet au 11 août
— « Enter the Zone »
Une exposition collective explorant le concept de « flow » dans le monde du tennis, ainsi que les liens entre la nudité et le sport.
Double V Gallery, 28 rue Saint-Jacques
Du 20 juin au 31 août
— « Pierrette et la vérité »
Où se découvrent des relations espiègles aux « culs-nus ».
Cabane Georgina et Mont Rose,
2 chemin du Mauvais Pas Du 22 juin au 1er décembre
(animations naturistes les 6 et 7 juillet)
— « Sonia Sieff »
Une vision de la masculinité loin des canons érotisés et idéalisés du corps des hommes.
Jogging 1993, 22 rue Saint-Jacques
Du 24 juin au 22 août
— « Le cas érotique, performances, concerts et poésie »
Une façon d’interroger notre fascination pour les représentations de l’érotisme au travers d’expositions, de performances littéraires et musicales, d’ateliers et d’animations naturistes.
La Ruche K, 61 rue Belle de Mai
Du 27 juin au 6 juillet et du 29 août au 15 septembre
— « Carte blanche à Pierre Passebon autour de l’oeuvre de Jacques Sultana »
Dans les images de Jacques Sultana, le rayonnement solaire de la jeunesse côtoie la mélancolie d’un paradis perdu.
Pavillon Southway, 433 Bd Michelet
Du 2 juillet au 6 septembre
— « Scalzo nudo, Claudio Bonuglia & Scalzo »
Ce cycle d’ateliers de peinture et de dessin dirigé par l’artiste romain Claudio Bonuglia en immersion dans le quotidien de naturistes se terminera par une exposition des œuvres des participants suivie de baignades sauvages et de repas partagés.
La Traverse, 16 traverse Sainte-Hélène
Du 18 juillet au 11 août
Catalogue d'exposition
Cet ouvrage permet de contextualiser l’apparition du mouvement naturiste mais aussi de montrer comment il rencontre nos questionnements actuels. Face à la diversité des corps et des milieux, les pratiquants du naturisme défendent très tôt des valeurs écologiques et égalitaires : être ensemble implique le respect de l’intégrité corporelle de chacun et chacune, le partage d’expériences et de milieux naturels, la recherche d’une santé durable. Des valeurs qu’on retrouve aujourd’hui dans l’engouement croissant pour les médecines alternatives, pour l’alimentation bio et le mouvement body-positive, qui lutte pour l’acceptation et l’appréciation de tous les types de corps.
Avec des contributions de Gérard Amaudric, Thelma Bacon, Arnaud Baubérot, Gilles Boëtsch, Jean-Luc Bouland, Marc Cluet, Jean Da Silva, Rita Hofstetter, Nicolas Kssis-Martov, Thomas Lequeu, Philippe Liotard, David Lorenté, Jon Monnard, Pierre Philippe-Meden, Bruno Py, Cornelia Regin, Xavier Riondet, Abigail Solomon-Godeau, Bruno Saurez, Olivier Sirost, Bernd Wedemeyer-Kolwe…
Coédition La Martinière / éditions du Mucem
Livre broché, tranche imprimée
35 euros
240 pages
979-1-04-011990-6
Sous la direction de Bernard Andrieu et Amélie Lavin
Avec des contributions de Gérard Amaudric, Thelma Bacon, Arnaud Baubérot, Gilles Boëtsch, Jean-Luc Bouland, Marc Cluet, Jean Da Silva, Rita Hofstetter, Nicolas Kssis-Martov, Thomas Lequeu, Philippe Liotard, David Lorenté, Jon Monnard, Pierre Philippe-Meden, Bruno Py, Cornelia Regin, Xavier Riondet, Abigail Solomon-Godeau, Bruno Saurez, Olivier Sirost, Bernd Wedemeyer-Kolwe…
Coédition La Martinière / éditions du Mucem
Livre broché, tranche imprimée
35 euros
240 pages
979-1-04-011990-6
Sous la direction de Bernard Andrieu et Amélie Lavin