Francis Cape, Utopian Benches, 2011, Vue d’exposition à Arcadia University Gallery © Francis Cape, crédit photo : Greenhouse Media
Cependant, tout en prenant en considération les notions de géographies et de territoire, Le Monde Selon… ne se limite pas au seul contexte de cette future Grande région. Composée essentiellement d’œuvres empruntées à différents Frac mais aussi à d’autres collections publiques françaises, l’exposition propose au contraire une ouverture en livrant les interrogations des artistes sur les représentations normatives et les symboles identitaires de notre monde et les visions singulières, utopiques, poétiques ou critiques qu’il leur inspire.
Introduite par une pièce de Fayçal Baghriche, un globe terrestre lumineux qui tourne sur lui-même à si folle allure que les contours des continents sont floutés et les frontières abolies, l’exposition se propose d’aborder les problématiques suivantes : l’ambivalence ou l’envers des apparences ; le détournement des normes et codes de représentation du monde ; tous les rêves du monde (entre révolutions et liberté de circulation).
L’Objet à voir le monde en détail porté par Philippe Ramette alors qu’il s’appuie sur une table d’orientation est sans doute une métaphore pertinente de l’art comme outil d’émancipation des esprits, comme questionnement des orientations qui nous sont imposées et des savoirs qui nous sont inculqués. Aller voir derrière les apparences, c’est aussi ce à quoi semblent nous inciter Fayçal Baghriche, Wim Delvoye et Renaud Auguste-Dormeuil : la constellation colorée sur fond bleu du premier repose en fait sur le détournement du symbole de l’idée de nation puisqu’il s’agit d’une réplique agrandie et retouchée de la double page du dictionnaire français rassemblant la totalité des drapeaux du monde dont l’artiste n’a conservé que les étoiles. Le titre de l’œuvre, Épuration élective vient encore renforcer, s’il en était besoin, l’ambivalence de l’œuvre. Atlas. La Salle des cartes de Wim Delvoye fait directement référence à la tradition et notamment aux fresques représentant des cartes qui s’inscrivaient entre les colonnes de marbre des palais de la Renaissance. Pour autant, comme il en a coutume dans l’ensemble de son travail, dans cette œuvre teintée de malice et d’une certaine poésie enfantine, l’artiste opère un détournement de cette tradition en mélangeant des éléments issus des cultures dominantes et populaires. Plus dramatiques, les ciels étoilés de Renaud Auguste-Dormeuil, qui devraient seulement nous ravir, se révèlent in fine une simulation rétrospective de la position exacte des astres au moment de bombardements et d’attentats.
Introduite par une pièce de Fayçal Baghriche, un globe terrestre lumineux qui tourne sur lui-même à si folle allure que les contours des continents sont floutés et les frontières abolies, l’exposition se propose d’aborder les problématiques suivantes : l’ambivalence ou l’envers des apparences ; le détournement des normes et codes de représentation du monde ; tous les rêves du monde (entre révolutions et liberté de circulation).
L’Objet à voir le monde en détail porté par Philippe Ramette alors qu’il s’appuie sur une table d’orientation est sans doute une métaphore pertinente de l’art comme outil d’émancipation des esprits, comme questionnement des orientations qui nous sont imposées et des savoirs qui nous sont inculqués. Aller voir derrière les apparences, c’est aussi ce à quoi semblent nous inciter Fayçal Baghriche, Wim Delvoye et Renaud Auguste-Dormeuil : la constellation colorée sur fond bleu du premier repose en fait sur le détournement du symbole de l’idée de nation puisqu’il s’agit d’une réplique agrandie et retouchée de la double page du dictionnaire français rassemblant la totalité des drapeaux du monde dont l’artiste n’a conservé que les étoiles. Le titre de l’œuvre, Épuration élective vient encore renforcer, s’il en était besoin, l’ambivalence de l’œuvre. Atlas. La Salle des cartes de Wim Delvoye fait directement référence à la tradition et notamment aux fresques représentant des cartes qui s’inscrivaient entre les colonnes de marbre des palais de la Renaissance. Pour autant, comme il en a coutume dans l’ensemble de son travail, dans cette œuvre teintée de malice et d’une certaine poésie enfantine, l’artiste opère un détournement de cette tradition en mélangeant des éléments issus des cultures dominantes et populaires. Plus dramatiques, les ciels étoilés de Renaud Auguste-Dormeuil, qui devraient seulement nous ravir, se révèlent in fine une simulation rétrospective de la position exacte des astres au moment de bombardements et d’attentats.
Ils exposent
Renaud Auguste-Dormeuil, Fayçal Baghriche, Marcel Broodthaers, Wim Delvoye, Angela Detanico et Rafael Lain, Mounir Fatmi, Robert Filliou, Marco Godinho, Bouchra Khalili, Kimsooja, Sigalit Landau, Michelangelo Pistoletto, Philippe Ramette, David Renaud.
Commissariat :
Sylvie Zavatta, directrice du Frac Franche-Comté
Commissariat :
Sylvie Zavatta, directrice du Frac Franche-Comté
Pratique
frac franche-comté
cité des arts
2, passage des arts
25000 Besançon
+33 (0)3 81 87 87 40
www.frac-franche-comte.fr
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