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Tetsuo Harada, Medjid Houari, Enrique Mestre-Jaime, Galerie 22, Cabrières d’Avignon, du 8 mai au 16 juin 2013


Enrique Mestre-Jaime

Monzones de Tinta -2010 - 50 x 35 cm
Monzones de Tinta -2010 - 50 x 35 cm
Né en 1968 à Barcelone , Espagne.
« Éclaboussures de vie, là où l’eau s’arrête.
L’Afrique est le continent premier. Ses espaces, autant de portes ouvertes à ces cultures ancestrales qui détiennent le secret et le destin de l’humanité. Le continent originaire est pénétré d’une spiritualité chaleureuse et ardente qui prend racine dans les terres accueillantes de Mauritanie, du Mali ou du Niger, des terres qui ont conquis l’oeil et le coeur d’Enrique Mestre-Jaime lors de sa dernière échappée loin de nos villes. De là-bas, Enrique Mestre-Jaime nous a rapporté une expérience sensible de portée quasi géogénique : il nous invite à bord d’embarcations qui semblent jaillir de l’argile même des terres africaines et qui nous transportent au-delà de la voûte céleste, menées par des éclaboussures de vie, d’eau et de lumière. Au cours de ce voyage, les enfants prodigues sont des textures sableuses et dorées, des contours de medina et de mosquées. Une spiritualité qui se dessine d’une architecture de glaise faite main jusqu’à la texture de ces toiles dont la composition finale contient l’univers tout entier. Ce voyage à la limite méridionale du Sahara s’écoule le long du désir d’ « eau » de l’artiste, ce mot magique à la racine de toutes les espérances africaines et thème récurrent dans l’oeuvre d’Enrique Mestre-Jaime. En effet, si l’eau est le plus grand trésor de l’Afrique, elle est aussi à l’origine de la dette et du destin de l’humanité. Ici, la voie serait le fleuve Niger et sur ses berges, une explosion de couleurs qui éclaboussent les immenses plaines que sont les toiles et dans ces méandres qui, après avoir fertilisé la terre et tout en se retirant, créent cette glaise avec laquelle se façonnent les croyances, les mythes et le torchis des peuples africains. La vie renaît par la couleur, là où l’eau ne coule plus. Enfin, la couleur réveille le désir d’atteindre la toile de fond du destin, du continent, de la planète et de l’univers, depuis ses plus terriennes origines. » Tomás Caballero

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 14 Mars 2013 à 16:09 | Lu 586 fois
Pierre Aimar

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