Un choix très important sera extrait des milliers de photographies que l’artiste a réalisées de 1965 à 2016, depuis l’une de ses séries les plus anciennes intitulée Théâtre de l’amour en 1965 jusqu’à des œuvres inédites, dont sa dernière création de 2015 réalisée spécifi pour le musée sous le titre Tokyo-Tombeau. Après une première découverte de la presque totalité des livres conçus par Araki suivie d’une introduction aux grandes thématiques de son œuvre – les fl la photographie comme récit autobiographique, sa relation avec son épouse Yoko, l’érotisme, le désir, mais aussi l’évocation de la mort – l’exposition évoquera son studio, laboratoire d’idées.
Véritable journal intime d’un grand plasticien de la photographie pour qui « photographier est avant tout une façon d’exister », l’exposition se déploiera selon un parcours thématique, depuis les séries consacrées aux fl la scène de Tokyo, ou encore le Voyage sentimental, illustration de son voyage de noce en 1971, suivie du Voyage en hiver en 1990, année du décès de son épouse.
À mi-parcours de l’exposition, le visiteur s’introduit dans l’atelier d’Araki et découvre la démesure de sa production photographique, mise en regard d’œuvres issues des collections du MNAAG : estampes, photographies et livres anciens, illustrant les liens que l’artiste a entretenus avec la permanence d’une inspiration japonaise. Empreint de poésie et de recherche plastique, l’œuvre d’Araki repose également sur une expérimentation incessante. Ainsi les codes et stéréotypes du médium sont revisités par l’artiste qui intervient sur ses propres négatifs ou recouvre parfois ses images de calligraphies ou de peinture, dans un geste audacieux, souvent teinté d’humour.
Conçue à partir d’œuvres provenant de collections privées et publiques (Tokyo, New York, Paris…), complétée des archives de l’artiste, cette exposition donnera à voir et à comprendre l’enracinement de l’art d’Araki dans la culture traditionnelle japonaise.
Véritable journal intime d’un grand plasticien de la photographie pour qui « photographier est avant tout une façon d’exister », l’exposition se déploiera selon un parcours thématique, depuis les séries consacrées aux fl la scène de Tokyo, ou encore le Voyage sentimental, illustration de son voyage de noce en 1971, suivie du Voyage en hiver en 1990, année du décès de son épouse.
À mi-parcours de l’exposition, le visiteur s’introduit dans l’atelier d’Araki et découvre la démesure de sa production photographique, mise en regard d’œuvres issues des collections du MNAAG : estampes, photographies et livres anciens, illustrant les liens que l’artiste a entretenus avec la permanence d’une inspiration japonaise. Empreint de poésie et de recherche plastique, l’œuvre d’Araki repose également sur une expérimentation incessante. Ainsi les codes et stéréotypes du médium sont revisités par l’artiste qui intervient sur ses propres négatifs ou recouvre parfois ses images de calligraphies ou de peinture, dans un geste audacieux, souvent teinté d’humour.
Conçue à partir d’œuvres provenant de collections privées et publiques (Tokyo, New York, Paris…), complétée des archives de l’artiste, cette exposition donnera à voir et à comprendre l’enracinement de l’art d’Araki dans la culture traditionnelle japonaise.