Pour interpréter toutes ces musiques, le même enthousiasme, la même fougue, celle du plaisir de jouer qui caractérise le quatuor Debussy et la même envie de faire découvrir et d’initier, évidente et ensembles où chaque musicien présent trouve sa place.
La soirée avait pour titre, Tapas Nocturnes, le nom de l’œuvre de Marc Mellits, faite de petits hors d’œuvres musicaux spectaculaires et plaisants à écouter ; quant à l’Eloge de la vie de Stéphane Delplace, Laus Vitae, commandée au compositeur par l’Orchestre de Monte Carlo en hommage à son premier violon, elle met en scène les deux solistes de façon égale, Christophe Collette et Marc Viellefon, qui dialoguent entre instruments dans une musique construite et élaborée. dans un langage tonal et selon le compositeur, délibérément hédoniste pour un moment heureux .
D’autres œuvres ont donné la parole à Hélène Schmitt et son violon par exemple pour le Concerto Brandebourgeois n°3 en sol de J.S.Bach, qui fait partie d’un groupe de six étonnants par leur style, le dialogue entre les cordes et leur caractère inhabituel en ce temps (1721).
Quant au concerto pour deux violons de Vivaldi, extrait de la Cetra, quelque peu passé inaperçu en son temps, il se révèle typiquement vénitien, et on y trouve de tendres allusions aux Quatre Saisons, brillamment interprété par Christophe Colette et Marc Viellefon.
Reste une œuvre clé, ce Concerto pour violoncelle n°1 en do majeur de Joseph Haydn, œuvre découverte à Prague dans les années 60, une partition non signée et bien oubliée, la première sans doute d’une série de six, elle est en tout point remarquable, très mozartienne, et très recueillie. L’interprète Fabrice Bihan a fait preuve dans ce concerto difficile d’une grande maîtrise et s’est véritablement donné tout entier à l’exécution de ce dernier mouvement un finale tout en virtuosité qui lui a valu des acclamations enthousiastes du public.
Dans la cadence du premier mouvement sans doute assez improvisé puisque Fabrice Bihan est également compositeur, il s’était déjà adonné au plaisir d’une improvisation virtuose étonnamment moderne et pleine d’élan.
Nous avons trouvé un vrai plaisir à cette soirée du Festival Cordes en ballade, dans le cadre blanc et sobre du cloître de la Cascade, grâce à l’élan et la jeunesse de ces musiciens dans leur spontanéité qui fait que tout est plaisant et simple.
Que la musique alors paraît facile et peut fabriquer de rêves !
Jacqueline Aimar
Mardi 9 juillet 2013 - Bourg Saint-Andéol - La Cascade
La soirée avait pour titre, Tapas Nocturnes, le nom de l’œuvre de Marc Mellits, faite de petits hors d’œuvres musicaux spectaculaires et plaisants à écouter ; quant à l’Eloge de la vie de Stéphane Delplace, Laus Vitae, commandée au compositeur par l’Orchestre de Monte Carlo en hommage à son premier violon, elle met en scène les deux solistes de façon égale, Christophe Collette et Marc Viellefon, qui dialoguent entre instruments dans une musique construite et élaborée. dans un langage tonal et selon le compositeur, délibérément hédoniste pour un moment heureux .
D’autres œuvres ont donné la parole à Hélène Schmitt et son violon par exemple pour le Concerto Brandebourgeois n°3 en sol de J.S.Bach, qui fait partie d’un groupe de six étonnants par leur style, le dialogue entre les cordes et leur caractère inhabituel en ce temps (1721).
Quant au concerto pour deux violons de Vivaldi, extrait de la Cetra, quelque peu passé inaperçu en son temps, il se révèle typiquement vénitien, et on y trouve de tendres allusions aux Quatre Saisons, brillamment interprété par Christophe Colette et Marc Viellefon.
Reste une œuvre clé, ce Concerto pour violoncelle n°1 en do majeur de Joseph Haydn, œuvre découverte à Prague dans les années 60, une partition non signée et bien oubliée, la première sans doute d’une série de six, elle est en tout point remarquable, très mozartienne, et très recueillie. L’interprète Fabrice Bihan a fait preuve dans ce concerto difficile d’une grande maîtrise et s’est véritablement donné tout entier à l’exécution de ce dernier mouvement un finale tout en virtuosité qui lui a valu des acclamations enthousiastes du public.
Dans la cadence du premier mouvement sans doute assez improvisé puisque Fabrice Bihan est également compositeur, il s’était déjà adonné au plaisir d’une improvisation virtuose étonnamment moderne et pleine d’élan.
Nous avons trouvé un vrai plaisir à cette soirée du Festival Cordes en ballade, dans le cadre blanc et sobre du cloître de la Cascade, grâce à l’élan et la jeunesse de ces musiciens dans leur spontanéité qui fait que tout est plaisant et simple.
Que la musique alors paraît facile et peut fabriquer de rêves !
Jacqueline Aimar
Mardi 9 juillet 2013 - Bourg Saint-Andéol - La Cascade