Les artistes de la résidence et de l’exposition, issus de différents champs de la création, ont entre 22 et 35 ans et sont originaires de sept pays en partie traversés par le Sahara.
Artistes de la résidence et de l’exposition : Alex Ayed – Tewa Barnosa – Salim Bayri – Tayeb Bayri – Hiba Elgizouli – Famakan Magassa – Sara Sadik – Ahmed Serour – Hanin Tarek – Ismail Zaidy
Anna Labouze & Keimis Henni, directeurs artistiques des Magasins généraux, Maïa Hawad, chercheuse indépendante
Artistes de la résidence et de l’exposition : Alex Ayed – Tewa Barnosa – Salim Bayri – Tayeb Bayri – Hiba Elgizouli – Famakan Magassa – Sara Sadik – Ahmed Serour – Hanin Tarek – Ismail Zaidy
Anna Labouze & Keimis Henni, directeurs artistiques des Magasins généraux, Maïa Hawad, chercheuse indépendante
Ismail Zaidy (avec Hanin Tarek), Desert Rose, 2020 Photographie. OEuvre réalisée lors de la résidence d'Hotel Sahara
Le point de départ : une exposition imaginée aux portes du désert
En février 2020, dix artistes émergents originaires de pays en partie traversés par le Sahara ont participé à une résidence de sept jours et sept nuits aux portes du désert, dans la région de M’Hamid El Ghizlane, au Sud-Est du Maroc. Au cours de celle-ci, ils ont été invités à imaginer ensemble, avec l’accompagnement des commissaires, une exposition qui fait office de point de départ à la saison culturelle Hôtel Sahara.
Parmi les artistes invités par les commissaires, un peintre, un photographe, une danseuse, une chanteuse, une vidéaste, un designer, une calligraphe, des musiciens et des plasticiens.
Ils ont entre 22 et 35 ans et sont originaires de sept pays : Maroc, Tunisie, Algérie, Égypte, Libye, Mali et Soudan. La plupart d’entre eux ne se connaissaient pas et ne s’étaient jamais rendus dans le désert auparavant. Le Sahara est un territoire géographiquement proche de leurs régions d’origine, mais souvent lointain dans leurs perceptions.
La résidence a été l’occasion pour les artistes de se rencontrer, de partager leurs univers et leurs processus créatifs, d’initier des collaborations et de faire communauté. Elle leur a également donné la chance d’échanger avec des habitants de M’Hamid El Ghizlane et de découvrir certains aspects contemporains de la culture nomade locale.
Ils ont récolté sur place des paroles, des images, des vidéos, des objets, ou encore des enregistrements sonores, qui servent à la conception de leurs œuvres pour l’exposition.
À ce jour, ils ont imaginé une installation collective et monumentale, qui abritera à la fois des projets personnels et collaboratifs. Ces créations restitueront leur sensation du désert en général et les expériences humaines particulières qu’ils y ont vécues. Les artistes portent également une attention particulière aux expressions orales et musicales du grand Sahara, ainsi qu’aux connexions des populations locales à notre monde globalisé. Ces différentes dimensions seront au cœur de l’exposition.
Ce projet de recherche et de création collective permet aussi aux artistes et aux commissaires de se mettre en présence et de se confronter à l’idée du Sahara, ainsi qu’aux nombreuses représentations et aux fantasmes dont il est encore aujourd’hui l’objet.
Dans les imaginaires collectifs dominants, le “grand désert” est souvent construit comme un espace frontière scindant l’Afrique en deux blocs qui se tournent le dos. Un non-lieu, qui réduit ce vaste territoire à une géographie vide et marginale, à un paysage exotique ou de science-fiction, au sein duquel les Sahariens sont souvent invisibilisés.
Pour l'exposition, les artistes ont choisi − à partir de leurs histoires, leurs recherches et leurs expériences personnelles − de rejouer et d’interroger ces projections et ces imaginaires jusqu’à les épuiser, les déconstruire. À travers leurs œuvres, se dessineront des portes d’entrée sensibles et originales vers les enjeux et les réalités complexes du Sahara et de ses habitants. Les questions et les problématiques ainsi soulevées seront amplifiées et abordées dans le festival, le colloque et l’édition, avec l’intervention de spécialistes du sujet, mais aussi d’artistes, d’écrivains et de penseurs originaires des espaces sahariens.
Parmi les artistes invités par les commissaires, un peintre, un photographe, une danseuse, une chanteuse, une vidéaste, un designer, une calligraphe, des musiciens et des plasticiens.
Ils ont entre 22 et 35 ans et sont originaires de sept pays : Maroc, Tunisie, Algérie, Égypte, Libye, Mali et Soudan. La plupart d’entre eux ne se connaissaient pas et ne s’étaient jamais rendus dans le désert auparavant. Le Sahara est un territoire géographiquement proche de leurs régions d’origine, mais souvent lointain dans leurs perceptions.
La résidence a été l’occasion pour les artistes de se rencontrer, de partager leurs univers et leurs processus créatifs, d’initier des collaborations et de faire communauté. Elle leur a également donné la chance d’échanger avec des habitants de M’Hamid El Ghizlane et de découvrir certains aspects contemporains de la culture nomade locale.
Ils ont récolté sur place des paroles, des images, des vidéos, des objets, ou encore des enregistrements sonores, qui servent à la conception de leurs œuvres pour l’exposition.
À ce jour, ils ont imaginé une installation collective et monumentale, qui abritera à la fois des projets personnels et collaboratifs. Ces créations restitueront leur sensation du désert en général et les expériences humaines particulières qu’ils y ont vécues. Les artistes portent également une attention particulière aux expressions orales et musicales du grand Sahara, ainsi qu’aux connexions des populations locales à notre monde globalisé. Ces différentes dimensions seront au cœur de l’exposition.
Ce projet de recherche et de création collective permet aussi aux artistes et aux commissaires de se mettre en présence et de se confronter à l’idée du Sahara, ainsi qu’aux nombreuses représentations et aux fantasmes dont il est encore aujourd’hui l’objet.
Dans les imaginaires collectifs dominants, le “grand désert” est souvent construit comme un espace frontière scindant l’Afrique en deux blocs qui se tournent le dos. Un non-lieu, qui réduit ce vaste territoire à une géographie vide et marginale, à un paysage exotique ou de science-fiction, au sein duquel les Sahariens sont souvent invisibilisés.
Pour l'exposition, les artistes ont choisi − à partir de leurs histoires, leurs recherches et leurs expériences personnelles − de rejouer et d’interroger ces projections et ces imaginaires jusqu’à les épuiser, les déconstruire. À travers leurs œuvres, se dessineront des portes d’entrée sensibles et originales vers les enjeux et les réalités complexes du Sahara et de ses habitants. Les questions et les problématiques ainsi soulevées seront amplifiées et abordées dans le festival, le colloque et l’édition, avec l’intervention de spécialistes du sujet, mais aussi d’artistes, d’écrivains et de penseurs originaires des espaces sahariens.
Saison Africa2020
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020, avec le soutien de l’Institut français, de Société Générale et de l’Agence française de développement.
www.saisonafrica2020.com
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