Dans son travail sculptural, Ranti Bam utilise l'argile pour ses propriétés malléables, curatives et narratives. En produisant la série Ifa en contact direct avec son corps, en serrant l'argile avant de la cuire, elle crée un rituel performatif transformateur qui se révèle de façon évidente dans la forme et le matériau. Cette approche permet à l'artiste de partager une partie de son identité et l'intimité de son corps, nous invitant dans l'espace partagé de son travail. Le processus peut provoquer des fissures et parfois l'effondrement des œuvres pendant la cuisson.
Ranti Bam, Itura, 2023, Black clay, 61 x 25 cm, 24 x 9 7/8 in / KOJOPO, 2022, Vulcan Black clay, 52 x 30 x 27 cm, 20 1/2 x 11 3/4 x 10 5/8 in, Courtesy of the Artist and Andréhn-Schiptjenko © Alexandra de Cossette
Ranti Bam, Courtesy of the Artist and Andréhn-Schiptjenko © Alexandra de Cossette
De même, dans la série Abstract Vessel, elle poursuit son intention de remettre en question les formes traditionnelles de la sculpture en affinant les parois et en laissant la place aux fissures et à la reconstruction. Ifa et Abstract Vessel dialoguent ainsi, en équilibre sur leurs bases et révélant leur délicate vulnérabilité par la tension de leurs articulations, à l'image des liens qu'ils représentent. Sa pratique explore et réfléchit continuellement à l'interaction entre les limites, de l'argile, des conditions et de l'infrastructure de production, de la langue, de la race et du genre - et à la liberté qu'on peut y trouver.
Ainsi, le titre How do we hold our stories ? reflète lui l'intérêt que Bam porte au langage dans son travail. L'histoire est le corps de l'œuvre et vice-versa, l'argile étant un avatar du corps pour explorer les formes narratives. S'appuyant sur son exploration antérieure du féminin primaire, principalement tel qu'il est transmis dans les cultures yoruba et britannique, l'exposition explore les thèmes des corps collectifs, de la connectivité et des multiples significations de l'eau.
Ainsi, le titre How do we hold our stories ? reflète lui l'intérêt que Bam porte au langage dans son travail. L'histoire est le corps de l'œuvre et vice-versa, l'argile étant un avatar du corps pour explorer les formes narratives. S'appuyant sur son exploration antérieure du féminin primaire, principalement tel qu'il est transmis dans les cultures yoruba et britannique, l'exposition explore les thèmes des corps collectifs, de la connectivité et des multiples significations de l'eau.
À propos de Ranti Bam
Ranti Bam (née en 1982 à Lagos, Nigeria) a obtenu une maîtrise à la Cass Faculty of Art, Architecture and Design et un diplôme en céramique à City Lit.
En 2023, Bam a été chargée de produire une série d'Ifas pour la Biennale de Liverpool au Royaume-Uni. Elle a récemment présenté une exposition personnelle, Anima, à la James Cohan Gallery, à New York, et son travail a été présenté dans le cadre d'expositions collectives telles que Insistent Presence : Contemporary African Art from the Chazen Collection (2023) Chazen Museum of Art, Madison, Wisconsin, et Hard/Soft : Textiles and Ceramics in Contemporary Art (2023), Museum of Applied Arts, Vienne, Autriche. Les œuvres de Bam sont représentées dans les collections publiques du Brooklyn Museum, New York ; de la Contemporary Art Society, Londres ; du Chazen Museum of Arts, Wisconsin ; du High Museum, Atlanta ; du Victoria & Albert Museum, Londres.
En 2023, Bam a été chargée de produire une série d'Ifas pour la Biennale de Liverpool au Royaume-Uni. Elle a récemment présenté une exposition personnelle, Anima, à la James Cohan Gallery, à New York, et son travail a été présenté dans le cadre d'expositions collectives telles que Insistent Presence : Contemporary African Art from the Chazen Collection (2023) Chazen Museum of Art, Madison, Wisconsin, et Hard/Soft : Textiles and Ceramics in Contemporary Art (2023), Museum of Applied Arts, Vienne, Autriche. Les œuvres de Bam sont représentées dans les collections publiques du Brooklyn Museum, New York ; de la Contemporary Art Society, Londres ; du Chazen Museum of Arts, Wisconsin ; du High Museum, Atlanta ; du Victoria & Albert Museum, Londres.
Pratique
"How do we hold our stories ?"
Ranti Bam
5 septembre - 12 octobre 2024
Vernissage le 5 septembre, de 18h à 21h
Galerie Andréhn-Schiptjenko
56 rue Chapon
75003 Paris
Horaires d’ouverture
mardi-vendredi : 11h-18h
samedi : 13h-19h
Ranti Bam
5 septembre - 12 octobre 2024
Vernissage le 5 septembre, de 18h à 21h
Galerie Andréhn-Schiptjenko
56 rue Chapon
75003 Paris
Horaires d’ouverture
mardi-vendredi : 11h-18h
samedi : 13h-19h