Vue de la Chapelle royale restaurée © château de Versailles / Christian Milet
Une grande entreprise de restauration dans le respect des traditions
Après avoir traversé les siècles avec seulement quelques rénovations mineures, la Chapelle royale avait besoin d’une restauration générale. Le toit et ses parements, la statuaire, les vitraux et la charpente viennent de bénéficier d'une remise en état à même de conserver l'harmonie si spécifique du bâtiment et de le sauvegarder. Cette entreprise considérable a fait intervenir une multitude de corps de métiers et d'expertises essentiels à la conservation du patrimoine. Maîtres couvreurs, maîtres charpentiers, tailleurs de pierre, sculpteurs, maîtres verriers, vitriers, doreurs, serruriers, etc. : les savoir-faire ont été au cœur de cette première restauration d'ampleur.
Une charpente exceptionnelle
Invisible à l'œil des visiteurs, la charpente de la Chapelle royale est pourtant l'un des éléments majeures du monument. La complexité de sa conception et son assemblage de pièces massives taillées dans du bois de chêne est une œuvre en elle-même. Lors des opérations de démontage, la structure d'ensemble, à première vue correcte, s'est révélée très dégradée en partie basse. à l'issue de cette découverte, d'importantes interventions supplémentaires ont donc été réalisées afin de consolider la base de la charpente. Parallèlement, sur la toiture, les ornements de la couverture en plomb ont été restaurés, avant d'être remis en dorure afin de redonner à l'édifice son aspect original disparu au cours du temps.
Des vitraux de la manufacture royale des glaces
Véritable particularité du bâtiment : les fenêtres. Leurs proportions élancées baignent de clarté l'intérieur de la Chapelle royale. Une telle impression est rendue possible par la seule technique des glaces (c’est-à-dire un verre épais, transparent, parfait sur le plan optique) qui laisse entrer la lumière à flots, un véritable luxe à l'époque. En 1665, Louis XIV crée la Manufacture royale des glaces (ancêtre de l'actuelle entreprise Saint-Gobain), qui fournira les miroirs de la galerie des Glaces et les glaces des vitraux de la Chapelle royale. Une attention toute particulière a donc été accordée à ces éléments. Les menuiseries métalliques qui permettent l'articulation entre glaces et vitraux ont été entièrement démontées. Les baies ont été redorées et des travaux de serrurerie et de restauration des vitraux ont été réalisés. Des analyses poussées ont été effectuées sur les glaces afin de mieux distinguer les verres d'origine et ceux provenant des dernières restaurations. Ces analyses ont constitué une aide précieuse pour les travaux tout en permettant une meilleure connaissance de cet ensemble vitré exceptionnel.
Virtuosité du décor sculpté
La qualité du décor sculpté de la Chapelle royale est sans conteste une part essentielle de sa spécificité. Gargouilles, torchères, chapiteaux de pilastres, têtes de chérubins des fenêtres, baies encadrant les 46 ouvertures, bas-reliefs, ce ne sont pas moins de 140 éléments sculptés qui ont été retravaillés en atelier ou in situ au cours du chantier. Il s'agit d'un travail important tant par l'ampleur de la tâche que par la qualité des œuvres restaurées. Ces interventions ont également concerné les grandes sculptures monumentales présentes sur la balustrade et le fronton central de la façade ouest du bâtiment, réalisées par les principaux artistes du XVIIIe siècle et caractéristiques de l'esthétique du monument.
Une fédération de mécènes
Ce chantier colossal et urgent n'aurait pu être mené sans le soutien des mécènes du château de Versailles. Dès 2016, après la restauration du bassin de Latone, la Fondation Philanthropia a annoncé son engagement en tant que mécène principal de la Chapelle royale. En effet, ce chantier s’inscrivait pleinement dans l’engagement de la Fondation en faveur de la préservation du patrimoine et de la transmission des savoir-faire des métiers d’art. L'idée était de fédérer rapidement d'autres partenaires autour de ce projet. C’est ainsi que l’entreprise Saint-Gobain, dont l’histoire est intimement liée au château de Versailles, a décidé en 2018 de soutenir cette opération d’envergure. La maison Dior s’est également associée à cette restauration qui a permis de perpétuer et d'enrichir plus encore les liens l’unissant, depuis sa création, au château de Versailles. Enfin, J.C. Decaux, dans le cadre d'un mécénat de compétences, a apporté son savoir-faire pour la mise en place de la toile monumentale décorative masquant le chantier et son éclairage.
