Paris, Musée des Arts Décoratifs. Le Printemps Asiatique au musée des Arts décoratifs à partir du 9 juin 2022

Pour cette nouvelle édition, 4 thèmes rythment le parcours :

1. Les laques de l’époque d’Edo (1603-1868) : trois écritoires Namban (des Barbares du Sud) du début du XVIIe siècle, mais aussi des boîtes de formes et usages variés, dont des inrôs.

2. Les objets dédiés à l’encens en Chine et au Japon : variation de la forme du brûle-parfum (métal, émaux cloisonnés, jade) en Chine sous la dynastie Ming (1368-1644) ; objets et nécessaires à encens en laque et en céramique de la période d’Edo (1603-1868) et de l’ère Meiji (1868-1912).

3. Un renouvellement de la présentation des porcelaines chinoises et japonaises dédiées à l’exportation. La production de céramiques dédiée au marché européen est mise en regard de la production chinoise faite pour la cour impériale et le goût chinois sous la dynastie Qing (1644-1912).

4. Un nouvel accrochage d’estampes (ukiyo-e), de pochoirs (katagami) et de textiles japonais évoquent les modèles qui ont inspiré les créateurs et artistes du japonisme. Quelques œuvres illustrent le lien de l’institution avec le célèbre marchand Siegfried Bing, mais aussi avec les artistes-collectionneurs et les collectionneurs-amateurs d’art japonais que furent Raymond Koechlin, Henri Vever, Alexis Rouart. Une douzaine d’estampes d’artistes tels que Suzuki Harubonu (1725-1770), Utagawa Hiroshige (1797-1858), Katsushita Hokusai (1760-1849), Utagawa Toyokuni (1769-1825) et Kitagawa Utamaro (1753-1806) ont été choisies pour cette présentation.

conserve l’une des plus importantes collections d’arts décoratifs au monde présentée dans un parcours chronologique allant du Moyen Âge jusqu’à la période contemporaine, ainsi que dans la Galerie des Bijoux. Les collections asiatiques
y occupent une place particulière : du développement des échanges commerciaux le long des routes dites de la soie du XIIIe au XVIIe siècle,
à la Chinoiserie au XVIIIe siècle, puis au Japonisme survenu suite à l’ouverture du Japon dans la seconde moitié du XIXe siècle, les objets asiatiques symbolisent le luxe, fascinent par leur exotisme, offrent modèles et matières à création. Au XIXe siècle, les musées d’arts appliqués, au premier rang desquels le musée des Arts décoratifs, enrichissent leurs fonds de ces objets extra-européens pour constituer des répertoires de formes, de motifs et de savoir-faire qui renouvellent les sources d’inspiration des artistes, créateurs et industriels.

Dans la galerie des Bijoux, peignes et inrôs japonais sont présentés face aux créations inspirées par l’art japonais d’Henri Vever et René Lalique.
Pour cette édition, le parcours se termine dans la salle dédiée au design japonais des années 1980, montrant le rôle majeur joué par le Japon dans la création d’objets, de la mode et du graphisme.

Musée des Arts Décoratifs
Musée Nissim de Camondo
École Camondo
Ateliers du Carrousel
107 rue de Rivoli
75001 Paris