Originellement pratiquée comme « jeûne chromatique » en période de carême, puis largement développée sur les panneaux extérieurs de retables, la grisaille désigne d’abord une « peinture monochrome en camaïeu de gris donnant l’illusion du relief sculpté ».
Mais au fil des siècles, cette reine du trompe-l’œil va ensuite servir une multitude d’applications profanes, liées à la reproduction gravée des images, puis à leur existence photographique et cinématographique. « Grisaille Vertigo » s’enivre de ces mutations, ou comment la grisaille devient une véritable méta-grisaille.
Sans prétendre à l’exhaustivité, l’exposition propose un choix d’œuvres significatives, les plus symptomatiques des paradoxes et interrogations soulevées par le sujet, notamment un retable attribué à l’entourage de Jan van Scorel (1495-1562), les faux reliefs à l’antique peints par Piat-Joseph Sauvage (1744-1818), ou encore de saisissantes peintures en trompe-l’œil de Louis-Léopold Boilly (1761-1845) simulant la gravure ou le dessin. C’est également l’occasion de susciter des échanges entre création historique et art contemporain et de nouer de nouvelles relations. Le sculpteur Francisco Tropa, le peintre Marc Desgrandchamps et le designer graphique Achim Reichert ont ainsi été invités à produire de nouvelles œuvres.
Avec une sélection d’œuvres de :
Les Bentvueghels, Louis-Léopold Boilly, Moretto da Brescia (d’après), Colette Brunschwig, Miriam Cahn, Cavaliere d’Arpino (cercle), Marc Desgrandchamps, Jacques I Laudin, Pietro Morone (cercle), Achim Reichert, Thomas Ruff, Piat Joseph Sauvage, Bernard van Orley (cercle), Palma il Giovane (attr.), Jean II Penicaud (attr.), Hélie Poncet, Pieter Gerritsz van Roestraten (attr.), Jan van Scorel (cercle), Francisco Tropa, Aby Warburg, Clemens von Wedemeyer, et artistes anonymes des 16e et 19e siècles.
Commissariat de François-René Martin, docteur en science politique et docteur en histoire de l’art.
Sa thèse portait sur Grünewald et ses critiques (XVIe-XXIe siècle). Professeur d’histoire générale de l’art aux Beaux-Arts de Paris depuis 2007, et coordinateur de la recherche à l’École du Louvre, il travaille actuellement sur les mythes artistiques, sur des questions d’historiographie et sur Ingres et Raphaël.
Mais au fil des siècles, cette reine du trompe-l’œil va ensuite servir une multitude d’applications profanes, liées à la reproduction gravée des images, puis à leur existence photographique et cinématographique. « Grisaille Vertigo » s’enivre de ces mutations, ou comment la grisaille devient une véritable méta-grisaille.
Sans prétendre à l’exhaustivité, l’exposition propose un choix d’œuvres significatives, les plus symptomatiques des paradoxes et interrogations soulevées par le sujet, notamment un retable attribué à l’entourage de Jan van Scorel (1495-1562), les faux reliefs à l’antique peints par Piat-Joseph Sauvage (1744-1818), ou encore de saisissantes peintures en trompe-l’œil de Louis-Léopold Boilly (1761-1845) simulant la gravure ou le dessin. C’est également l’occasion de susciter des échanges entre création historique et art contemporain et de nouer de nouvelles relations. Le sculpteur Francisco Tropa, le peintre Marc Desgrandchamps et le designer graphique Achim Reichert ont ainsi été invités à produire de nouvelles œuvres.
Avec une sélection d’œuvres de :
Les Bentvueghels, Louis-Léopold Boilly, Moretto da Brescia (d’après), Colette Brunschwig, Miriam Cahn, Cavaliere d’Arpino (cercle), Marc Desgrandchamps, Jacques I Laudin, Pietro Morone (cercle), Achim Reichert, Thomas Ruff, Piat Joseph Sauvage, Bernard van Orley (cercle), Palma il Giovane (attr.), Jean II Penicaud (attr.), Hélie Poncet, Pieter Gerritsz van Roestraten (attr.), Jan van Scorel (cercle), Francisco Tropa, Aby Warburg, Clemens von Wedemeyer, et artistes anonymes des 16e et 19e siècles.
Commissariat de François-René Martin, docteur en science politique et docteur en histoire de l’art.
Sa thèse portait sur Grünewald et ses critiques (XVIe-XXIe siècle). Professeur d’histoire générale de l’art aux Beaux-Arts de Paris depuis 2007, et coordinateur de la recherche à l’École du Louvre, il travaille actuellement sur les mythes artistiques, sur des questions d’historiographie et sur Ingres et Raphaël.
Info+
Galerie Jocelyn Wolff
43 rue de la Commune de Paris
93230 Romainville
www.galeriewolff.com/
Tél. +33 1 42 03 05 65
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