Une charpente exceptionnelle
Invisible à l'œil des visiteurs, la charpente de la Chapelle royale est pourtant l'un des éléments majeures du monument. La complexité de sa conception et son assemblage de pièces massives taillées dans du bois de chêne est une œuvre en elle-même. Lors des opérations de démontage, la structure d'ensemble, à première vue correcte, s'est révélée très dégradée en partie basse. à l'issue de cette découverte, d'importantes interventions supplémentaires ont donc été réalisées afin de consolider la base de la charpente. Parallèlement, sur la toiture, les ornements de la couverture en plomb ont été restaurés, avant d'être remis en dorure afin de redonner à l'édifice son aspect original disparu au cours du temps.
Des vitraux de la manufacture royale des glaces
Véritable particularité du bâtiment : les fenêtres. Leurs proportions élancées baignent de clarté l'intérieur de la Chapelle royale. Une telle impression est rendue possible par la seule technique des glaces (c’est-à-dire un verre épais, transparent, parfait sur le plan optique) qui laisse entrer la lumière à flots, un véritable luxe à l'époque. En 1665, Louis XIV crée la Manufacture royale des glaces (ancêtre de l'actuelle entreprise Saint-Gobain), qui fournira les miroirs de la galerie des Glaces et les glaces des vitraux de la Chapelle royale. Une attention toute particulière a donc été accordée à ces éléments. Les menuiseries métalliques qui permettent l'articulation entre glaces et vitraux ont été entièrement démontées. Les baies ont été redorées et des travaux de serrurerie et de restauration des vitraux ont été réalisés. Des analyses poussées ont été effectuées sur les glaces afin de mieux distinguer les verres d'origine et ceux provenant des dernières restaurations. Ces analyses ont constitué une aide précieuse pour les travaux tout en permettant une meilleure connaissance de cet ensemble vitré exceptionnel.
Virtuosité du décor sculpté
La qualité du décor sculpté de la Chapelle royale est sans conteste une part essentielle de sa spécificité. Gargouilles, torchères, chapiteaux de pilastres, têtes de chérubins des fenêtres, baies encadrant les 46 ouvertures, bas-reliefs, ce ne sont pas moins de 140 éléments sculptés qui ont été retravaillés en atelier ou in situ au cours du chantier. Il s'agit d'un travail important tant par l'ampleur de la tâche que par la qualité des œuvres restaurées. Ces interventions ont également concerné les grandes sculptures monumentales présentes sur la balustrade et le fronton central de la façade ouest du bâtiment, réalisées par les principaux artistes du XVIIIe siècle et caractéristiques de l'esthétique du monument.
Une fédération de mécènes
Ce chantier colossal et urgent n'aurait pu être mené sans le soutien des mécènes du château de Versailles. Dès 2016, après la restauration du bassin de Latone, la Fondation Philanthropia a annoncé son engagement en tant que mécène principal de la Chapelle royale. En effet, ce chantier s’inscrivait pleinement dans l’engagement de la Fondation en faveur de la préservation du patrimoine et de la transmission des savoir-faire des métiers d’art. L'idée était de fédérer rapidement d'autres partenaires autour de ce projet. C’est ainsi que l’entreprise Saint-Gobain, dont l’histoire est intimement liée au château de Versailles, a décidé en 2018 de soutenir cette opération d’envergure. La maison Dior s’est également associée à cette restauration qui a permis de perpétuer et d'enrichir plus encore les liens l’unissant, depuis sa création, au château de Versailles. Enfin, J.C. Decaux, dans le cadre d'un mécénat de compétences, a apporté son savoir-faire pour la mise en place de la toile monumentale décorative masquant le chantier et son éclairage.
Les statues monumentales restaurées © château de Versailles / Thomas Garnier