Une histoire réécrite d’après Ovide, qui se joue entre saynettes et opérette, au milieu d’un jardinet, fleurs et fruits, dans le noir total d’un petit théâtre bienvenu à Vaison, le Théâtre des Deux Mondes.
Il s’agit en fait d’une invention en broderie autour du thème de l’amour - Vénus n’est pas loin -, des jardins, sur laquelle s’imbrique le devoir qui doit être rendu à Vénus, soit se laisser aller à l’amour, séduire, céder, en bref aimer.
Ovide a conté dans ses Métamorphoses toutes les transformations, les Métamorphoses, amour ou punition, imposées aux dieux ou aux nymphes qui devenaient encombrants pour eux.
Annie Blazy, instigatrice du Festival Théâtre Antique a recomposé cette intrigu, imaginé une Nymphe, Pomone, amoureuse seulement des fruits et fleurs de son jardin refusant l’amour de Vertumne, ce dernier prend pour la séduire les traits des différentes saisons ; voir Arcimboldo et la série de tableaux célèbres et très figuratifs qu’elle complète à son gré ; d’abord laboureur au printemps, moissonneur l’été, vigneron l’automne et enfin vieille femme l’hiver, il devient enfin jeune homme, et, séduisant, il touche le cœur de Pomone qui consent enfin à l’aimer.
Dis-moi Vénus…
L’histoire contée sur scène et jouée aussi, s’appuie sur un refrain, venu tout droit de la Belle Hélène (Offenbach) Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire ainsi cascader la vertu, qui lui donne un rythme et une saveur toute légère. Quelques costumes et un masque, trois arbres et une barrière, il ne manque que l’amour… Sans doute l’intrigue mériterait-elle d’être densifiée et les acteurs plus persuasifs mais il y a là matière historique et musicale suffisante pour une évocation qui prône et chante l’amour en tout temps, et la nature, bienvenue dans notre temps. Avec une plaisante légèreté.
Jacqueline Aimar
Il s’agit en fait d’une invention en broderie autour du thème de l’amour - Vénus n’est pas loin -, des jardins, sur laquelle s’imbrique le devoir qui doit être rendu à Vénus, soit se laisser aller à l’amour, séduire, céder, en bref aimer.
Ovide a conté dans ses Métamorphoses toutes les transformations, les Métamorphoses, amour ou punition, imposées aux dieux ou aux nymphes qui devenaient encombrants pour eux.
Annie Blazy, instigatrice du Festival Théâtre Antique a recomposé cette intrigu, imaginé une Nymphe, Pomone, amoureuse seulement des fruits et fleurs de son jardin refusant l’amour de Vertumne, ce dernier prend pour la séduire les traits des différentes saisons ; voir Arcimboldo et la série de tableaux célèbres et très figuratifs qu’elle complète à son gré ; d’abord laboureur au printemps, moissonneur l’été, vigneron l’automne et enfin vieille femme l’hiver, il devient enfin jeune homme, et, séduisant, il touche le cœur de Pomone qui consent enfin à l’aimer.
Dis-moi Vénus…
L’histoire contée sur scène et jouée aussi, s’appuie sur un refrain, venu tout droit de la Belle Hélène (Offenbach) Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire ainsi cascader la vertu, qui lui donne un rythme et une saveur toute légère. Quelques costumes et un masque, trois arbres et une barrière, il ne manque que l’amour… Sans doute l’intrigue mériterait-elle d’être densifiée et les acteurs plus persuasifs mais il y a là matière historique et musicale suffisante pour une évocation qui prône et chante l’amour en tout temps, et la nature, bienvenue dans notre temps. Avec une plaisante légèreté.
Jacqueline Aimar