Parcours de l’exposition : Chasse dans l’invisible
Crochet Yipwon, 20e siècle ou avant. Groupe Yimar, fleuve Korewori Papouasie Nouvelle Guinée © musée du quai Branly, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado
Les esprits qui président aux forces surnaturelles sont invoqués ou repoussés pour agir sur le monde réel. Ils sont intimement mêlés au monde des Ancêtres qui continuent dans l’au-delà à gérer les activités humaines en les favorisant ou en leur nuisant selon qu’on les honore ou pas.
Les sculptures sont donc des réceptacles où peuvent s’échanger les forces vitales, souffles ou autres énergies vecteurs de relations entre les vivants et les Ancêtres. Interrogés, ils peuvent indiquer la conduite à tenir pour une chasse ou une guerre.
Les chamanes et sorciers sont censés avoir accès à ces mondes inhumains, infra-monde ou supra-monde. Ils confectionnent des dispositifs pour capter et fixer les forces et les esprits positifs ou négatifs. A l’aide de ces objets ou instruments, ils peuvent les chasser au profit des humains parfois même contre d’autres sorciers utilisant des magies noires.
Le sorcier, comme le chamane sibérien, rejoint l’infra-monde et se transforme en gibier pour en approcher les esprits. Le cerf, dont il revêt la peau, est un animal psychopompe c’est-à-dire qui accompagne les esprits des morts dans l’au-delà.
Au Congo, il « envoie » dans l’au-delà un chien recouvert de clous. La croyance en un autre monde serait ainsi parcourue de prédateurs et de proies, affrontés en des chasses invisibles illustrées ici par des sculptures, statuette, fétiches et autres instruments.
Les sculptures sont donc des réceptacles où peuvent s’échanger les forces vitales, souffles ou autres énergies vecteurs de relations entre les vivants et les Ancêtres. Interrogés, ils peuvent indiquer la conduite à tenir pour une chasse ou une guerre.
Les chamanes et sorciers sont censés avoir accès à ces mondes inhumains, infra-monde ou supra-monde. Ils confectionnent des dispositifs pour capter et fixer les forces et les esprits positifs ou négatifs. A l’aide de ces objets ou instruments, ils peuvent les chasser au profit des humains parfois même contre d’autres sorciers utilisant des magies noires.
Le sorcier, comme le chamane sibérien, rejoint l’infra-monde et se transforme en gibier pour en approcher les esprits. Le cerf, dont il revêt la peau, est un animal psychopompe c’est-à-dire qui accompagne les esprits des morts dans l’au-delà.
Au Congo, il « envoie » dans l’au-delà un chien recouvert de clous. La croyance en un autre monde serait ainsi parcourue de prédateurs et de proies, affrontés en des chasses invisibles illustrées ici par des sculptures, statuette, fétiches et autres instruments.