Adam Laloum. Après la performance pianistique, la séance décontractée des autographes © Pierre Aimar
La cadre se révèle trop petit et le public très nombreux.
Adam Laloum, jeune silhouette mince face au grand piano noir est impressionnant dès qu’il s’attaque à deux sonates de Beethoven et à leurs variations, œuvres difficiles qu’il maîtrise parfaitement. La première, sonate 30, Opus 109, surgit en vagues douces avant d’évoquer des grelots clairs. Tout comme la seconde sonate Opus 110 très vite enrichie de variations toutes en virtuosité, elles font reconnaître au public qu’il ne connaît en fait pas très bien l’œuvre de Beethoven, loin s’en faut. On découvre là des œuvres de Beethoven, difficiles et peu connues. La sonate 31 propose une autre vision : un compositeur très moderne et inattendu qui peut se faire tour à tour serein et velouté puis grave et agressif.
En seconde partie, Chopin, la Fantaisie en fa et la Sonate n° 3.
Là encore le choix des œuvres est important : Adam Laloum se tient hors des sentiers battus et propose des œuvres rares et plus difficiles, je dirais « virtuosiques » et qui mettent en évidence la très grande vigueur et l’incontestable maîtrise de l’interprète. Passionné et vigoureux, Adam Laloum se révèle un artiste incontestable, tout en précision et en nuances.
Depuis quarante ans ce Festival du Vigan, installé au fond des Cévennes par Christian Debrus, y apporte, dans des paysages sauvages et encore très purs, des musiques diverses, classiques ou plus modernes et des interprètes de grande qualité. Il faut dire que l’accueil du pays des hommes et du cadre tout entier y est exceptionnel, dans ce décor de maisons de pierres, de pins et de forêts agrippés à de fortes pentes, dans les églises, là où les villes et villages, entre le Vigan, Valleraugue et Sumène ont tous un fort caractère.
Jacqueline Aimar
Adam Laloum, jeune silhouette mince face au grand piano noir est impressionnant dès qu’il s’attaque à deux sonates de Beethoven et à leurs variations, œuvres difficiles qu’il maîtrise parfaitement. La première, sonate 30, Opus 109, surgit en vagues douces avant d’évoquer des grelots clairs. Tout comme la seconde sonate Opus 110 très vite enrichie de variations toutes en virtuosité, elles font reconnaître au public qu’il ne connaît en fait pas très bien l’œuvre de Beethoven, loin s’en faut. On découvre là des œuvres de Beethoven, difficiles et peu connues. La sonate 31 propose une autre vision : un compositeur très moderne et inattendu qui peut se faire tour à tour serein et velouté puis grave et agressif.
En seconde partie, Chopin, la Fantaisie en fa et la Sonate n° 3.
Là encore le choix des œuvres est important : Adam Laloum se tient hors des sentiers battus et propose des œuvres rares et plus difficiles, je dirais « virtuosiques » et qui mettent en évidence la très grande vigueur et l’incontestable maîtrise de l’interprète. Passionné et vigoureux, Adam Laloum se révèle un artiste incontestable, tout en précision et en nuances.
Depuis quarante ans ce Festival du Vigan, installé au fond des Cévennes par Christian Debrus, y apporte, dans des paysages sauvages et encore très purs, des musiques diverses, classiques ou plus modernes et des interprètes de grande qualité. Il faut dire que l’accueil du pays des hommes et du cadre tout entier y est exceptionnel, dans ce décor de maisons de pierres, de pins et de forêts agrippés à de fortes pentes, dans les églises, là où les villes et villages, entre le Vigan, Valleraugue et Sumène ont tous un fort caractère.
Jacqueline Aimar