Musée d’art et d’histoire de Provence
Paul Poiret et la Fête
La mille et troisième nuit
Ambiance sonore et lumineuse dans le jardin, avec le soutien créatif et logistique d’Altitude 500 et le partenariat de la Société des Musées de la Ville de Grasse
Entrée gratuite de 19h00 à minuit.
1911, Paul Poiret organisait une fête pour ses amis dans les jardins de son hôtel parisien du 107, rue du Faubourg Saint-Honoré et 26, avenue d'Antin, la plus créative, la plus extraordinaire des fêtes costumées du XXème siècle. Une fête persane dont l'écho est parvenu jusqu'à nous, tant fut grand, à l'époque, son retentissement. Ce fut la Mille et deuxième nuit.
Entre 1899 et 1904, avait été publié par le Docteur Mardrus, une traduction non expurgée des Mille et une nuits qui avait fait grand bruit. Mais surtout, le 4 juin 1910, soit un an avant la Mille et deuxième nuit, avait été donné à l'Opéra de Paris, la première de Shéhérazade. Ce fut alors, dans toute la capitale, une explosion de couleurs et de sensualité orientale, chaque parisienne s'identifiant désormais à la belle Zobéide, cette concubine du sultan Shaharyar poignardée par son maître, pour s'être laissé captiver par les étreintes lascives et passionnées de l'esclave d'or...
Trois cents invités, essentiellement des artistes, furent conviés par Paul Poiret à la Mille et deuxième nuit. L'invitation se constituait de deux éléments, tous deux dus aux deux collaborateurs les plus proches du couturier, Raoul Dufy et Georges Lepape. Jamais, jusqu'à aujourd'hui, les deux éléments de cette invitation mythique n'avaient été publiés ensemble.
Il y eut tout d'abord un programme, gravé sur bois par Raoul Dufy. Chacun des trois cents exemplaires de ce programme avait été rehaussé à la gouache par le peintre lui-même. Ainsi, aucun d'entre eux ne fut véritablement semblable…
Texte et annotations par Stéphane-Jacques Addade, Historien d’art
La mille et troisième nuit
Ambiance sonore et lumineuse dans le jardin, avec le soutien créatif et logistique d’Altitude 500 et le partenariat de la Société des Musées de la Ville de Grasse
Entrée gratuite de 19h00 à minuit.
1911, Paul Poiret organisait une fête pour ses amis dans les jardins de son hôtel parisien du 107, rue du Faubourg Saint-Honoré et 26, avenue d'Antin, la plus créative, la plus extraordinaire des fêtes costumées du XXème siècle. Une fête persane dont l'écho est parvenu jusqu'à nous, tant fut grand, à l'époque, son retentissement. Ce fut la Mille et deuxième nuit.
Entre 1899 et 1904, avait été publié par le Docteur Mardrus, une traduction non expurgée des Mille et une nuits qui avait fait grand bruit. Mais surtout, le 4 juin 1910, soit un an avant la Mille et deuxième nuit, avait été donné à l'Opéra de Paris, la première de Shéhérazade. Ce fut alors, dans toute la capitale, une explosion de couleurs et de sensualité orientale, chaque parisienne s'identifiant désormais à la belle Zobéide, cette concubine du sultan Shaharyar poignardée par son maître, pour s'être laissé captiver par les étreintes lascives et passionnées de l'esclave d'or...
Trois cents invités, essentiellement des artistes, furent conviés par Paul Poiret à la Mille et deuxième nuit. L'invitation se constituait de deux éléments, tous deux dus aux deux collaborateurs les plus proches du couturier, Raoul Dufy et Georges Lepape. Jamais, jusqu'à aujourd'hui, les deux éléments de cette invitation mythique n'avaient été publiés ensemble.
Il y eut tout d'abord un programme, gravé sur bois par Raoul Dufy. Chacun des trois cents exemplaires de ce programme avait été rehaussé à la gouache par le peintre lui-même. Ainsi, aucun d'entre eux ne fut véritablement semblable…
Texte et annotations par Stéphane-Jacques Addade, Historien d’art